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Dimanche 23 Février 2020

Afin d’éviter une longue file à la frontière, nous partons vers 7h30. Une bonne surprise,  aucune attente que ce soit du coté Argentin ou Brésilien.

Un peu avant neuf heures, nous sommes heureux d’avoir passé notre dernière frontière terrestre.

Les prochaines seront dans les aéroports sans nos motocyclettas !

 

Sans tarder, nous prenons la direction des chutes d’Iguazu ou… c’est une cohue indescriptible.

Il va nous falloir patienter des heures avant de pouvoir être pris en charge par les navettes pour au final être serrés comme des sardines sur la plateforme d’où on peut admirer les chutes.

Le programme ne nous enchante par vraiment et après discussion, nous décidons de laisser tomber pour aujourd’hui.

Demain, c’est Lundi, nous viendrons à la première heure.

 

Non loin d’ici, le Parque das Aves (le parc des oiseaux) remplacera les chutes.

Dans cet endroit, la nature tropicale y est agréablement reconstituée avec de nombreux oiseaux exotiques. L’endroit est aussi réputé pour travailler à la protection d’espèces en voie de disparition.

Hier, je parlais de la destruction des forêts, leurs hôtes subissent le même sort…

 

Le premier repas au Brésil est dans un resto aux normes à l’ancienne mais aux plats mijotés excellents.

Sur les premières impressions, les Brésiliens sont chaleureux et accueillants. A confirmer durant les trois prochaines semaines ou nous voyagerons dans le cinquième du monde en terme de territoire.

 

Les chutes d’Iguazu  les plus spectaculaires sont du coté Argentin mais on aimerait s’en rendre compte par nous même ; demain, nouvelle tentative du coté Brésilien ;-))

Lundi 24 Février 2020

Les jours se suivent et ne se ressemblent pas !

 

A l’entrée du parc, nous achetons facilement nos entrées et le temps d’attente des navettes nous transportant sur le sites est d’une dizaine de minutes. On a bien fait de rebrousser chemin hier !

 

Le coté Brésilien jouit d’une aura moins forte que du coté Argentin mais à notre avis, il vaut tout de même le déplacement.

Les points de vues sont différents mais quitte à faire un voyage dans la région, il faut faire les deux cotés pour avoir une idée de l’ensemble.

Sans nos amigos, nous aurions probablement laisser tomber ce coté après la foule d’hier  ; merci à eux :-)

 

Dans l’après-midi, nous reprenons la route avec en point de mire dans quelques jours l’incontournable Rio de Janeiro.

Le Brésil paraît sur ces premiers kilomètres un pays plus moderne que ses voisins et le réseau routier est bon.

Les péages ne sont plus gratuits pour les motos qui peuvent servir ici de taxi ; un peu comme à Paris avec la grosse cylindrée en moins !

 

Cascavel, située dans l’état du Parana, est notre ville étape du soir. A l’hôtel, le repas est un buffet à volonté et les entrées, plats chauds, desserts sont excellents…

Un dernier dessert et on va se coucher !

 

Demain, la météo prévoit pluie toute la journée ; ça c’est moins drôle...

Mardi 25 Février 2020

Effectivement, c’était un peu moins drôle aujourd’hui !

 

Pourtant, sur les 340 Kms parcourus aujourd’hui, plus de la moitié au sec, mais sur une portion d’environ cent Kms, juste un déluge accompagné de vents violents, d’orage, d’éclairs et en conséquence d’une vue très limitée….

 

Inutile de vous dire que dans ces conditions, les échanges entre Monsieur et Madame sont inexistants, chacun étant concentré pour voir à travers les nombreuses gouttelettes de la visière.

Bien content pendant tout un moment de suivre les feux d’un voiture qui me servent de guide au milieu de ces trombes d’eau.

Après avoir passé environ deux heures dans ces conditions, c’est avec un vrai bonheur que nous voyons à nouveau une vraie ligne d’horizon.

On retrouve avec joie les amigos que l’on avait perdu pendant cette épisode. Tout serait parfait dans le meilleur des mondes mais Miss Varadero nous fait des petits caprices de démarrage depuis deux à trois jours… A priori un problème électrique occasionnel !

Elle repart toujours mais c’est plutôt inquiétant.

 

Nous arrivons à notre hôtel situé en périphérie de Arapongas ville de cent mille Habitants.

Une femme charmante nous accueille. Elle fonctionne en whatsApp et m’envoie des messages non stop par gentillesse. Messages que bien sûr je n’arrive pas à traduire au fur et à mesure sur google traduction.

On finit par se comprendre en utilisant tout simplement le traducteur vocal !

On n’était pas bon en Espagnol mais en Portuguais, on n’est largement pire :-((

 

A coté de chaque chambre, un emplacement à l’abri pour les motos. Nous devrons pousser la Varadero qui refuse de repartir. C’est décidé, demain à la première heure, nous irons consulter le concessionnaire Honda de la ville en espérant qu’il puisse solutionner le problème.

Nous expliquons à Marli (la femme de l’accueil), que nous resterons probablement demain en raison d’un ennui mécanique.

Nous voyant scotchés ici pour la soirée, elle nous emmène quelques instants plus tard un café chaud, des toasts grillés, du fromage, du jambon, des petits gâteaux secs, rien que ça !

Le tout avec une générosité qui transpire...

 

Des situations comme celles-ci nous rappellent, s’il en était besoin, que le partage, si simple soit-il, est une composante incontournable du bonheur...

 

Vingt et un mille kms au compteur depuis le début de notre périple, il reste environ 1500 kms pour terminer le voyage.

