Collection d'horizons
Tour du monde
Vendredi 14 Février 2020
L’achat d’un batterie moto en début de journée achèvera la réfection du circuit électrique de Miss Varadero pour le grand plaisir de ses propriétaires !
Les amigos retrouvent ainsi la possibilité de s’arrêter ou bon leur semble sans la crainte de ne pouvoir repartir .
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Elle est pas belle la vie !
Nous mettons une bonne heure pour sortir de Buenos Aires qui s’étend sur plusieurs dizaines de kilomètres. Nous étions contents d’y arriver, nous le sommes aussi de retrouver des territoires moins peuplés…
Au petit déjeuner de l’hôtel aux lumières tamisées, seulement un café au lait qui ne m’a pas vraiment réveillé. Le corps et l’esprit sont quelque-peu embrumés et mon dynamisme habituel est au abonné absent.
Une pause au bout de 160 Kms permettra de combler ce manque avec deux grands cafés. Sur le net, il dise que le café est une boisson énergisante psychotrope stimulante (!!!) ; je vous le confirme.
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En repartant, je me sentais une patate d’enfer ;-))
La frontière est sur le fleure Uruguay qui se jette dans le Rio de la Plata puis dans l’océan Atlantique.
L’arrivée au poste de douanes est comme bien souvent pas très claire...
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- C’est par ici Messieurs Dames, mettez votre moto ici puis vous retournerez au bureau là bas etc...
Des centaines de personnes doivent journellement poser les même questions aux employés des douanes, au lieu de faire un affichage claire et compréhensible pour la majorité.
Les êtres humains ne sont pas toujours faciles à comprendre !
L’une des nos interlocutrices jeune et jolie par ailleurs, fait une tête de prison en vous regardant à peine et respire un niveau de bienveillance en zéro pointé !
Bien dommage de ne pas maîtriser la langue, je crois que sur ce coup là, j’étais prêt à lui exprimer clairement mes opinions sur son comportement.
L’appartement est réservé à Mercedes, ville de 42000 habitants construite au bord du Rio Negro.
Pas de parking, les motos coucheront sur la place centrale ; on enlève les bagages histoire de limiter les risques de vol !
Le bord du Rio Negro est aménagé et j’y prends un bain rafraîchissant.
C’est la St Valentin, l’apéro du soir est prolongé et l’échange est plutôt joyeux…
Il paraît que cela n’arrive qu’aux vivants ;-))
Samedi 15 Février 2020
Notre séjour en Uruguay sera de courte durée.
Avant de remonter vers le Nord, nous entrons un peu dans les terres pour nous imprégner un peu plus de ce pays trois fois plus petit que la France et ayant une densité de population six fois plus faible !
Le réseau routier secondaire est en devenir, et constitué par endroit de pistes aux couleurs variés.
Le trafic est très faible dans les campagnes. L’élevage et les cultures sont très présents grâce à un climat bénéficiant d’écart de température assez faible y compris en hiver, et de précipitations bien présentes tout au long de l’année.
Quelques pics de températures à 38 40 degrés peuvent être enregistrées, nous sommes aujourd’hui à 32 degrés et on sue déjà sous le casque ! Demain, il est prévu 36 !!!
Au restaurant du déjeuner, la note est vintage (voir photo). Un feuille déchirée dans un carnet et les différents plats et boissons sont écrits à la main ; à l’ancienne !
Ici, pas de statistique du panier moyen du client…
Sur le cours du Rio Négro ont été édifié trois barrages, donnant en conséquence trois lac artificiels dans ce pays au relief alternant prairies tempérées et forêts subtropicales.
Arrivés sur Paysandû, l’adresse de notre coucher est à priori erronée. On se retrouve dans un quartier privé ou un Urugayen nous donne accès à son internet téléphone pour vérifier nos infos, puis nous fait entrer dans sa maison pour nous désaltérer. Il nous indique que les habitants de la ville sont très hospitaliers !
