
Collection d'horizons
Tour du monde
10 Mars 2025
Je profite d’une partie de la matinée pour préparer la vidéoconférence, pour la classe de cinquième, qui aura lieu le 21 mars. On apprécie cet hôtel que nous connaissons malheureusement bien (…) jusqu’à midi. L’emploi du temps de l’après-midi se résume à recevoir des dates possibles du départ de la Malaisie, à partir de 15h. Ensuite, je pourrais acter la location de la moto en Thaïlande qui sera une porte ouverte sur la renaissance de l’aventure.
En partant de Kuala Lumpur, on brasse un peu de vent pour aller à la station essence. En repartant, on se rend compte que la climatisation ne fonctionne plus et… que la température du liquide de refroidissement est beaucoup trop haute. Décidément, la mécanique est fâchée avec nous en Malaisie !
Pas possible de continuer comme ça en risquant de casser un joint de culasse, c’est retour à l’agence de location. Là, le changement de véhicule se passe sans problème, on vient seulement de perdre l’essence mis dans le réservoir de celle que nous laissons… Bon à 0,44 centime d’Euro le litre, c’est moindre mal.
Après ces péripéties, une heure après notre départ de l’hôtel, le GPS nous fait repasser devant :-((
Un détail bien agréable non mentionné depuis le début de notre présence en Malaisie, les tarifs sont les mêmes pour les autochtones ou les touristes. Pour ne prendre que deux exemples, ce n’était pas vraiment le cas en Inde ou au Pakistan...
Arrivés sur Klang, on refait le tri des bagages pour les semaines qui vont suivre. Le nécessaire est trop, il nous faut emporter le ‘’strict nécessaire’’.
Les dates de départ possibles du pays n’arrivent pas et Bernard nous indique qu’il ne peut encore nous les donner. Je vous parlais de patience en Inde, il nous en faut aussi en Malaisie…
De la fenêtre de la chambre du Sunjoy9 de Klang, on regarde la pluie tomber à verse en rêvant presque qu’elle dégouline sur les visières de casques en mouvement…


11 Mars 2025
Youpi !!!
Bernard nous envoie un message en début de matinée pour prévenir de l’arrivée de la dépanneuse qui va prendre en charge le Sauvage jusqu’à l’entrepôt.
Voilà le pays où j’aurais fait le moins avec une de nos motos ; environ quatre cents mètres avant la casse !
On imagine déjà quelques améliorations pendant la réparation ou le changement du moteur ;-)
En échangeant avec Bernard, il m’informe que nous pouvons quitter le pays quand nous voulons, qu’il s’occupera de tout sur place.
- Mais Bernard, hier tu nous disais qu’il nous fallait attendre que tu ais trouvé le container à partager !
- Je vais m’en occuper sur place, vous pouvez reprendre le voyage. Vous signerez les documents avec le portable, ces spécimens sont reconnus au niveau légal.
Alors ça, c’est un ‘’ youpi mental ‘’ bien agréable…
Les premières occupations vont être de louer le prochain cheval et réserver les billets d’avion !
Petit détail concernant la circulation, la remontée en inter files des deux roues est faite sans ralentissement et en conséquence avec une confiance aveugle envers les automobilistes qui ne doivent pas manquer d’avoir en permanence les yeux sur les rétroviseurs !
Fin de matinée, on enlève les éléments permettant d’obtenir un volume moins important de la caisse. Nous retirons aussi la roue de secours avec son support qui fera passer, on le saura après, de 11 m³ à moins de 10 m³. La facture s’en trouvera un peu allégée !
Comme la dernière fois, nous déjeunons dans le restaurant fruit de mer, où nous “arroserons” la dernière étape du Sauvage sur ce long voyage…
Début d’après-midi, nous aurons la chance de suivre toutes les étapes de la création de la caisse.
Le side-car sera beaucoup mieux protégé qu’en partant d’Inde.
Peut-être un peu trop de photos mais elles donnent une bonne idée du travail réalisé et puis un souvenir pour les propriétaires !
Pendant ce temps, je réussis sur place à réserver une Honda CB500X équipée bagagerie pour le 15 Mars :-)
En soirée, les billets d’avion vers Bangkok sont réservés pour un départ le 13 Mars, le renouvellement effectué pour l’assurance santé, l’achat de l’Esim Thaïlande dans la foulée.
