top of page
Lundi 16 Décembre 2019

Comme prévu hier, Alain Véro partent ce matin pour les réservations concernant le Machu Picchu.

​

De notre coté, nous traînons au petit déjeuner, ça faisait longtemps !

​

Ça tombe bien, j’ai passé une nuit d’enfer avec un rhume carabiné et un mal au cœur permanent.

Pas sensible au mal des montagnes habituellement, celui-ci m’a peut-être joué un mauvais tour, nous sommes à 3400 m...

 

Un, deux, trois cafés, la mise à jour de collection d’horizons, les prévisions de sorties aux alentours pendant l’absence d’Alain Véro, un peu de farniente, la matinée a vite fait de passer.

De retour, vers 11h30, ils nous annoncent, après avoir visité quatre agences de voyage, laisser tomber pour le Machu Picchu, le tarif mini départ de Cusco étant d’au moins 500 Dollars pour deux personnes !!!

Depuis des années, les tarifs sont exponentiels et atteignent des sommets qui finissent par en décourager un certain nombre.

​

Cuzco a d’autres points d’intérêts et l’après-midi sera consacré à la visite de la forteresse Inca Sacsayhuaman, ou l’on y trouve un centre religieux dédié au soleil et à d’autres dieux Inca.

Celle-ci a probablement été érigée aussi dans un but défensif.

 

Pour y parvenir, nous prenons une rue pavée qui doit être à une pente d’au moins 30 %. Lorsque le sol est humide, nous imaginons que la tâche serait bien ardue avec nos motos chargées.

 

L’endroit est situé à 3700 m sur une colline surplombant la ville. L’espace est important et malgré le nombre de personnes présentes sur les lieux, la sensation de liberté y est bien présente.

Comme dans certaines rues de Cusco (voir les photos d’hier soir) mais en beaucoup plus impressionnant, nous découvrons des murs construits avec d’énormes pierres ajustées entre elles au millimètre ; ces blocs allant pour les murs d’enceinte de 128 à 200 Tonnes !

Construits au XIII siècle, on se demande encore aujourd’hui quels moyens ont été utilisés pour arriver à leur fin ! Les hypothèses sont encore une fois diverses et variées jusqu’à imaginer par certains la présence d’extraterrestres !!!

 

Cela devient une habitude, en fin d’après-midi, après quelques grondements de tonnerre, la pluie fait son apparition. Notre visite est terminée, nous en profitons pour visiter un des nombreux bars de la ville !

Dans tous ces commerces, on trouve toujours de la place sans problème, l’offre étant ici, comme dans bien des endroits, supérieure à la demande…

 

Il est 21h passée, les gouttes font plip plip plip sur ma capuche en rentrant du dîner, je préparerai mon compte-rendu demain, j’ai un gros besoin de sommeil.

Mardi 17 Décembre 2019

En dehors du Machu Picchu, il y a de nombreux sites à visiter autour de Cusco !

 

Pour débuter la journée, nous choisissons Moray un ancien site Inca de recherche agricole.

Comme d’autres curiosités Péruviennes, celui-ci a un aménagement minimum et seulement une piste pour y parvenir. Un peu comme si, ce n’était pas vraiment grand public ! Cela permet aux taxis et autres mini-bus de garder leur marché.

​

Ce site se présente en amphithéâtres (un grand et deux petits) constitués de terrasses en cercles concentriques.

Ainsi, fonction de l’exposition au soleil et de la température (plus on est bas, plus il fait chaud), les Incas avaient réussi à reconstituer une vingtaine de microclimats et ainsi pratiquer des cultures pour de nombreuses espèces différentes !

Plus d’activité sur le lieu qui est devenu seulement un lieu de visite.

​

Le deuxième est tout autre mais toujours dans l’alimentaire ! Contrairement à Moray, il est toujours exploité. Il s’agit des salines de Maras.