Nous repartons avec la bonne adresse et heureux de cet rencontre imprévue.
La location est comme la note de ce midi, vintage, et la chaleur à l’intérieur néfaste pour le dynamisme :-((
Passé 19h, nous sortons pour faire quelques courses et trouvons une épicerie comme celle de nos grand-mères ; seulement trente m², mais disposant du nécessaire pour nos besoins du soir.
Il est vingt heures, le coucher de soleil sur le fleuve Uruguay est superbe.
Nous sommes Samedi, et nombres d’Urugayens viennent sur les rives pour y passer la soirée voir allumer des barbecues improvisés sur l’espace public !
En soirée, Véro nous sauvera d’une réservation Sur Booking à Mercedes proche de Buenos Aires alors que nous pensions à Mercedes dans la province de Corrientes proche du Paraguay.
Sur ce coup là, on perdait le montant de la réservation !!!
Il n’y a que ceux qui ne font rien qui ne se trompe pas ;-))
Dimanche 16 Février 2020
Un petit tour et puis s’en vont ! Nous profitons de cette dernière matinée en Uruguay pour prendre quelques images de ce pays verdoyant au charme tranquille ! tranquillo comme on dit en Espagnol.
Le niveau de vie est faible mais les villages sont joliment aménagés.
A la frontière, c’est la dixième fois que nous avons un tampon de l’Argentine (entrée ou sortie) !
Il en restera encore quelques-uns lors de notre arrivée au Paraguay puis avec la visite des chutes d’Iguazu situées aux abords du Brésil, de l’Argentine et du Paraguay...
415 Kms avant d’arriver à Mercedes ou notre logis est une maison sur pilotis avec… une seule pièce ! La nature y est ici généreuse et luxuriante.
En allant faire les courses non loin de là, je ne pourrai m’empêcher de prendre quelques photos du coucher de soleil. Chaque soir, c’est un spectacle renouvelé, quelque soit l’endroit du monde :-))
Pendant l’achat des provisions, Alain et moi restés à l’extérieur observons le ballet des deux roues emmenant de deux à quatre personnes dont quelquefois des bébés de moins d’un an.
Les passages de pick-up des années soixante, les voitures d’un autre âge avec la sono au maximum, le couple assis sur les marches de l’épicerie et sirotant son litre de bière…
Les gens debout à l’arrière des pick-up le nez au vent :-))
Les croisements au carrefour avec un ordre juste lié au bon sens. Le premier arrivé passe !
De ces scènes, se dégage une sensation de liberté oubliée dans notre pays.
Les pays riches à vouloir protéger de tout, oublie que l’être humain a de base un instinct de conservation. Certains en étant malgré tout dépourvus, les règles sont souvent mis en place sur les comportements des plus mauvais…
La situation de ces régions à faible niveau économique a son revers, en empêchant la majorité d’entre eux d’aller voir de l’autre coté de la colline.
Je le dit régulièrement, notre pouvoir d’achat de Français moyens nous permet de rejoindre la ligne d’horizon ; je ne l’oublie jamais !
Avant de rejoindre Morphée, nous découvrons un petit crapaud bien accroché près du plafond.
La petite bête ne devrait pas manger la grosse ;-))
Lundi 17 Février 2020
Test de vidéo à l'arrivée de l'étape, sans préparation, on fera mieux la prochaine fois ;-))
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En me levant ce matin, en faisant un petit tour aux toilettes, je crois au départ à un nettoyage malencontreux du précédent visiteur...
Que nenni ! C’est notre ami le crapaud qui a pris ses quartiers dans cet endroit humide ; un copain à lui est même venu le rejoindre...
Pas facile d’asseoir son derrière au dessus de ces charmantes créatures !
En les faisant fuir avec la brosse, je constate que ces animaux ventripotents sont en fait sacrément vifs. Ne jamais se fier aux apparences !