On croise les doigts pour une solution de remise en route de Miss Varadero qui donnerait la banane aux quatre baroudeurs...

Mercredi 26 Février 2020

7h30, le petit déjeuner copieux est servi dans la grande salle centrale ; depuis, notre arrivée au Brésil, nous remarquons que les repas sont variés et bien cuisinés. Les buffets à volonté étant souvent la règle dans les endroits ou nous sommes allés.

 

Les premières impressions de gentillesse du peuple Brésilien se confirment au fil des jours.

Marli, la gérante de l’endroit est d’une incroyable bienveillance. Elle ne compte pas son temps pour échanger avec nous grâce au traducteur vocal. Ce matin c’est pour le taxi qui va emmener les amigos chez Honda ; puis pour appeler un ami mécanicien car Honda n’ouvre pas avant le début de l’après-midi, et de toute façon ne répare que les motos qu’ils ont vendues !!!

 

L’ami en question arrive avec un petit pick-up et après quelques explications données par Alain Véro, nous demande de l’aide pour charger la Varadero dans sa voiture.

 

- Mais c’est trop petit, ça ne tiendra pas !

- Si si, elle dépassera un peu mais ça devrait le faire….

 

De fait, ça tient, mais ça dépasse tant qu’assez ! On s’imagine déjà un ralentisseur mal abordé et la moto par terre.

 

- Je regarde ça dans l’après-midi et vous devriez récupérer votre machine demain.

 

Puisse le grand esprit vous entendre !

 

Pour la petite histoire et l’info de nos amis motards, une fois le contact mis, si les phares s’allument de manière normale, le démarrage se fait sans problème.

Dans le cas contraire, les phares ne s’allument pas, les deux clignotants s’allument sans clignoter et la pompe à injection ne se met pas en route !!!

 

Il est 10h30, et nous n’avons rien à faire de la journée ! Il pleut des cordes ; on se console en se disant que l’on n’est pas plus mal bien à l’abri.

Je serai le seul de la journée à tester la piscine ;-))

 

L’après-midi, certains prennent un peu d’avance sur la prochaine nuit (…), d’autres traînent un peu sur le web.

Vers 18h, Marli nous annonce que son ami l’a prévenu que nous allons bien récupérer la moto demain. Il envoie des photos de celle-ci avec les phares allumés en indiquant qu’il a trouvé la raison de la panne.

 

Les problèmes électriques n’étant pas toujours simples à diagnostiquer, nous sommes super heureux de cette excellente nouvelle !

 

Le voyage devrait reprendre son droit demain pour encore une fois, rejoindre la ligne d’horizon, aller voir de l’autre coté de la colline...

Jeudi 27 Février 2020

En début de journée, Marli nous indique que la moto devrait être là vers 9 heures.

Le voyage étant loin d’être une science exacte, on se dit, qu’elle sera peut-être là ou pas.

Pas que Marli nous mente, mais les prévisions restent… des prévisions.

 

Effectivement, 9, 10, 11, 12, 13h, quelques échanges avec le traducteur vocal pendant lesquels on nous confirme que la réparation est bien faite et que la moto va arriver ; la doyenne se fait attendre !

 

Un peu après 13 h, il est proposé à Alain de l’emmener pour aller chercher sa belle motorisée.

Vers 14h, on entend le poum poum du bi cylindres se rapprocher de nos hébergements ; yes, la voilà !

 

On peut maintenant prévoir l’étape du jour, il est quinze heures, deux cents kilomètres suffiront.

 

Peu de photo aujourd’hui, par manque de temps, et d’autre part en raison de paysages sans personnalités remarquables. Nous pourrions quasi être en France avec une alternance de culture, de bois, d’exploitations agricoles.

La densité de population de cette région du Brésil est importante et l’urbanisation (pourcentage d’habitants vivant en ville) est de 90 % !

 

Nous joignons Ourinhos dans l’état de Sao Paulo vers 18h.

La Varadero a bien marché ! Des bruits de couloirs laisseraient entendre qu’elle pourrait prendre sa retraite dans un proche avenir ;-))

 

En remontant vers l’Équateur, le coucher de soleil se fait de plus en plus tôt malgré l’été. Ce soir, c’est 18h50 !

 

L’hôtel est à coté d’une place ou il y a plusieurs restaurants. Aucun n’est en dur, ce ne sont que des remorques aménagées pour burgers, frites et autres menus de Fast-food.

Leurs présences ici doit être permanentes en raison des températures toujours clémentes, on les retrouve sur Google Maps.

On dînera dans l’un d’entre eux ou l’on nous servira un Burger énorme servi dans un sac en plastique sans couvert ; on aurait préféré avec !!!

 

En soirée, on reçoit un mail du transitaire nous indiquant la prise en charge des motos le 13 Mars.

Ayant des billets retour au 17 Mars Carthagène en Colombie pour Nantes, il nous fallait retourner là-bas de Sao Paulo après avoir laissé nos machines.

Seulement voilà, le billet est moins cher pour revenir directement de Sao Paulo sur Nantes que de retourner en Colombie ; tout en nous évitant un vol !

Le choix est vite fait, le retour est maintenant panifié le 15 Mars à Sao Paulo pour une arrivée à Nantes à 10H45 le 16.

 

Il nous reste encore deux semaines à profiter de l’Amérique du Sud !

Vendredi 28 Février 2020

Le départ se fait sous un ciel bleu, c’est toujours mieux pour le moral. Environ 415 kms afin de dépasser Sao Paulo la mégapole du Brésil.