Yannick mon frère, me disait dernièrement :
‘’ Petite pensée face à la casse moteur…
Mais le vrai moteur du voyage, vous l’avez en vous ’’.
Vous l’entendez ?
Ça ronronne toujours à l’intérieur…









12 Mars 2025
Petit détail oublié hier concernant le retour du Sauvage, la mise en caisse est liée au fait de partager le container avec d’autres marchandises de diverses catégories. Cela offre l’avantage de payer moins cher le transport avec l’inconvénient de mettre quelquefois plus longtemps à trouver les clients qui compléteront le chargement.
Tout cela est maintenant dans les mains de Bernard qui nous informera de la suite du long voyage qui attend le Sauvage.
Autre sujet sur l’hygiène en Malaisie et dans les autre pays d’Asie traversés, il n’est quasiment pas utilisé de papier toilettes… aux toilettes !
Une alimentation en eau permet de rincer à volonté sans irritation et à mon humble avis de manière plus efficace. Pendant le confinement Covid, les médias nous présentait le stress du manque éventuel de papier toilettes, en Asie, cela devait être le dernier de leurs soucis !
Sur les grands axes autour de la capitale, les énormes panneaux publicitaires en écrans ou affiches pullulent. Le ‘’consommer, consommer, consommer’’ n’a rien à envier à nos sociétés occidentales !
Nous profitons de cette dernière journée complète en Malaisie pour aller visiter les Grottes de Batu qui constituent le plus grand sanctuaire Hindou hors de l’Inde. C’est le point de rassemblement de la grande fête Hindoue de Thaipusam qui a rassemblé un million et demi de personnes en 2007.
C’est en 1891, qu’une première statue représentant une divinité a été installée dans l’une des grottes et Batu caves devint ainsi un lieu de pèlerinage.
En 2006, une statue de Murugan (Dieu de l’armée divine) de 42 mètres fut installée à côté de l’escalier monumental de 242 marches.
Ces cultes avec leurs nombreuses divinités, quelquefois mélange d’humains et d’animaux, possédant plusieurs bras, plusieurs têtes sont bien loin de nos représentations religieuses occidentales.
Voilà un domaine où la diversité saute au yeux.
De nombreux singes nourris pas les visiteurs sont présents sur le site. En remettant mes chaussures à la sortie d’un temple, l’un deux a failli nous voler un sac plastique rouge.
Celui-ci contenait, portefeuille,papiers, argent. Le pied dans la figure a calmé ses ardeurs, sans quoi, nous partions à la recherche des précieux documents jetés je ne sais où :-(
La Proton de location est rendu en fin d’après-midi, nous nous offrons un dernier restaurant en Malaisie où nous n’aurions pas imaginé passer presque quatre semaines…









13 Mars 2025
Petit explicatif que vous verrez au début des quelques compte-rendus à venir. Yann est indisponible et je ne sais pas faire en sorte que vous puissiez aller directement au début des dernières nouvelles. Alors, faites défiler ! Le retour à la normale viendra un peu plus tard…
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C’est peu de dire que nous sommes heureux de quitter la Malaisie…
Si deux sentiments devaient primer sur le reste dans ce pays, on avancerait sécurité sérénité, malgré les endroits avec forte densité de population où nous avons séjourné.
Le taxi Grab qui nous emmène est sympa mais ne peut changer la destination en cours de route quand nous nous rendons compte que nous devons aller au terminal un plutôt qu’au deux.
- Je dois vous emmener d’abord à la première destination que vous m’avez demandée…
- Mais, on vous dit que nous nous sommes trompés !!!
- Je comprends, mais c’est le règlement !
C’est formidable ; les humains sont vraiment des êtres incroyables d’inventivité…
En Asie, une petite part de la population porte toujours un masque en extérieur. Je l’ai déjà dit, je vais me répéter ! Comment accepter d’être emprisonné toute une vie ; d’avoir peur en permanence de l’autre. Ces concepts sont tellement éloignés de notre conception du passage sur cette terre...
Guyno tu t’égares !!!