Après cet épisode tropical, nous échangeons quelques mots avec le propriétaire et en profitons pour lui demander un petit interview. Il a la soixantaine bien sonnée et décline ma proposition ; pas de souci Monsieur, il n’y a pas d’obligation !
Quelques minutes plus tard, il revient vers moi avec un Google traduction expliquant qu’il s’est coiffé pour être plus présentable et qu’il est maintenant prêt pour un petit bout de vidéo !
La coquetterie n’a pas d’âge, ni de sexe ;-))
Nous parcourons environ 440 Kms sans curiosité particulière pour rejoindre Formosa.
Nous remarquons aux abords des routes souvent noyés que la pluie doit souvent s’inviter dans cette région. La température de la fin du voyage est de 38 Degrés à l’ombre ! On aurait bien réglé le thermostat à dix de moins…
La ville capitale de la province du même nom est située sur le Rio Paraguay.
En soirée, nous découvrons l’artère principale joliment décorée.
Demain, l’étape nous conduira à Asuncion la capitale du Paraguay le pays à la déforestation galopante...
Mardi 18 Février 2020
Dans le voyage, on aime découvrir de nouveau paysages, de nouvelles cultures mais aussi encore et toujours mettre les roues dans un nouveau territoire. Aujourd’hui, le Paraguay sera le 71 ème pays ou nous roulons notre bosse :-))
Bien sûr, tous n’ont pas été visités en profondeur, mais avec le temps que la vie nous offre, de toute façon, ce sera mission impossible !!!
Le Rio Paraguay sert de frontière. Comme souvent dans cette partie du globe, les Rio sont larges et puissants. Le Paraguay a perdu 90 % de sa forêt primaire au profit entre autre de zones d’élevages.
Sur les guides, on peut lire que la sécurité n’est pas son point fort, ni la conduite d’ailleurs...
A la frontière, afin d’avoir du liquide dès l’entrée au pays, nous changeons cinquante Dollars. Les banques et autres autorités vous diront toutes qu’il ne faut pas faire de change dans ces conditions.
Simplement parce que la commission leur passe sous le nez !!!
En revanche, il est important de bien connaître le cours avant l’échange.
Ce matin en est un exemple frappant :
Nos cinquante Dollars valent à peu près 315 000 Guarani (!!!)
Je m’approche d’un changeur, en lui montrant mon billet
- C’est Cent mille Guarani
- Vous devez faire erreur, avec le cours officiel et en comptant votre commission c’est au moins trois cents mille.
- Ah non Monsieur, vous vous trompez.
- Ce n’est pas grave, je ferai mon change ailleurs.
- Combien vous m’avez dit, ah 50 Dollars, désolé, je me suis trompé c’est 200 cents mille.
- Non Monsieur, c’est trois cents mille ou rien.
- Je ne pourrai vous faire le change au dessus de deux cents mille.
- Ok merci de ces infos, bonne journée à vous :-))
Et me voilà revenant vers Dedette et les amigos en me disant que je me suis peut-être planté hier soir dans ma lecture sur le net.
- Hola Monsieur !
- Oui, qu’y a-t-il ?
- Vos cinquante Dollars, c’est bien trois cent mille, je me suis trompé !
- A la bonne heure, je m’en vais même vous prendre en photo si vous acceptez.
- Oui pas de problème !
Tout ça avec un sourire partagé ! Avec quand même une grande envie de lui dire :
- Vous me prenez pour une bique !!!
Le drapeau est l’un des seuls au monde avec deux faces différentes.
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L’appartement loué sur Asuncion est grand confort, nous y restons deux jours. En milieu d’après-midi, on fait une petite ballade dans la ville avec Dedette.
Comment vous dire ? Ou l’on s’est trompé de quartier pourtant proche du centre, ou c’est bof, sale mal entretenu, un peu zone !