Nous avons choisi de faire l’impasse sur cette ville de douze millions d’habitants et de six millions de voitures !!!

Nous resterons quelques jours à Rio de Janeiro à notre avis plus remarquable.

 

Les péages sont fréquents au Brésil, et les motos paient ou pas…

Sur la ligne d’horizon, le ciel azur laisse progressivement la place à des nuages jusqu’à disparaître.

La pause au bout de 300 Kms se fait dans un restaurant ou l’on paie au poids ; 1,60 € les cent grammes.

Bien sûr, les assiettes que l’on vous donne sont juste immensément grandes !

Sao Paulo est à 70 kms, et déjà la circulation est devenue plus dense.

 

Après la pause déjeuner, les tenues de pluie sont sorties des bagages pour ne plus y retourner avant notre arrivée à Aruja.

La traversée de Sao Paulo nous vaudra une heure de fort ralentissement sur des trois fois trois voies dans le même sens ; ou vous avez bien lu, neuf voies dans la même direction.

Entre les panneaux indiquant que l’une d’entre elles est interdites aux motos, les deux roues de petites cylindrées roulant à tombeau ouvert entre les files, le coup d’œil dans le rétro pour voir si les amigos sont toujours là, le suivi du GPS pour ne pas se tromper de direction, la pluie qui tombe sans discontinuer et diminue la visibilité, on est plutôt bien occupé :-((

 

Vers 17h, on est heureux de rentrer les motos dans un garage au sec. L’accueil à l’hôtel est juste extraordinaire, je n’exagère pas. L’une des employés est trop heureuse de recevoir des Français et fait des pieds et des mains pour que le moment nous soit des plus agréables. Elle prépare un café, nous apporte de quoi nous restaurer, échange avec nous pendant un long moment. Sa joie de nous recevoir en est presque gênante. On ne vaut pas une telle attention ! Que de dévouement pour des voyageurs qui ont juste la chance de pouvoir aller ou bon leur semble !!!

 

A ce sujet, depuis des décennies ou l’on voyage dans de nombreux endroits, je n’ai pas en mémoire un seul moment ou notre nationalité a attiré l’agressivité de nos hôtes. Il faut en être conscient, la France a globalement une belle image dans le monde.

 

Demain soir, Rio de Janeiro sera pour quelques jours notre camp de base. Des endroits mythiques nous y attendent :-))

Samedi 29 Février 2020

Debout ce matin vers 06h20, la dame d’hier soir est là à préparer le petit déjeuner. Encore trop contente de me voir, ça devient gênant ! Je pourrais prendre dix cafés et deux kilos de pâtisserie, elle ferait toujours le maximum !

Alors forcément, un échange avec notre ami google traduction s’installe. Dans quelques années, on aura même plus besoin d’apprendre les langues...

Elle nous prévient de l’extrême dangerosité de la ville de Rio ; sûrement une part de vérité, mais vous avez remarqué, on se méfie toujours de l’inconnu quel qu’il soit…

 

Sur la météo, une bonne nouvelle, on sera épargné par la pluie au moins dans la matinée. Environ quatre cents kms à parcourir pour rejoindre Rio, c’est notre dernière « grosse » journée de route.

 

Contrairement au reste de l’Amérique du Sud, les radars sont bien présents au Brésil, et on y fait attention  ; les motos doivent repartir du territoire !!!

 

Aujourd’hui Samedi 29, le carnaval est terminé depuis une petite semaine mais une dernière soirée de parade organisée sur l’une des principales avenues de la ville nous vaudra un premier plantage. Monsieur GPS toujours présent, nous rend encore une fois un service bien appréciable !

Comment on faisait avant ???

 

En soirée, on se rend à l’endroit ou doit avoir lieu ce dernier défilé. L’accessibilité à celui-ci est en fait réservé aux possesseurs de places.

Plus de guichet de vente, seulement des Brésiliens qui vendent au noir diverses places dont on ignore les prix réels ainsi que les possibilités offertes par celles-ci.

A voir des autochtones s’énerver entre eux à ce sujet, on se dit que nous sommes les pigeons rêvés pour ces vendeurs de rue.

Nous aurons tout de même la chance de pouvoir voir quelques magnifiques chars d’assez près ; n’ayant rien prévu à ce sujet, c’est juste du bonus :-))

Nul doute que participer aux cinq jours de festivités doit être extraordinaire !

 

Une averses tropicale viendra clôturer cette première soirée dans la deuxième ville la plus peuplée du Brésil.

Demain les prévisions météo sont très arrosées, on pourrait bien se faire une journée repos ;-))

Dimanche 01 Mars 2020

Malgré une météo pourrie et la journée de repos envisagée hier, on se dit vers 10h30 que l’on va peut-être décoller des chambres. Nous sommes situés dans le centre de Rio et quelques incontournables sont à portée de marche à pied !

 

Les ponchos plastiques achetés un € hier nous sont d’un grand secours. Dans les rues, les derniers fêtards du carnaval déambulent en bandes bruyantes et quelquefois arrosées ; ici, pas ou peu de pudeur, que vous soyez bien fait ou que la nature vous ait beaucoup moins gâté…

 

La Cathédrale métropolitaine au look extérieur ingrat mais parée d’immenses vitraux de 60 mètres à l’intérieur, le magnifique théâtre municipal, le parc de Cinélandia, le passeo publico premier jardin public d’Amérique du Sud, l’escalier Selaron fait avec des carreaux de faïence venant de 120 pays différents, la baie de Rio proche de l’aéroport sont nos curiosités de la journée. Le ciel restera gris et la pluie tombera sans discontinuer… Alors forcément, les photos manquent d’éclat :-(

 

Dans l’après-midi, plus personne dans les rues, à part quelques endroits ou les derniers carnavaliers prennent encore un verre, nous sommes les seuls piétons.