Non loin de Moray, à l’endroit ou le plateau plonge vers la vallée sacrée des Incas, une source donne naissance à un ruisseau saturé en chlorure de Sodium. Environ 3600 bassins suspendus ont été installés depuis l’époque pré-inca et font encore aujourd’hui vivre plusieurs centaines de familles qui y produisent entre 160 et 200 Tonnes de sel.

 

Comme pour Moray, on se rend sur les lieux par la piste et les particuliers avec leur propre véhicule sont plutôt rares !

Nous avons failli ne pas  aller au restaurant à proximité du site, en imaginant que le prix serait exorbitant rapport au coût du pays.

En fait, nous déjeunons pour 4€ avec un menu entrée plat dessert boisson ! Elle est pas belle la vie !

 

Notre troisième visite sera pour le village de Chinchero, lui aussi dans la vallée sacrée des Incas.

Situé à 3700 m d’altitude, ses habitants sont encore pour la plupart en tenues traditionnelles, leur habitat est fait d’adobe (mélange de boue et de paille).

L’église a été construite au 17ème siècle sur les ruines d’un temple Inca pour lequel les fondations sont encore bien visibles, assez étendues, et dans un très bel état.

Non loin de ces ruines, on y pratique encore la culture en terrasses.

Le peu de monde sur les lieux apporte un charme supplémentaire.

 

Seulement quelques gouttes de pluie viendront nous accompagner en fin de visite.

 

Demain, nous quittons Cusco, pour continuer notre descente vers le Sud. Si le temps le permet, la montagne arc en ciel nous offrira de superbes points de vue :-))

Mercredi 18 Décembre 2019

Splendide, Superbe…..

 

Cusco sera ce soir un souvenir. Heureux de prendre la direction du  Sud pour descendre un peu plus sur ce grand continent.

Nous pourrions prendre la direction du Lac Titicaca pour faire au plus court vers la Bolivie, mais le Canyon de Colca un peu plus à l’Ouest est à priori un endroit incontournable et en conséquence, nous décidons de prendre plutôt cette direction.

​

C’était sans compter sur une info qu’Alain me glisse comme ça !!!

 

- T’as vu ce qu’un type a fait avec un drone au dessus des montagnes colorées ?

- Non, fais voir…

- Oui c’est super beau, mais cela prend une journée et nous avons rien réservé !

- Non mais là c’est un autre site du même type, ou il n’y a quasiment personne. Il y a une piste de quatre à cinq kilomètres et on passe à coté sur notre route ; peu de piste, 45 Minutes aller, autant au retour, ça doit être faisable à caler dans notre emploi du temps de demain.

- Ce sera un peu plus chaud en timing, mais on peut essayer.

 

Après un peu plus de cent kilomètres de route super agréable, nous voilà arrivés à Combapata d’où part la piste des montagnes colorées.

La dame qui tient le café ou nous prenons un verre, nous indique la direction à prendre pour être sur le bon chemin ! Effectivement, c’est bien un chemin mais  qui fait non pas 4 à 5 kilomètres, mais ….. trente !

Maintenant que l’on s’est engagé, on ne va tout de même pas reculer.

 

Il fait sec et malgré des épingles à cheveux pas très simples à négocier, la piste se passe plutôt bien.

A ce sujet, chapeau bas à Alain qui mène son Varadéro de main de maître dans ces conditions plutôt difficiles.

De mon coté, l’Africa Twin est vraiment le Trail qu’il nous fallait. Si la fiabilité est là sur le long terme, peu de reproche à lui faire dans ces configurations de chargement maximum et sur des revêtements loin d’être toujours lisses comme c’est le cas aujourd’hui.

 

Nous circulons dans le Pérou des campagnes ou la mécanisation est quasi nulle, les tenues cent pour cent traditionnelles, les lamas au bord de la piste, le tout agrémenté de paysages magnifiques.