Nous avons deux heures quinze de vol pour nous rendre à Bangkok où les températures sont à 35 degrés ! Les mêmes sont prévues pour les quinze prochains jours en Thaïlande :-(
Le gîte est à seulement quelques km de l’aéroport, le taxi est sur Google Maps ; on aurait envie de dire, presque comme tout le monde…
Au coucher, nous sommes installés confortablement. L’extérieur fait fouillis mélangeant plantes décorations diverses. La gérante est charmante.
Notre première ‘’sortie’’ à pied en ville nous fait apprécier le sourire facile des Thaïlandais, à confirmer…
La soirée se passe au studio à regarder la vie d’Edith Piaf, un peu de culture Française...









14 Mars 2025
Petit explicatif que vous verrez au début des quelques compte-rendus à venir. Yann est indisponible et je ne sais pas faire en sorte que vous puissiez aller directement au début des dernières nouvelles. Alors, faites défiler ! Le retour à la normale viendra un peu plus tard…
Nous ne récupérons la moto que demain ; compte-tenu du temps exécrable en milieu de journée, c’est plutôt mieux comme ça !!!
Nous finalisons la conférence pour les enfants, planifions le début du parcours en Thaïlande et fainéantons quelque peu avant la reprise des ‘’hostilités’’.
En soirée, nous allons dîner dans un petit restaurant que nous n’aurions pas trouvé sans le portable. Les gérants préparent plutôt des plats à emporter. Voyant notre déception, l’homme sort pour nous une table et deux chaises, ce qui nous permet d’être spectateurs de la vie dans cette petite rue où tout le monde se connaît.
Les préparations sont excellentes, je déguste des pâtes avec une texture inconnue, j’adore !
Dedette a choisi un poisson ; voyant les arrêtes retirées en fin de repas, je n’ai pas de regret…
Avant la nuit, nous apprenons le décès de Marylène, la maman de Yann, notre gendre. Nous attendions son ‘’départ’’ depuis quelque temps, la soirée s’en trouvera affectée par une tristesse bien légitime.






15 Mars 2025
Petit explicatif que vous verrez au début des quelques compte-rendus à venir. Yann est indisponible et je ne sais pas faire en sorte que vous puissiez aller directement au début des dernières nouvelles. Alors, faites défiler ! Le retour à la normale viendra un peu plus tard…
Voilà un rendez-vous que nous ne risquions pas de rater. Quand les portes de la liberté s’ouvrent à nouveau, il n’y a pas de temps à perdre.
Le taxi nous dépose devant Riderly la société de location située au bout d’une rue en cul de sac.
La Honda CB 500 X nous attend. Les valises sont au top mais les gérants ont perdu ce matin (…) les clés de celles-ci. Nous ne pourrons pas les verrouiller ! Pour le top-case contenant l’ordinateur, il est changé pour en monter un autre avec clé. Ce sera sécurisé au moins de ce coté là. Le pneu arrière est bien ‘’avancé’’, nous négocions un remplacement à leur charge en cours de route.
Comme je dit souvent, il est bien rare qu’il n’y ait pas un caillou dans la chaussure !!!
Pour le reste, tout est ok, et malgré la réticence du départ, nous obtenons un accord pour un règlement en Dollars, de la location et de la caution.
Très petite étape aujourd’hui d’environ soixante km pour rejoindre le Parc historique de la ville d'Ayutthaya. La Honda est vraiment top, confortable, avec un moteur plus pêchu que la Kawa louée au Vietnam ; la différence de cylindrée de 300 à 500 changeant la donne au niveau du couple.
Nous tombons par hasard sur un ensemble Bouddhiste au bord de la route. Ce sont les premières photos des édifices de cette religion pratiquée par 95 % des Thaïlandais.
La Thaïlande est la deuxième population Bouddhiste au niveau mondiale derrière le Sri Lanka.
D’un territoire grand comme la France, le pays a aussi quasi le même nombre d’habitants avec ses 69 millions. En comptant environ quinze millions de personnes dans Bangkok et sa banlieue, cela devrait promettre une densité de population assez faible dans le reste du pays. Cet élément dont je parle toujours, inversement proportionnelle au plaisir de voyager dans un pays…
Ayutthaya fondée en 1350, est aujourd’hui une ville de huit cent mille âmes. Elle fût la deuxième capitale du Siam, le nom du pays jusqu’en 1939. Elle était devenue l’une des plus grandes et des plus cosmopolites métropoles du monde jusqu’à sa destruction par les Birmans en 1767. Lors de cet évènement, elle fut brûlée et rasée en forçant les habitants à l’abandonner.