 

Les commerces sont tous fermés, ici on respecte le repos dominical.

Nous avons une sensation bizarre en marchant dans la troisième ville d’Amérique du Sud qui dans certains quartiers est ville morte !

Le carnaval terminé, c’est le calme après la tempête !

Les impressions demain Lundi seront probablement différentes

 

Pas moins de vingt kms à déambuler dans cette mégapole nous montre aussi un coté moins reluisant que les paillettes du carnaval. Les mendiants, les sans abris sont nombreux, et la propreté laisse à désirer dans de nombreux endroits. Le long de l’avenue du président Vargas dans les parties abrités devant les commerces, ils sont des dizaines couchés à même le sol ; l’humidité, la crasse, la promiscuité, les odeurs laissent entrevoir un jour le jour insupportable.

 

Je ne peux m’empêcher de me poser des questions sur le parcours de ces pauvres gens.

 

En rentrant à l’hôtel, nous ne trouvons pas de restaurant ouvert (...), c’est à la réception que nous avons la possibilité de commander un plat chaud qui accompagné d’un bière bien fraîche sera le bienvenu.

 

Certains dans la rue, n’ont pas cette chance là !

Lundi 02 Mars 2020

Depuis notre arrivée sur Rio, le temps ne change pas, c’est pluie et grisaille du matin au soir !

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En attendant des jours meilleurs pour le Christ Rédempteur et le pain de sucre, nous occupons les journées à visiter et découvrir des curiosités de Rio intra muros.

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Nous commençons aujourd'hui avec une célèbre  bibliothèque construite au 19 ème par une association d’immigrés Portuguais.

A l’extérieur, l’édifice majestueux ressemble aux autres bâtiments coloniaux du centre de Rio.

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En entrant dans le cabinet royal de lecture, on est ebahi par les ornements spectaculaires en ayant l’impression de se retrouver plongé dans l’univers de Harry Potter. Ce bijou néogothique avec ses 350000 livres dont certains très anciens est la plus grande collection d’œuvres en langue Portugaise en dehors du Portugal.

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Ensuite, nous irons prendre le Tramway de Santa Térésa ouvert en 1875, ce qui en fait l’un des plus vieux du monde. Il fut pendant de longues années le seul tramway urbain au Brésil.

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La gare d’arrivée est non loin des Favelas d’où la vue est très typique. Ici, les constructions à flanc de montagne sont d’une concentration inconnue en France avec des situations de pauvreté que l’on peut imaginer facilement.

Le déjeuner se fait sur une terrasse de restaurant ayant une belle vue circulaire sur ces quartiers.

Encore une fois, on se sent du bon coté de la barrière…

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Une usine de chocolat désaffectée, investie en partie par des artistes prolonge cette journée bien humide.

Un taxi nous y emmène. La circulation est assez fluide en plein centre de Rio, ce qui laisse entrevoir que la majorité des Brésiliens n’ont pas les moyens d’avoir leur propre véhicule.

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Le lieu est improbable, on y trouve des ateliers de poterie, de textile, de peinture, une bibliothèque, une exposition de meubles en bois au milieu de cette immense usine à six niveaux ou quelques machines sont restées après l’arrêt de l’activité. Ici l’esprit bohème est bien présent.

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Demain, on déménage pour aller vers la célèbre Copacabana, l’un des endroits les plus animés de Rio…

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Soleil si tu montrais le bout du nez, on ne serait pas faché...

Mardi 03 Mars 2020

Il fait sec ce matin, si si ça arrive à Rio (…).

 

Le GPS est programmé sur le site du Christ Rédempteur incontournable de Rio. Avant le départ, contrairement à l’habitude, je ne fais pas de contrôle de la route emprunté ; bien mal m’en a pris !

 

On se retrouve sur une route pavée, entrant dans les quartiers pauvres, dont la pente est inimaginable.

Je ne vais pas vous donner de chiffre mais pour le sûr, bien supérieure à trente pour cent, à tel point que la roue avant a tendance à fortement délester !!!

Pas le temps de regarder le GPS et assurer que pilote et passager restent sur leur cheval, je m’arrête comme je peux à un embranchement après un virage. Alain s’arrête aussi… comme il peut !

Je comprend mieux le regard des Brésiliens étonnés de nous voir emprunter cette rue avec nos montures.

 

On décide de rebrousser chemin et prendre les grandes avenues plus sécurisantes !

Il ne reste plus qu’à faire demi-tour sans mettre la cabane sur le chien !!! Un peu d’aide de Dedette et Véro et le tour est joué. A peine plus d’un quart d’heure que l’on est parti et on sue déjà sous le casque…

 

Nous changeons le programme et décidons plutôt de prendre notre appartement en premier lieu.

Copacabana fait plus riche que les autres quartiers visités précédemment. C’est une station balnéaire très connue des Brésiliens et… du reste du monde !

 

Dans l’après-midi, en se dirigeant vers le pain de sucre, nous découvrons une plage dont la réputation n’est pas usurpée.

De l’espace, un sable superbe, une mer agrémentée d’écume provoquées par les vagues puissantes, de petites montagnes entourant l’endroit, un remblai animé de nombreux commerces et de commerçants ambulants, tout y est pour y passer un excellent moment.