Le circuit pédestre prévu demain vers des incontournables de la ville nous fera peut-être changer d’avis.
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On ne manquera pas de vous le dire ;-))
Mercredi 19 Février 2020
Mercredi 19 Février, nous nous organisons une ballade d’une petite dizaine de kilomètres dans la capitale Asuncion pour y visiter quelques incontournables :
- Le panthéon national des héros qui est le mausolée de la patrie ou reposent les restes mortels de certains héros de l’histoire nationale du Paraguay.
- La maison de l’indépendance qui célèbre le 14 Mai 1811 date de la destitution du gouverneur Espagnol.
- Le Palacio de San Lopez, le lieu de travail du président de l’Uruguay ainsi que le siège du gouvernement du Paraguay.
- Les Rives du Rio Paraguay l’un des gros fleuves d’Amérique du Sud avec ses 2 700 Kms.
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- Le parc de l'Uruguay, bel espace vert en centre ville
Le Paraguay est un pays gros producteur de soja.
L’écart entre les riches et les pauvres y est très important et s’est même amplifié ces dernières années. Dans les campagnes, 85 % des terres agricoles appartiennent à moins de 3 % de la population. Des indigènes ont été expulsées afin de permettre l’implantation des entreprises de soja !
L’histoire se répète malheureusement sur de nombreux territoires d’Amérique du Sud ou d’ailleurs.
Tant que le patrimoine dans sa globalité sera le but ultime des humains, une juste répartition des richesses sera juste une utopie…
A l’appartement en soirée, nous planifions la journée de demain ou nous devons rejoindre Iguazu ou nous pourrons découvrir les plus belles chutes du monde.
Elle est pas belle la vie !
Jeudi 20 Février 2020
On avait conscience ce matin en enfourchant nos montures que la journée serait un peu raide.
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Pour commencer, pas moins de quarante à cinquante kms pour sortir de Asuncion et de sa banlieue.
Un trafic dense et de multiples feux nous font déjà perdre un certain temps...
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Une bonne averse d’eau tiède ouvre le bal histoire de tremper les pantalons et les vestes jeans.
La température étant déjà chaude, mettre la tenue de pluie n’est que l’ultime recours, celle-ci évitant d’être trempée de l’extérieur mais n’empêchant une bonne suée de l’intérieur :-((
Bien nous en a pris de s’abstenir de rajouter la couche de plastique, la pluie s’arrêtera avant que l’on soit en-fondus ; juste ce qu’il faut pour un bon rafraîchissement...
Les chutes d’Iguazu se trouvant à un carrefour des trois frontières Brésil, Argentine, Paraguay, et notre location du soir se trouvant en Argentine, Véro avait trouvé sur le guide du routard la possibilité de prendre un bac afin de ne passer qu’une frontière, celle de l’Argentine.
Ce bac ne prenant des passagers que jusqu’à 17h, il nous fallait arriver vers 16 h au plus tard pour passer la douane Paraguay puis prendre le bac.
La RN2 que nous empruntons est en deux voies et sur tout le début de l’étape, les travaux pour la transformer en quatre voies nous font perdre un temps certain.
Pendant la pause café au bout de 180 Kms, on se dit que ça va être chaud pour le timing.
En fait, en repartant, la quatre voies en travaux se transforme en quatre voies… terminée.
Le rythme est alors bien soutenu et au bout d’une heure de route, le GPS nous indique une arrivée à 14h30 ; génial !
C’était sans compter que ce cher GPS avait bien programmé le Bac pour l’Argentine mais en passant… par la frontière Brésilienne.
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Celle-ci est bondée de véhicules qui passent sans s’arrêter ni être contrôlés. Nous faisons de même et continuons confiants.
Jusqu’au moment ou l’on se dit qu’au niveau papier, on n’est pas sorti du Paraguay, tout en étant au Brésil, et que l’arrivée en Argentine risque de poser problème ; vous me suivez ?