La parc est aujourd’hui une ruine archéologique inscrit à l’Unesco. Nous y découvrons les vestiges des tours reliquaires et des temples Bouddhistes monumentaux qui donnent une idée de la splendeur de l’architecture et de la grandeur de cette cité jamais reconstruite.
Trente six degrés à l’ombre, c’est un peu beaucoup pour une visite en extérieur, ne nous plaignons pas, la pluie nous a épargné, c’est déjà une bonne chose…
Un proverbe Thai en guise de fin :
‘’La terre est petite, on se reverra’’









16 Mars 2025
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Petit explicatif que vous verrez au début des quelques comptes-rendus à venir. Yann est indisponible et je ne sais pas faire en sorte que vous puissiez aller directement au début des dernières nouvelles. Alors, faites défiler ! Le retour à la normale viendra un peu plus tard…
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Environ deux cents km sont au programme pour ce 16 Mars. Peu de temps dans le pays sont suffisant pour voir que le Bouddhisme est partout. Les temples divers et variées, les Bouddhas sont nombreux et nous en profitons pour engranger des photos bien éloignées de notre culture occidentale.
L’un des points forts de cette religion est qu’il n’y pas de concept de guerre sainte ; bien d’autres mouvements religieux devraient s’en inspirer...
Ici comme en d’autres régions Asiatiques, aucun moustique sur les pare-brises sur des centaines de km ; surprenant et… bien agréable !
Concept inventé par Ford en 1925, le pick-up se croise partout dans le monde et c’est particulièrement frappant en Thaïlande. D’origine ou modifié avec suspensions rabaissées et jantes larges (!!!), leur proportion est significative dans le flot de circulation.
La semaine de travail traditionnel est du lundi au vendredi mais de nombreux camions circulent le dimanche.
Le ‘’Phra Prang Sam Yot’’ temple du XIII ème siècle est la pause historique de la journée.
La structure comporte trois tours représentant chacune une divinité. Lieu de culte, c’est aussi un lieu touristique en raison de la présence d’une colonie de singes Macaques Crabiers.
Selon la croyance traditionnelle de la région, ils seraient les disciples de Jao Pa Phra Kan, un esprit protecteur de la ville.
Bien qu’il constitue un atout pour le tourisme local, mais leur présence a causé des dommages à l’extérieur du temple.
En reprenant la route après le déjeuner, le trente huit degrés à l’ombre tanne le pilote et la passagère… Drôle de vie pour les autochtones vivant en permanence entourés de climatisations, de ventilateurs, ou de sueur moite !
Avant de prendre possession de notre chambre, nous visitons le temple ‘’Wat Khiri Wong’’ construit au XIII ème. Le temple a été ensuite abandonné pendant six cents ans. Redécouvert en 1961, sa reconstruction a ensuite été prise charge par le département.
On y trouve une pagode à quatre étages, des statues de moines célèbres, de belles peintures murales illustrant la vie du Bouddha et une très belle vue sur la ville de Nakhan Sawan.
Proche du temple, une statue de Bouddha de 10 m sur 9, assise en Lotus finit la visite de cet endroit remarquable.
Devinez, on est heureux de se mettre au frais dans une chambre climatisée...









17 Mars 2025
Sur les derniers pays traversés, la Thaïlande est celui où la circulation est la plus facile et la plus ‘’civilisée’’. Si on est piéton, les voitures peuvent même s’arrêter pour vous laisser passer, de la science-fiction pour d’autre contrées !
Deux cents km pour rejoindre Sukhothai où un autre ensemble historique Bouddhiste nous attend.
Depuis notre départ, sans le planifier ainsi, c’est principalement sur des quatre voies que nous circulons. Le bitume est globalement en bon état et la partie piste rencontrée bien souvent ailleurs est pour le moment inexistante. La Honda fait admirablement bien le job ; s’il n’y avait pas le suivi régulier du pneu arrière, je mettrais un dix sur dix !
Le port du casque est obligatoire depuis 2010 dans le pays ; ah bon, nous n’avions pas remarqué !!! En matière d’alcool, nous sommes sur les mêmes règles qu’en France. Cela change des derniers mois où le zéro était la norme.