En jetant un œil sur le net, on y apprend qu’elle est considérée comme l’une des plus belles plages du monde et qu’elle est surnommée la princesse des mers, rien que ça !

On y est et ça fait plaisir…

 

Après quelques kilomètres, nous arrivons au départ du téléphérique qui nous emmène au sommet du pain de sucre. Ce pic granitique culmine à 396 m d’altitude et permet d’avoir une vue sur toute la baie de Rio.

Vous m’avez souvent entendu dire qu’un récit de voyage ne doit pas être qu’une suite de jolies impressions sur les paysages découverts.

Là, je suis désolé, mais je ne peux m’empêcher de dire qu’au sommet de cette montagne la vue sur cette baie réputée est vraiment exceptionnelle. Il manque toujours un ciel bleu, mais l’horizon est tout de même dégagé.

En voyageant de manière régulière, certains souvenirs passent à la trappe. Cette baie comme celle de Cape Town en Afrique du Sud restera à jamais gravée dans nos mémoires !

 

En rentrant, la pluie nous accompagne à nouveau mais le principal est dans la poche, le sac à dos des souvenirs s’est à nouveau enrichi de belles images.

 

Elle est pas belle la vie !

Mercredi 04 Mars 2020

Les prévisions météo étant bonnes pour les prochains jours, nous décidons de repousser à demain notre visite de la statue du Christ rédempteur situé au sommet du Corcovado.

 

Aujourd’hui, c’est temps ‘libre’.

Nous faisons les amigos et nous une journée solo, chacun de son coté. Dedette et moi, sortons la moto et faisons un petit tour vers vers le Corcovado afin de voir s’il existe des parkings ; nous sommes arrêtés pendant l’ascension, avant les guichets ou il est possible de prendre les tickets. Beaucoup d’offres pour aller voir cette statue, mais il n’est pas toujours facile de s’y retrouver.

Nous ferons le point ce soir à l’appartement...

 

Les amigos avaient décidé de leur coté de visiter le jardin botanique ; en regardant quelques infos sur le sujet, on se dit que l’idée n’est pas bête et que nous allons faire de même.

Avant cela, on fait une petite ballade dans la forêt de Tijuca, la plus grande forêt urbaine du monde.

 

Ces deux endroits nous enchanteront ! La nature tropicale est d’une puissance étonnante et l’on ne peut être qu’admiratif devant toute cette diversité.

Les clichés sont encore un peu trop nombreux mais comme dit souvent Dedette, on ne reviendra probablement pas !

 

Vers 15h30 pendant le déjeuner, je me dis que la moto est garée dans un endroit non réservé aux deux roues et qu’aucun Brésilien ne fait de même :-(

En revenant à son emplacement, j’avoue que j’ai imaginé un moment un envoi à la fourrière. En arrivant sur les lieux, l’Africa Twin nous attend bien sagement, ouf !!!

 

Nous profitons d’un petit tour sur le remblai pour vérifier un endroit ou l’on peut acheter les tickets pour le Corcovado et y prendre le bus qui nous y emmènera.

 

On prend pour la première fois dans un bar le long de la plage une noix de coco. Surpris que le jus qui en sorte soit incolore ; après prise de renseignements sur le sujet, nous apprenons qu’il y a l’eau de coco naturelle,  et le lait de coco qui lui est mixé mécaniquement avec la chair de la noix et en conséquence n’existe pas en l’état à l’intérieur du fruit !

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On se couche toujours moins bête que l’on ne se lève le matin ;-))

 

Demain, nous irons voir le très célèbre Christ Rédempteur déclaré en 2006 nouvelle merveille du monde !

Jeudi 05 Mars 2020

7h 30, nous sommes à pied d’œuvre sur le remblai de la plage, pour rejoindre le kiosque vendant les tickets du Christ Rédempteur.

 

Déjà, certains jouent déjà au volley sur la plage tandis que d’autres font leur footing sur la piste cyclable.

Le temps n’est pas encore totalement dégagé, et à priori la statue a encore la tête dans les nuages…

Peu d’attente sur place, et vers 8h30, un bus nous emmène vers le haut du Corcovado le sommet de 710 m ou l’une des merveilles du monde siège !

 

Arrivés sur les lieux, le ciel s’est dégagé. Majestueux est le qualificatif le plus adapté pour décrire le Christ rédempteur de Rio !

De mon avis, il se dégage de cette statue une réelle bienveillance. Pas de notion de souffrance tellement souvent véhiculée dans nos églises et autres bâtiments religieux.

Pas surprenant, que cet endroit fasse partie des plus célèbres du monde.

 

Les visiteurs y sont nombreux mais on peut sans problème circuler sur le site. Nous voyons la baie de Rio sous un autre angle que celui du pain de Sucre ; les deux endroits sont complémentaires et… incontournables !

 

C’est tout heureux que nous reprenons le bus pour un retour à Copacabana ; comme on dit de temps en temps : ça, c’est fait ;-))

 

En arrivant à l’appartement, nous devons commencer à nous occuper du transport des motos, les virements au Brésil n’étant à priori pas des plus simples. Je vous passe les détails mais une histoire de délai de transmission des fonds est venue se greffer sur la procédure…

 

En se baladant dans Copacabana, nous remarquons que les Brésiliens(ennes) sont nombreux(ses) à être tatoués(es). Cet art de décoration du corps est présent dans de nombreux pays, mais particulièrement ici.

A voir la musculature de certains, le body building doit être pratiqué de manière assidu voir la prise de produits dopants !!!