Les autochtones qui ont manifestement une vie très éloignée de nos habitudes de citadins répondent pour la plupart avec gentillesse à nos petits signes de la main.

 

Inutile de vous dire que la trafic est quasi nul. A mi-chemin de piste, nous payons l’entrée de ce parc méconnu, il n’y a qu’une voiture devant nous.

La piste est rouge, nous passons encore quelques villages perdus, qui pratique l’agriculture en terrasses.

Nous arrivons au bout des trente kilomètres et nous nous garons sur un petit parking loin d’être rempli.

Nous sommes à 4 750 mètres, il nous reste maintenant environ quarante cinq minutes de marche pour atteindre les 5000 mètres et apprécier le panorama.

Nous n’avions jamais grimpé entre 4750 et 5000 M d’altitude, il ne faut pas se presser, sinon, la mécanique a vite fait de crier au secours !!!

Les quatre compères arrivent au sommet essoufflés mais surtout tous heureux d’apprécier un paysage juste somptueux ! Probablement un peu trop de photos mais on n’a déjà jeté beaucoup !

Quelques minutes après notre arrivée, le temps se couvre, l’orage gronde et voilà le grésil qui s’invite…

​

Le temps de descendre au parking, le paysage se recouvre de blanc, et on commence à se dire que la piste  en motos, ça ne va pas être du gâteau.

En fait, avec nos pneus mixtes, et en étant plutôt très doux sur les commandes, nous récupérerons trente kilomètres plus tard avec plaisir le goudron, sans bobo.

​

Il est plus de 16 h, nous allons déjeuner, et cherchons ensuite un hôtel à Sicuani situé à une demi-heure de route.

 

Demain c’est sûr, nous prendrons la direction de Chivay situé le long du Canyon de Colca. Nous devrions avoir encore au menu quelques pistes poussiéreuses….

Colca est plus profond que le Grand Canyon aux Etats-Unis, mais tout ça, je vous en parlerai après-demain, jour de notre visite de cette curiosité naturelle.

​

Il est 22h20, on envoie une pensée positive pour tous les gens qu’on aime dans notre pays natal…

Jeudi 19 Décembre 2019

Belle étape de liaison !

 

Environ 270 kms nous séparaient de Chivay, avec une partie piste non négligeable.

C’est donc dès 8h que les machines s’ébrouent malgré un physique pas encore allumé à tous les étages. Pour ma part, mon rhume me quitte un peu trop lentement à mon goût !!!

A terme, j’aurai forcément le dessus ;-))

 

Cette région du Pérou est assez peu peuplée et les villages ne respirent pas la richesse ; on se demande comment font ces gens dans leurs minuscules maisons sans aucun confort. Le mot rustique prend dans ces situations tout son sens.

Le voyage apprend entre autre à voir de l’autre coté de l’horizon.

L’eau qui coule à un robinet, le chauffage qui grimpe la température en tournant un thermostat, la voiture que l'on démarre tous les jours sans se poser de question,  sont juste des rêves inaccessibles pour une partie de l’humanité... 

Alors, emmener sa moto sur un autre continent pour se balader quatre mois avec Madame, je ne vous dis pas !!!

Notre attitude doit être envers ces gens irréprochables...

 

Les pistes étaient en fait, plus longues que prévues mais somme toute assez roulantes.

En fin de matinée, il s'en est fallu de peu pour que le voyage s'arrête là. Alors que l'on roulait à environ soixante km/h, un mouton a traversé la piste et est passé à moins de dix centimètre de ma roue avant, j'ai bien dit 10 cms !!! Merci la chance...

Le paysage du matin était plutôt quelconque, mais la fin du parcours nous a offert une belle collection d’horizons et une ascension à 4820 m

​

C'était la première fois que j'emmenais une de nos motos à cette hauteur. Lors de notre tour du monde, l'envol avait du monter à environ 4760. Avec la royal Enfield de l'Himalaya, nous étions montés à 5400m.