Avec la température qu’il fait, nul envie de se charger en cours de journée, c’est plutôt abstinence jusqu’en soirée…
Sukhothai au patrimoine de l’Unesco fut le premier royaume Thaïlandais. Indépendant jusqu’au
XV ème siècle, il entra ensuite sous la tutelle d’Ayutthaya (visité précédemment).
A son apogée, la ville abritait 180 temples et devait avoir une population d’environ trois cents mille habitants.
A l’heure où j’écris ces lignes, je me rend compte que nous avons manqué dans la zone Nord le plus grand Bouddha en pierre de Thaïlande situé à … six cents mètres à vol d’oiseau de notre coucher.
Voilà qui va être réparé en début de journée du 18 Mars :-)
Comme pour Ayutthaya, Sukhothai a été détruit par les Birmans en 1767.
Le gîte réservé pour ce soir l’a été sur les conseils de Michel et Pascale baroudeurs d’expérience passés ici il y a un an. L’endroit est effectivement très agréable avec une gérante extra.
La remontée vers le Nord continuera demain :-)









18 Mars 2025
Avant de reprendre la route pour cette ‘’longue’’ étape de 285km qui nous emmène vers la province de Nan, nous allons voir le Wat Cham Long avec ses sculptures d’éléphants alignés et le superbe Bouddha du Wat Si Chum. Celui-ci serait le plus grand Bouddha de pierre de Thaïlande.
Sans faire l’apologie du Bouddhisme, on ressent dans le pays une sérénité bien agréable dans tous les rapports que l’on peut avoir avec les autochtones. Il en est de même en circulation où les comportements agressifs sont inexistants. Perso, j’y vois un lien avec les préceptes pacifiques de la religion majoritaire…
Une pause inattendue dans un temple à priori abandonné nous ravit. Nous ne croisons personne en cet endroit pourtant entretenu et en bon état. La sensation exprimée en début de traversée de la Thaïlande se confirme, les lieux de culte sont partout. Comme en Inde, on peut aussi voir de minuscules temples étant aussi pour les habitants des lieux de recueillement.
Nous quittons les quatre voies pour notre plus grand plaisir et dégustons des portions sinueuses au bitume bien lisse avec un trafic assez faible :-)) Les forêts sont abondantes et les lieux de vie en campagne transpirent un niveau de vie plus faible qu’en agglomérations.
La province de Nan située au Nord Est est faiblement peuplée et peu fréquentée par les touristes. On n’en voyait déjà pas beaucoup depuis notre départ…
Le gîte est typique avec, comme c’est souvent le cas, cette impression d’abondance d’objets de décorations dans une maison cent pour cent bois.
En soirée, on se promène au marché de nuit où de nombreuses échoppes proposent des repas en tout genre. J’en profiterai pour prendre quelques desserts bien inutiles à mon estomac mais bien agréable pour le mental !
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Les photos sont visibles sur le pavé ci-dessous, c'est moins sexy que les galeries mais on est bloqué de ce coté là pour le moment :-(
19 Mars 2025
Vous avez pu le voir pour le 18 Mars, la galerie photos a disparu remplacée par un accès vous permettant d’aller sur notre fichier personnel photos. Cela fonctionne, mais c’est moins pratique… Jamais eu de problème de ce coté là, on souhaite que la situation ne dure pas trop longtemps !!!
Nous avons au ‘’programme’’ quatre temples à voir sur Nan avant de reprendre la route.
Wat Phra that Chang Kam Viham, Wat Phumin, Wat Ming Muang se trouvent en centre ville et sont assez proches les uns des autres.
C’est le troisième qui attire le plus notre attention. Tout de blanc en extérieur, il est entièrement sculpté avec des détails incroyables. C’est la fierté des habitants de Nan.
Comme c’est le cas pour beaucoup, il a été reconstruit après avoir été abandonné pendant de nombreuses années.
Pour le quatrième, c’est la déception totale. Sur le haut d’une colline environnante, on pensait admirer un grand Bouddha en position debout donnant sur la ville. Arrivés sur les lieux, c’est en fait une petite statue qui n’a rien de monumentale et, cerise sur le gâteau, recouverte car en travaux ! On ne peut pas toujours gagner.