 

Demain, nous quitterons Copacabana pour descendre vers le Sud. Dans moins d’une semaine, nous serons à Santos pour planifier l’envoi de nos chevaux d’acier !

Vendredi 06 Mars 2020

Adieu Rio, Copacabana, nous entamons aujourd’hui notre descente vers Santos le port d’embarquement de nos motos.

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260 kms le long de la cote Atlantique nous emmènent à Parity, station balnéaire bien connue. Une partie du parcours nous fait longer la côte Atlantique et les points de vue du bord de mer découpé sont bien agréables.

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On aurait pu s’arrêter de temps en temps pour des jolies prises de vue mais j’avoue que la fainéantise avait pris un peu le dessus et l’on s’est juste laisser aller à admirer le paysage, la végétation tropicale et, ça c’est moins drôle… repérer les nombreux radars sur la route.

Pas possible de faire cinq kilomètres sans un ou deux spécimens !!!

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Le restaurant ou nous dînons accueille un groupe Brésilien de percussion ; un peu surpris qu’aucun applaudissement viennent accompagner la fin de leur morceaux. Ce n’est probablement pas la coutume ici !

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Demain, nous changeons de moyen de locomotion et prenons le bateau pour visiter les environs maritimes de Parity.

Le traditionnel tri des photos du soir sera sûrement plus long que celui d’aujourd’hui ;-))

Samedi 07 Mars 2020

Parity possède un vieux quartier typique qu’il nous faut traverser avant d’aller à l’embarcadère pour monter dans notre bateau réservé à l’hôtel hier.

Les rues sont pavées grossièrement avec les lests des bateaux qui naguère venaient chercher des marchandises dans cet ancien port de commerce.

Quelques rues sont nettoyées naturellement par les marées !

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Avant d’arriver au ponton d’embarquement, je pensais naïvement qu’il y avait peu de bateaux tel que le notre et qu’il n’y aurait pas affluence. Sur place, sur au moins deux cents mètres, de chaque coté, des dizaines attendent leurs passagers qui eux, sont là par centaines !!!

Les navires sont à l’ancienne conçus comme de grands voiliers, mais dans le cas présent fonctionnant avec un moteur.

Le notre porte le nom Paz e Amor, Paix et amour, tout un programme ;-))

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Vers 11h30, nous voilà en mer pour une ballade jusqu’à 17h. La promiscuité de notre départ disparaît rapidement quand chacun des bateaux commence à suivre sa propre voie. Le temps est idéal, nous sommes sur le ponton supérieur abrités du soleil par une toile en forme de canadienne.

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Je n’ai jamais navigué au sens propre du terme, et me suis souvent posé la question du ressenti lors de longues traversée au milieu des océans. Peut-être dans une autre vie :-))

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Aujourd’hui, nous rejoignons au fil de la journée, trois criques ou nous pourrons nous baigner dans une eau à 25 degrés, la bonne mesure !

17 h comme prévu, nous mettons le pied sur la terre ferme. La passerelle pour rejoindre le ponton serait juste… interdite en France. Pente improbable, crochets d’arrimage manquants, stabilité toute relative, personne n’est tombé à l’eau :-))

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Vers 22h, des détonations nous font penser à des tirs d’arme à feu ; peut-être seulement des pétards puissants ?

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Nous sommes Samedi soir, dans la nuit, la musique des restaurants et autres bars ne s’éteindra que vers quatre heures ; nous sommes bien au Brésil !!!

Dimanche 08 Mars 2020

Je commencerai par un rétablissement de vérité concernant le compte-rendu d'hier. Alain Véro nous ont confirmé que les détonations entendues hier soir étaient bien celle de pétards et autre feu d'artifice. Voilà qui est dit :-) 

 

Avant de rejoindre Santos, nous profitons de la côte Brésilienne ou de magnifiques plages accueillent les Brésiliens lors des week-end ou congés.

Aujourd’hui, nous sommes Dimanche, c’est comme en de nombreux pays, jour de repos et le trafic est assez dense.

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Les stations balnéaires traversées sur les 130 Kms parcourus aujourd’hui, sont nombreuses et animées.

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La vigilance est toujours de mise concernant les radars et autres postes de police. Malgré cela, les deux roues roulent plutôt vite et doublent ras les véhicules. Ici comme en de nombreux pays, on ne change pas de trajectoire sans précaution…

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Dans le petit resto ou nous déjeunons, les toilettes sont une fois de plus sujet à commentaire. Là, celles des hommes ferment par une porte accordéon à laquelle il manque les deux tiers (voir photo) !!! Bien souvent, vous faite vos ‘affaires’ sans possibilité de fermer la porte…

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Caraguatatuba est notre ville étape. Dans le quartier ou nous avons loué un charmant gîte, les maisons sont protégées par des barbelés, des clôtures électriques, des caméras, rien que ça. On se dit qu’il doit tout de même y avoir un vrai sujet sur la sécurité...

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Demain, on joue les touristes de stations balnéaires, après une grasse mat bien sûr ;-))

Lundi 9 Mars 2020

Il ne reste qu’un gros deux cents kms à faire avant le port de Santos ou le rendez-vous est pris Vendredi matin à 9h 30 pour y déposer les motos.

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Nous avons décidé de rester une journée plus à Caraguatatuba (je n’arrive pas à le retenir celui-là!) en raison d’un gîte juste extraordinaire : imaginez plusieurs maisons en mitoyenneté quasi toutes inoccupées, un parking carrelé gardé, un piscine pour nous seuls, et pour finir une terrasse couverte pouvant accueillir de vingt à trente personnes ou nous sommes … quatre.