Un petit contrôle rapide du circuit GPS, me fait constater que j’ai bien programmé le Bac au bon endroit mais qu’il me fait passer par le coté Brésil et non la sortie Paraguay.
Nous faisons demi-tour pour repasser la frontière Brésil Paraguay avec un passage deux roues bien difficile avec nos motos, sans contrôle non plus cette fois-ci (!!!).
Cet endroit des trois frontières est en fait une importante zone urbaine dans les trois pays. Avec cet imprévu, le temps passe forcément un peu vite et nous arrivons tout de même à temps du bon coté pour le bac.
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Il est 16H15 et depuis ce matin, nous sommes à 7H30 de selle ! Il fait 37 degrés à l'ombre... Heureux mais fatigués !
Le bac n’a rien d’exceptionnel mais l’endroit l’est !
Vingt minutes de traversée ou en fonction de la direction de votre regard, vous êtes en face de l’Argentine, le Brésil ou le Paraguay.
Le gîte est exotique avec des appartements donnant sur le garage véhicules et à l’étage un grand espace extérieur ou intérieur pour les repas.
Demain, les plus belles chutes du monde nous attendent et en soirée, nous retrouverons Manon la fille d’un ami avec Germain son copain. Ils sont eux aussi en périple en Amérique du Sud depuis plusieurs mois.
Vendredi 21 Février 2020
Chutes d’Iguazu !!!
Inscrites au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1984, les chiffres de celles-ci laissent imaginer le grandiose du site.
275 Cascades, 2,7kms de largeur, jusqu’à 6000 Tonnes seconde...
Le coté Argentin que nous découvrons aujourd’hui est le plus spectaculaire.
La vidéo est la vue de la gorge du diable, la cascade la plus impressionnante du site.
Comme bien souvent, les photos ont été nombreuses et on a gardé ‘le minimum’
En soirée, nous recevons Manon et Germain à la fin de leur périple de six mois en Amérique du Sud.
L’échange est chaleureux et... devinez, on a parler un peu beaucoup, voyage ;-))
Demain, nous irons découvrir les chutes du coté Brésilien à priori moins impressionnantes mais à ne pas rater tout de même !
Samedi 22 Février 2020
Nous avons décidé de rester au gîte en Argentine en pariant que le passage frontière ne sera pas contrôler comme avant hier. Sinon c’est quatre frontières dans la journée (Argentine, Brésil, Brésil Argentine!)et ce n’est plus jouable pour avoir le temps d’admirer les chutes du coté Brésilien.
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Mauvaise pioche, plus d’un kilomètre de queue à la frontière Argentine, on se dit que….
Nous allons revenir à Puerto Iguazu pour fainéanter dans un premier temps et ensuite commencer à planifier le départ des motos vers la France fonction des mails en cours avec deux transitaires.
Demain nous quitterons définitivement l’Argentine, entrerons au Brésil pour ne plus en sortir avant notre retour.
A propos de la planification du container pour nos machines, ce n’est pas la première fois que l’on fait ce genre de transaction, mais c’est toujours…. un chantier !
En après-midi sur les conseils de Véro, nous allons à La Aripuca un petit parc à thème écologique construit avec des arbres en voie de disparition.
Dans cette région, seulement 8 % de la forêt primaire est encore debout ! On peut toujours se consoler en se disant qu’on en détruira moins durant les prochaines années :-((
Sur une affiche, les températures de l’air et au sol avec ou sans arbres, les différences sont impressionnantes, ce qui, comme si c’était nécessaire, ne doit rien arranger pour le réchauffement climatique.
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En soirée, après avoir vu quelques groupes de musique (c’est la période du carnaval),nous dînons dans un restaurant proche de la place centrale très éclairée de Puerto Iguazu. Nous ferons même un tour de danse sur la piste du resto ou un petit groupe pousse la chansonnette.
Tous différents et tous les mêmes !!!