​

L’hôtel  du jour est plutôt sympa avec son patio ou nous garons les motos. La crèche y est bien évidence ; Noël arrive à grand pas !

 

Sur la météo de demain , pas de pluie, si si je vous assure ! C’est de bon augure pour le canyon de Colca.

 

Ça tombe bien, notre boîte à souvenirs a encore de la place disponible !

Vendredi 20 Décembre 2019

El Condor Pasa !

 

Debout vers 5h15, pour un petit déjeuner à 6h, le propriétaire de l’hôtel nous a dit qu’il fallait être à la cruz del condor (croix du Condor) dès 7h30 pour avoir la chance de voir voler les plus grands oiseaux du monde !

 

Environ une heure de route pour se rendre sur les lieux, nous partons dès la dernière gorgée de café avalée. A ce sujet, ce matin nous avons eu : crêpe avec banane, œuf en omelette, jus d’orange, pain, margarine, café à volonté, pas vraiment de quoi se plaindre !

 

Vous allez me dire, et le canyon de Colca ? Et bien justement, le promontoire d’où l’on peut observer ces géants des airs est en plein milieu de celui-ci !

Sept heures trente pétante, nous sommes sur l’un des promontoires aménagés.

Le canyon est effectivement très profond, les points de vue superbes, mais il ne peut rivaliser avec le grand Canyon  beaucoup plus impressionnant.

Sa profondeur maximum de 3400 m est entre le point le plus haut et celui le plus bas qui...ne sont pas au même endroit !

Nous ne boudons pas notre plaisir, mais il faut rendre à César ce qui est… à César.

​

Ce matin, les Condors doivent faire la grasse mat, pas la queue d’un jusqu’à neuf heures passées.

On apprendra dans la matinée que ces Condors des Andes ne commence leurs vols qu’une fois que les courants d’air chaud commencent à prendre de la puissance et en conséquence pas en tout début de journée.

Le patron de l’hôtel, la quarantaine bien passée, ne devait pas être informé… et surtout, nous a fait sortir de notre lit un peu trop tôt !

​

La persévérance paie et vers neuf heures trente, nous en voyons un, puis un autre, en fait nous aurons la chance d’admirer plusieurs de ces vols d’une grande élégance par les plus grands oiseaux volants terrestres du monde. Deux passages à environ dix mètres de notre promontoire nous raviront les pupilles !

Son envergure peut aller jusqu'à 3,50 m et il bénéficie d'une longévité exceptionnelle de cinquante ans !

C'est aussi un symbole national figurant sur les armoiries des pays Andins : Pérou, Bolivie, Equateur, Chili.

​

Très difficile à prendre en photo, nous avons des vidéos plus parlantes qui seront visibles sur le prochain montage !

​

En tout cas, tous les quatre très heureux d’avoir pu admirer El Condor évoluer dans son milieu naturel !

​

Nous passons la journée à nous promener dans les environs proches du Canyon de Colca avec, on vous le promet du ciel bleu toute la journée ; ça fait du bien, ça faisait longtemps.

​

Petite anecdote, le plein de ce soir, me donnera une consommation moyenne de 3,93 l aux cent, consommation impossible en France.....

​

Vous pourrez voir une photo de coucher de soleil avec un volcan en éruption ; celle-ci  un peu sombre on vous l’accorde, est prise de notre hôtel... Nous sommes dans une région volcanique.

​

Le Lac Titicaca est notre prochaine étape, la Bolivie se profile à l’horizon !

Samedi 21 Décembre 2019

Ce matin en descendant au petit déjeuner, je ferme la porte en laissant les clés à l’intérieur. Nous demandons au patron de venir nous ouvrir ; celui-ci sans se déplacer, nous donne le trousseau complet de tous les doubles des chambres ; il a confiance cet homme là !