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On vous l’accorde, ce n’est plus vraiment l’aventure, mais on va dire que les quatre compères l’ont bien mérité ;-))

Alors ce matin, on a fait un petit café, deux petits cafés, trois…. Une b…. deux b…. un nettoyage moto et puis on était à l’heure de l’apéro ! C’est dingue comme on arrive facilement à se laisser à la paresse...

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Le temps prévu pour les prochains jours est grand soleil. On essaiera d’en mettre un peu dans les bagages, il paraît qu’il en manque cruellement dans notre beau pays... 

Mardi 10 Mars 2020

Les Amigos partent faire un tour à pied, de notre coté nous reprenons notre cheval rutilant !!!

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Je vous ai parlé hier du nettoyage de la moto, il est de bon ton d’apporter des véhicules propres dans les entrepôts d’un transitaire. Cela ne nous est pas demandé comme dans d’autres pays, mais c’est plus respectueux pour les employés sur place ; une chance pour nous, il n’y a pas d’eau prévue avant la livraison Vendredi.

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Caraguatatuba dispose d’une grande plage  aménagée, avec en fin de remblai toute une autre partie, restée sauvage mis à part quelques commerces de bouche espacés.

La mer, du sable, plus de cent mètres d’herbe verdoyante, et quelques tables pour accueillir les touristes, nous sommes bien loin du remblai de certaines de nos stations balnéaires.

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Nous passons tout un moment dans cet endroit à discuter autour d’une Brahma, célèbre bière Brésilienne.

On ne se lasse pas de ces moments délicieux ou l’on parle du chemin parcouru, des projets et dans le cas présent du plaisir que nous allons avoir à retrouver famille et amis ; savoir partir pour mieux revenir !!!

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Le Brésil est un pays seize fois plus grand que la France et accueillant treize fois moins de touristes.

D’où, mis à part quelques incontournables du pays comme les chutes d’Iguazu en fait un territoire sous exploité en matière de tourisme ! Ce qui, ne nous en cachons pas, nous va bien…

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En France, ce n’est pas politiquement correct, mais rouler en short et t-shirt entre trente et cinquante km/h, avec une brise à 28 degrés au bord de l’Atlantique est juste savoureux à souhait.

Dans ces moments, le Carpe Diem prend tout son sens…

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Un peu abordé lors de notre arrivée au Brésil, l’impression sur la gentillesse de ses habitants s’est confirmée au fil des jours.

En fin d’après-midi, lors d’un achat dans un commerce d’habillement, nous échangerons de manière très chaleureuse avec la gérante (merci au logiciel de traduction !). Son père est Brésilien et sa mère… japonaise !

Avant de rentrer au gîte, c’est avec une autre vendeuse que l’échange se fera sur le thème du voyage. Son mari prend sa retraite dans trois ans et leur projet est de partir sur un voilier pour un long voyage.

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Rêver d’un ailleurs, d’évasion, de liberté, pour une parenthèse dans nos vies quelquefois étriquées est présent dans la majorité des esprits des hommes, consciemment ou… inconsciemment !

Mercredi 11 Mars 2020

Un dernier au revoir chaleureux avec le gestionnaire du gîte et nous voilà sur la route de la côte vers Santos.

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Je vous exprime de temps à autre notre plaisir de chevaucher le nez au vent. Ben, aujourd’hui, pas vraiment :-((

Entre les ralentisseurs et radars en nombre, la chaleur moite, le trafic dense, les paysages de côte cachés par la forêt tropicale, le menu de notre dernière étape est plutôt subi qu’apprécié !!!

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Nous nous arrêtons dans un resto à la déco coquillages marquée mais sans mauvais goût contrairement à la douzaine d’huîtres commandées ! Celles-ci ont la même chair qu’en France à l’énorme différence près qu’elles n’ont aucune saveur. J’ai pensé à mon ami Fafa fan de ces célèbres mollusques marins.

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Du coté de notre arrivée sur Santos, nous devons prendre un bac ou nous patientons un temps certain jusqu’au moment ou Alain me fait remarquer que les petits deux roues prennent sur le coté gauche et avancent sans problème. Bien lui en a pris, quelques minutes plus tard nous avons embarqué !

Merci l’amigo !

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Le remblai est celui d’une grosse agglomération et les immeubles de grande taille sont légion.

L’appartement réservé pour nos dernières nuits au Brésil est juste immense. La propriétaire, très à l’écoute nous propose de s’occuper de la réservation des billets de bus pour l’aéroport dimanche ; elle est pas belle la vie !

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Demain c’est le tri des bagages afin que les motos soient fin prêtes pour vendredi matin.

Jeudi 12 Mars 2020

5 h50, me voilà déjà à pied d’œuvre pour faire l’un des derniers résumés de notre aventure !

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La gérante de l’appartement nous avait dit passer vers 9h30 pour nous donner la réservation de billets de bus afin se rendre à l’aéroport de Sao Paulo dimanche. Ne la voyant pas venir à l’heure prévue, après lui avoir envoyé un message, nous commençons nos propres recherches pour ces prises de tickets.

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Pas de nouvelles vers 11h, Dedette et moi montons une dernière fois sur l’Africa Twin qui n’a jamais été près aussi près d’un mois de congés, dans l’obscurité d’un container de vingt pieds !!!

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Nous prenons la direction de Isis Transport l’endroit ou nous devons nous rendre demain avec Alain pour y laisser les machines ; une manière de s’assurer du temps approximatif de trajet afin d’être à l’heure au rendez-vous. L’aller se passe sans problème, le retour un peu moins ; des échangeurs un peu compliqués m’enverront quelques kms sur l’autoroute de Sao Paulo, malgré une attention soutenue sur l’écran du Garmin...