Il est probable que l’on finisse par se lasser de ces multiples temples Bouddhistes, mais dans le cas présent, on a eu la chance de voir de la diversité évitant un ennui trop rapide. Pour info, il y en a quarante mille en Thaïlande dont trente mille en activité. La France pour une population similaire a environ le même nombre d’églises !
Les 170 km de l’étape nous font passer par une route montagneuse, sinueuse, traversant des forêts tropicales agrémentées de villages authentiques Thaïlandais. Le bitume est quasi parfait, la température aux alentours de vingt degrés, le trafic assez faible. Vous venez d’avoir la description du menu moto frisant l’excellence, seule manquait un ciel bleu !
Demain, nous serons au célèbre triangle d’or carrefour de trois pays.
Ce sera le moment où l’on sera le plus au nord de la Thaïlande contenant 76 lettres dans son alphabet (44 consonnes 32 voyelles) !!!
20 Mars 2025
Le Triangle d’Or !
Je parlais hier de la variété que l’on peut trouver dans les temples Thaïlandais, le Wat Nantaram dans notre ville étape de Chiang Kham, en est un bel exemple ! Ce temple unique en bois de Teck, présente une façade ornée de magnifiques toits en cascade et de motifs finement sculptés. L’intérieur respire une chaleur que seule les matières naturelles peuvent transpirer.
Certains rêves restent dans les cartons, celui d’avoir une maison cent pour cent bois restera probablement en l’état ; on verra dans une prochaine vie !
En quittant les lieux, un groupe d’étudiants monte dans la benne d’un pick-up. J’ai toujours fait des fixations sur ces scènes qui pour moi sont synonymes de liberté malgré les arguments bien connus sur ces situations non ‘’sécurisées’’.
Cela me rappelle les nombreuses fois où papa nous ramenait de l’école à l’arrière de la 4L fourgonnette ! Nostalgie, quand tu nous tiens…
Le corps a changé, pas le mental ;-))
Lors du déjeuner dans un restaurant où l’on s’assoit sur des troncs d’arbre coupés, nous restons en admiration devant les yeux de la jeune serveuse typée à souhait ; trop beaux !
La diversité humaine est d’une richesse infinie, dans les physiques comme dans les cultures…
Certains (nes) attirant plus que d’autres !
On le rappelle de temps en temps, nous aimons les lieux mythiques et le ‘’Triangle d’or’’, objectif du jour, fera partie des étapes marquantes de nos découvertes.
Comme en Amérique du Sud à la triple frontière Brésil Argentine, Paraguay, c’est le carrefour de trois pays. En l’occurrence, la Thaïlande, le Myanmar (La Birmanie), le Laos sont ici séparés par le célèbre Mékong et la rivière Ruak.
Comme au croissant d’or (Afghanistan, Iran, Pakistan), le Triangle d’or fait partie des principales zones mondiales de production d’Opium. On y apprend, entre autre, que sous l’Indochine Française,les Français ont oeuvrés pour l’augmentation de cette production pour l’export vers la Chine (guerre de l’Opium).
Aujourd’hui, on apprend que les deux premiers producteurs mondiaux sont La Birmanie (Le Myanmar), et l’Afghanistan. Voir un lien entre l’instabilité, l’isolement de ces pays et cette production est sûrement déplacé de ma part…
Revenons à des notions simplement géographiques (...), nous sommes très heureux d’être dans ce lieu qui vaut vraiment le déplacement !
Coté Thaïlande, dans le village Sop Ruak nous profitons des aménagements du Parc ‘’Triangle d’or’’ avec temple, Bouddha, point de vues sur le site, commerces habituels dans les zones touristiques.
En faisant quelques courses pour le dîner, nous sommes sidérés d’une abondance de plastique dans la petite supérette. On est loin d’être au top en France, mais là j’ai envie d’employer des expressions bien adaptées : C’est le pompon, c’est le bouquet, c’est le comble, on touche le fond, difficile de faire pire...
Mon espérance de vie ne m’offrira pas le plaisir de voir supprimer cette matière tellement nocive pour le vivant…
Nul doute que ce Triangle d’or restera dans nos mémoires :-)
Demain, Clarisse et ses copains copines de la classe de cinquième de Saint Germain sur Moine écouterons pour la quatrième fois la suite du récit du ‘’Cap à l’Est 2024,2025’’ !