Un peu comme les trains qui arrivent à l’heure, il y a des endroits y compris en Amérique du Sud, ou le raisonnement de base est de faire confiance.

 

La ville de Puno n’est pas très éloignée à vol d’oiseau de Chivay ou nous dormons depuis deux jours. Seulement voilà, nous sommes au Pérou et qui plus est dans une région peu riche en réseau routier correct, et si nous voulons éviter les pistes, c’est environ 320 kms à parcourir.

 

De plus, le col de Patapampa avec ses 4910 m est un incontournable (encore un) et se fera dès le début de l’étape. Le ciel est bleu, mais comme on peut s’en douter, la petite laine est d’autorité, nous allons dépasser la hauteur du Mont Blanc… en moto !

 

Que dire sur ce col, majestueux, rocailleux, peu fréquenté, bitume parfait, vue sur la chaîne des volcans de l’Altiplano, espace infini, seule manque la neige sur les sommets.

A plus de quatre mille mètres, les motos marchent sans problème mais la puissance est fortement diminuée.

En haut du col, des Péruviennes vendent leur production en attendant le client…

​

Je me faisais aujourd’hui la réflexion, on achète peu voir pas, à l’autochtone. Nous prétextons la place dans la bagagerie, mais c’est une demi-excuse. Les prix sont quelquefois intéressants avec du vrai Made in… Et puis, cela permet de faire vivre ces gens-là qui ne roulent certainement pas sur l’or.

Allez, on va s’améliorer, le chemin vers l’excellence est toujours en construction (dixit Seneque !).

 

Au resto du midi, nous mangeons un excellent agneau avec des pommes de terre. Petit détail, pas de couvert, ou plutôt si, les mains que l’on a au bout des bras !

En guise d’essuie tout, un rouleau de papier toilette, ce n’est pas super sexy mais efficace !

La dame propriétaire de l’endroit est très gentille et avenante. Elle nous montrera son four à bois à l’extérieur ou l’agneau s’est fait doré pour notre plaisir !

 

Depuis plusieurs jours, on oscille entre 3500 et 5000m d’altitude, et notre énergie s’en ressent.

Le mal à la tête, une fatigue supérieure à la normale accompagnée d’une respiration plus courte qu’au niveau de la mer sont bien présents.

A ce sujet, nous avons roulé quasi en permanence au dessus des 4000 aujourd’hui ; Puno la ville d’arrivée est à 3800, comme le Lac Titicaca.

 

A Juliaca, un passage sur des voies de chemin de fer à la finition Péruvienne (…) me fera tordre ma béquille centrale qui ira faire un smack à mon bras oscillant !

 

Sur Puno, l’hôtel a effectivement un garage pour les motos, l’entrée avec nos valises nous a laissé au moins quatre centimètres de rab !!!

 

Alain me file le coup de main pour la béquille et la voilà à nouveau bien droite comme un I .

Je devrais plutôt dire j’ai filé un coup de main à Alain. Dans le domaine manuel, c’est toujours moi l’ouvrier de base.

Comme dit Yannick mon frère, on naît avec un jeu de cartes ou il n’y a pas tous les atouts. Celui du bricolage ne m’a pas été donné…. Apprécions ce qu’on a reçu plutôt que se morfondre sur les éléments manquants !!!

​

A coté du garage moto, des pièces aménagées pour y vivre. Vous verrez deux photos de la chambre…. Je n’ai pas voulu mettre celle de la cuisine car la photo du propriétaire y était accrochée mais elle était du même tonneau !

​

Grosse chance à la Pizzéria ou nous dînons ce jour, c’est le défilé du 21 Décembre, la fête du soleil.

Belle ambiance festive avec la musique, les tambours, les belles tenues, les fumigènes !

Comme par hasard, la caméra était restée à la chambre, mais les téléphones étaient là pour immortaliser ce moment traditionnel du pays que nous devrions quitter demain.

 

On vous racontera !

bottom of page