Ce qui me fait penser à notre futur voyage en Roumanie ou chaque  pilote devra en cas d’éclatement du groupe, être équipé d’un précieux GPS!

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En revenant vers Santos, on se fait une fois de plus la réflexion suivante :

L’homme n’est pas fait pour vivre dans ces mégapoles, bruyantes, polluées, au trafic dense ; que de chance avons-nous de vivre dans une région sans d’immense agglomération !

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Un arrêt à la gare routière nous apprendra qu’il faut les passeports pour réserver le bus (…). On y reviendra cet après-midi avec ceux d’Alain Véro.

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Vers 15h, en passant la porte de l’appartement, nous tombons sur la gérante accompagnée du même homme qu’hier. Après quelques échanges, elle propose de nous emmener en voiture à la gare routière afin de nous aider dans notre démarche. Au risque de se répéter, son envie de nous rendre service, transpire.

Bien sûr, la demande est simplifiée en sa présence, et en nous laissant au pied de l’immeuble, elle refuse catégoriquement un geste financier. Le voyage passe par les grands espaces mais aussi par ces moments de petits bonheurs qui réchauffent le cœur.

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En soirée, pour la première fois depuis quatre mois, on regarde un film sur l'ordinateur. C'est  ‘Le permis’ film Français de 1973.

Rien d’extraordinaire, mis à part la fraîcheur d’une époque envolée dans notre société moderne, ou tout doit être cadré et légiféré...

Vendredi 13 Mars 2020

Vendredi 13, pour un optimiste, c’est plutôt une bonne date ; de plus, c’est la date de notre mariage à la mairie !

De ce coté là, il y a pire ;-))

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Et bien, ce sera aussi le jour ou nous rendons chez Phoenix Logistics pour laisser Miss Varadero et Africa Twin. Sans trop savoir pourquoi, on a toujours une certaine tension dans ces moments là.

Demain, on est samedi, c’est week-end et dimanche, on sera dans l’avion ; il ne faut pas le grain de sable qui enraye l’enregistrement des machines.

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Marcello avec qui nous échangeons depuis le début, est là, il parle Anglais ce qui facilite grandement les choses.

Les motos sont installées à l’abri dans un entrepôt, nous laissons les clés pour contrôle des bagages

La mise en container se fera après le passage des douanes Jeudi prochain qui donnera le feu vert (nous l’espérons!!!) pour le chargement et l’arrimage.

Çà, c’est pour la partie matérielle ; il reste maintenant l’administratif avec un passage chez le notaire pour une procuration en faveur du transitaire.

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Nous déjeunons avec Marcello avant ce rendez-vous dans un restaurant ou on paie au kilo.

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Au Brésil, les notaires sont beaucoup plus souvent sollicités qu’en France pour des procédures diverses et variées ; Marcello nous explique que ces obligations ont été mises en place afin de diminuer les malhonnêtetés auparavant nombreuses dans le pays…

Leurs bureaux ne sont pas non plus les mêmes. Aujourd’hui, c’est à un guichet vintage que l’un d’entre eux s’occupe de la procuration ; dans le cas présent, pas de confidentialité et la sensation d’un travail à la chaîne.

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Nous finissons au bureau de Marcello pour les derniers documents. Il nous tiendra informé au fil de l’eau de l’avancée de ce transfert.

Il est souriant, professionnel, ouvert ; lorsque nous quittons son immeuble, nous sommes plutôt heureux du déroulement de la journée.

Nous le solliciterons probablement pour notre voyage Coletum fin 2022 ;-))

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Il est environ 15h, nous sommes piétons !!!

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En soirée, une ballade à pied sur la plage immense de Santos clôturera cette avant dernière journée Brésilienne

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Vers 21h15, Marcello m’envoie un whatsapp en m’indiquant qu’il mange en ville avec un ami parlant le Français. Sur ce coup là, je ne suis pas très courageux pour ressortir et décline l’invitation sans un arrière goût de regret.

On ne suit pas toujours le précepte :

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Ton cœur est libre, ai le courage de le suivre...

Samedi 14 Mars 2020

Les meilleure choses ont une fin, demain soir, si tout va bien, nous aurons quitté le sol Brésilien.

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Pas de mauvaises nouvelles aujourd’hui concernant nos vols ; ils sont à priori maintenus ! La famille et les copains, il vous faudra à nouveau nous supporter ;-))

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Les 4,5 Kms qui nous séparent de l’hôtel se fond à pied, en début d’après-midi. Celui-ci se trouve à coté du musée du café que nous ne manquons pas de visiter dans ce pays premier producteur mondial.

Le net indique le chiffre de 500 Milliards de tasses de consommation à l’année !!!

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Malgré notre incompréhension des textes explicatifs, il est assez facile à deviner que les conditions de vie des employés de cette filière n’ont pas été très confortables et bien rémunérés ; l’histoire se répète en de nombreux domaines… Que de vies de labeur « récompensées » par une mort précoce !!!

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Nous sommes samedi après-midi et comme à Rio le même jour, les rues sont vides et tous les commerces fermés ; ça ne va beaucoup nous changer en arrivant en France…

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Ce soir, on joue les touristes de base, ce sera buffet à l’Ibis dans lequel nous dormons cette nuit.

On a une excuse, il est situé juste à coté de la gare routière ou nous devons prendre le bus demain matin !

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