21 Mars 2025
Le logement est parfait pour y rester aujourd’hui. Nous sommes dans un chalet confortable dans un ensemble aéré faisant penser à un tout petit camping. Comme bien souvent, il n’y a pas grand monde et ce sera parfait pour une conférence en extérieur. Celle-ci a lieu à 9h30 heures Française, donc 15h30 heure locale, de quoi prendre le temps.
On a zappé de prendre une photo de l’endroit, ce sera réparé demain !
Dans la matinée, nous commençons à chercher une solution pour pouvoir faire le Laos en moto. Le choix de location limité n’a rien à voir avec les facilités offertes en Thaïlande. Après quelques échanges avec les loueurs, nous allons probablement être contraints de louer une moto pour moi et un scooter pour Dedette. C’est encore un peu tôt pour acter, mais le temps passe vite !
A suivre…
Cinquante cinq minutes en présence des élèves, on avance toujours moins vite que prévu ;
nous finissons aujourd’hui à la moitié de notre traversée Iranienne. Sans en rajouter, les photos passées rappellent bien souvent des souvenirs dignes d’intérêt, au moins pour les protagonistes !
Si déjà le narratif de notre vécu ouvre la curiosité des jeunes sur l’ailleurs, ce sera gagné :-)
En excluant bien sûr les territoires en guerre, nos aventures diverses et variées nous ont maintes fois prouvées que le monde n’est pas aussi laid, violent, qu’il nous est raconté à longueur de temps sur de nombreux médias. La peur diffusée sans pause est pour le moins exagérée, voir mensongère. Les ouvrages sur cette gestion orchestrée du chaos pour dominer les peuples ne manquent pas...
Ce n’est pas d’aujourd’hui que le mensonge est une manière de diriger, j’ai retrouvé par hasard une citation de Blaise pascal début du XVII ème, bien à propos :
‘’ La vérité est si obscurcie en ces temps, et le mensonge si établi, qu’à moins d’aimer la vérité, on ne saurait la reconnaître’’
Exprimer ses ressentis à ceux, celles, qui feront le monde de demain est bien agréable, jouer notre rôle de colibri, enthousiasmant !
En Thaïlande, les marchés de rue en restauration sont nombreux. En rentrant du Triangle d’or hier, nous en avons remarqué un au bord du Mékong. On se retrouve assis sur le sol près d’une table basse pour y manger d’excellents côtes de porc ; nous sommes installés sur les rives du fleuve, long de 4300 km et traversant six pays.
Non loin d’ici sur une place publique où nous avons garé la moto, un groupe de femmes pratique un sport mélangeant, gymnastique, méditation, bien-être !
Demain, nous reprendrons notre route vers le Sud. Déjà une semaine que nous sommes en Thaïlande et les premières impressions nous confirment une contrée facile, calme, où il est facile de circuler (à gauche tout de même, comme depuis le… Pakistan ! ).
On vous joint un petite vidéo faite hier sur le Triangle d’or ;-)
22 Mars 2025
Comme vous avez pu le constater, les Wat (temples) Bouddhistes ne manquent pas depuis notre arrivée en Thaïlande. Dites-vous bien que l’on ne visite qu’une minorité de ceux étant sur notre passage… Nous essayons de prendre les édifices dignes d’intérêt ou au moins différents de la majorité.
Le Wat Rong Khun appelé aussi temple blanc en est un bel exemple ! Considéré comme l’une des plus belles réalisations au cours de ce siècle (sa construction a commencé en 1997), il est blanc immaculé et travaillé de manière incroyable. Celui-ci reflète les grandes visions de l’artiste sur le paradis, l’enfer, le Nirvana.
Financé par un riche particulier, il refuse les dons supérieurs à dix mille Bahts (270€) afin de ne pas être sous l’influence de gros donateurs ! L’artiste imagine la fin de cet énorme projet en 2070, probablement après sa mort !!!
Trop de photos, mais l’endroit le mérite.
Sur l’une d’entre elles, vous verrez le bâtiment des toilettes qui est le premier dans le genre que nous ayons vu depuis toujours !
A l’entrée, des représentations du tabac et du Whisky associés à des images maléfiques. Nous avons mis celle du Whisky.
- Dedette, tu crois qu’on finira en enfer ?
La Ganesha divinité ayant une tête d’éléphant et quatre bras est aussi souvent représentée dans la religion Bouddhiste. Rappelons qu’elle est le symbole de la suppression des obstacles et porte bonheur.
Nous parlons bien souvent du peu d’affluence en ces endroits, nous ne pourrons dire la même chose ici.
Il y a quelques jours, je vous parlais de la circulation ‘’civilisée’’, c’est vrai aussi pour les deux roues sauf en ce qui concerne les règles de nombre de passagers, du port du casque, des chargements. De ce coté là, on a l’impression d’une répression zéro. D’ailleurs à se sujet, la présence policière est faible voir inexistante même aux postes de contrôle installés à certains endroits.
Les pick-up sont arrangés à toutes les sauces y compris en taxi, en hors piste extrême (voir photos).
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Chiang Mai notre ville étape , la deuxième ville de Thaïlande derrière Bangkok, compte un temple célèbre situé en haut d’une montagne. Vous ne retiendrez pas son nom :
‘’ Wat Phra That Doi Suthep ’’ !
Nous allons le visiter après s’être planté au Bhubing Palace, résidence royale fermé à… 15h30 ! Le temple était sur la même route de montagne sinueuse un peu plus bas.
Un grand escalier nous emmène à cet édifice célèbre. La dévotion des Thaïlandais est vraiment impressionnante. On fait des offrandes de fleurs, d’argent, de bougies.
Le Chédi, reliquaire conique ou en forme de cloche au centre du temple est recouvert d’or !
Il contiendrait l’os de l’épaule du Bouddha…
La prise en charge de la chambre est quelque peu rock and roll. Personne sur place, nous faisons appeler une commerçante une première fois pour faire venir la gérante, une deuxième fois car il nous manque une clé pour entrer dans le bâtiment, une troisième fois car il manque les draps, les serviettes, une couverture.
Après une journée bien chargée, ça finirait par gonfler, mais comme d’hab, il y a des choses plus graves :-)
En soirée, nous dînons auprès d’une petite échoppe où le propriétaire confectionne de très bonnes crêpes.
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Comme toujours, on s’endort comme des bébés !
23 Mars 2025
Avant de quitter Chiang Mai, nous visitons le Wat Sri Suphan, temple d’argent construit dans des matières inédites depuis nos différentes visites. Fondé en l’an 1500, il ne reste que peu de choses de l’édifice original. Sa salle d’ordination où se passe les cérémonies au cours de laquelle une personne reçoit certains préceptes bouddhistes, est interdite au femmes ; jusque là, j’aimais bien cette religion… Cette salle a été construite en argent, aluminium, et nickel. Le savoir-faire est impressionnant. Le temple est situé dans le quartier de l’orfèvrerie de la ville encore en activité aujourd’hui.
Un peu plus au Sud proche de la ville de Lampang, nous faisons la pause au ‘’ Wat Phra That Lampang ‘’. C’est le plus beau temple en bois du Nord de la Thaïlande. Créé en 1476, c’est aussi la plus ancienne structure en cette matière encore debout dans le pays.
Je me répète régulièrement sur le sujet mais encore une fois, les multiples commerçants installés autour du site attendent plus le client qu’ils ne le servent. L’offre est bien supérieure à la demande…
Sur la route nous dirigeant vers Tak, la ville étape, nous ferons deux pauses pour faire quelques images et vidéos sur de beaux espaces religieux où nous sommes seuls ! L’entretien des lieux est sans faille !
Après la journée un peu plus ‘’ fraîche ’’ dont nous avions pu bénéficier au triangle d’or, nous sommes malheureusement revenus sur des standards aux alentours des 37 degrés. On roulerait bien short, t-shirt mais c’est au prix d’un passage régulier de crème protectrice et perso, je n’aime pas vraiment.
Il y a bien longtemps, j’avais lu le récit d’un voyageur à moto en Australie qui conseillait les gants afin de protéger les mains de trop forte radiations des rayons du soleil. J’ai toujours respecté cette ‘’ règle ’’ sur les longues distances.
Le gîte possède un restaurant aménagé au milieu des plantes tropicales. On se croirait presque en forêt. Nous sommes trois clients !!!
Un petit détail oublié lors de la réservation de la moto. Lors de la prise en charge de celle-ci, je m'étonne de l'absence de cadenas. Sa réponse laisse songeur par rapport à d'autres pays (...).
- Pourquoi en voulez-vous un, il n'y a pas de risque de vol !!!
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