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10 Mars 2025

Je profite d’une partie de la matinée pour préparer la vidéoconférence, pour la classe de cinquième, qui aura lieu le 21 mars. On apprécie cet hôtel que nous connaissons malheureusement bien (…) jusqu’à midi. L’emploi du temps de l’après-midi se résume à recevoir des dates possibles du départ de la Malaisie, à partir de 15h. Ensuite, je pourrais acter la location de la moto en Thaïlande qui sera une porte ouverte sur la renaissance de l’aventure.

 

En partant de Kuala Lumpur, on brasse un peu de vent pour aller à la station essence. En repartant, on se rend compte que la climatisation ne fonctionne plus et… que la température du liquide de refroidissement est beaucoup trop haute. Décidément, la mécanique est fâchée avec nous en Malaisie !

Pas possible de continuer comme ça en risquant de casser un joint de culasse, c’est retour à l’agence de location. Là, le changement de véhicule se passe sans problème, on vient seulement de perdre l’essence mis dans le réservoir de celle que nous laissons… Bon à 0,44 centime d’Euro le litre, c’est moindre mal. 

Après ces péripéties, une heure après notre départ de l’hôtel, le GPS nous fait repasser devant :-((

Un détail bien agréable non mentionné depuis le début de notre présence en Malaisie, les tarifs sont les mêmes pour les autochtones ou les touristes. Pour ne prendre que deux exemples, ce n’était pas vraiment le cas en Inde ou au Pakistan...

 

Arrivés sur Klang, on refait le tri des bagages pour les semaines qui vont suivre. Le nécessaire est trop, il nous faut emporter le ‘’strict nécessaire’’.

 

Les dates de départ possibles du pays n’arrivent pas et Bernard nous indique qu’il ne peut encore nous les donner. Je vous parlais de patience en Inde, il nous en faut aussi en Malaisie…

 

De la fenêtre de la chambre du Sunjoy9 de Klang, on regarde la pluie tomber à verse en rêvant presque qu’elle dégouline sur les visières de casques en mouvement…

11 Mars 2025

Youpi !!!

 

Bernard nous envoie un message en début de matinée pour prévenir de l’arrivée de la dépanneuse qui va prendre en charge le Sauvage jusqu’à l’entrepôt. 

Voilà le pays où j’aurais fait le moins avec une de nos motos ; environ quatre cents mètres avant la casse !  

On imagine déjà quelques améliorations pendant la réparation ou le changement du moteur ;-)

En échangeant avec Bernard, il m’informe que nous pouvons quitter le pays quand nous voulons, qu’il s’occupera de tout sur place. 

- Mais Bernard, hier tu nous disais qu’il nous fallait attendre que tu ais trouvé le container à partager !

- Je vais m’en occuper sur place, vous pouvez reprendre le voyage. Vous signerez les documents avec le portable, ces spécimens sont reconnus au niveau légal.

Alors ça, c’est un ‘’ youpi mental ‘’ bien agréable…

Les premières occupations vont être de louer le prochain cheval et réserver les billets d’avion !

 

Petit détail concernant la circulation, la remontée en inter files des deux roues est faite sans ralentissement et en conséquence avec une confiance aveugle envers les automobilistes qui ne doivent pas manquer d’avoir en permanence les yeux sur les rétroviseurs !

 

Fin de matinée, on enlève les éléments permettant d’obtenir un volume moins important de la caisse. Nous retirons aussi la roue de secours avec son support qui fera passer, on le saura après, de 11 m³ à moins de 10 m³. La facture s’en trouvera un peu allégée !

 

Comme la dernière fois, nous déjeunons dans le restaurant fruit de mer, où nous “arroserons” la dernière étape du Sauvage sur ce long voyage…

 

Début d’après-midi, nous aurons la chance de suivre toutes les étapes de la création de la caisse. 

Le side-car sera beaucoup mieux protégé qu’en partant d’Inde. 

 

Peut-être un peu trop de photos mais elles donnent une bonne idée du travail réalisé et puis un souvenir pour les propriétaires !   

Pendant ce temps, je réussis sur place à réserver une Honda CB500X équipée bagagerie pour le 15 Mars :-)

 

En soirée, les billets d’avion vers Bangkok sont réservés pour un départ le 13 Mars, le renouvellement effectué pour l’assurance santé, l’achat de l’Esim Thaïlande dans la foulée. 

 

Yannick mon frère, me disait dernièrement :

‘’ Petite pensée face à la casse moteur… 

Mais le vrai moteur du voyage, vous l’avez en vous ’’.

 

Vous l’entendez ?

 

Ça ronronne toujours à l’intérieur…

12 Mars 2025

Petit détail oublié hier concernant le retour du Sauvage, la mise en caisse est liée au fait de partager le container avec d’autres marchandises de diverses catégories. Cela offre l’avantage de payer moins cher le transport avec l’inconvénient de mettre quelquefois plus longtemps à trouver  les clients qui compléteront le chargement.

Tout cela est maintenant dans les mains de Bernard qui nous informera de la suite du long voyage qui attend le Sauvage.

Autre sujet sur l’hygiène en Malaisie et dans les autre pays d’Asie traversés, il n’est quasiment pas utilisé de papier toilettes… aux toilettes !

Une alimentation en eau permet de rincer à volonté sans irritation et à mon humble avis de manière plus efficace. Pendant le confinement Covid, les médias nous présentait le stress du manque éventuel de papier toilettes, en Asie, cela devait être le dernier de leurs soucis ! 

 

Sur les grands axes autour de la capitale, les énormes panneaux publicitaires en écrans ou affiches pullulent. Le ‘’consommer, consommer, consommer’’ n’a rien à envier à nos sociétés occidentales !

 

Nous profitons de cette dernière journée complète en Malaisie pour aller visiter les Grottes de Batu qui constituent le plus grand sanctuaire Hindou hors de l’Inde. C’est le point de rassemblement de la grande fête Hindoue de Thaipusam qui a rassemblé un million et demi de personnes en 2007.

C’est en 1891, qu’une première statue représentant une divinité a été installée dans l’une des grottes et Batu caves devint ainsi un lieu de pèlerinage.

 

En 2006, une statue de Murugan (Dieu de l’armée divine) de 42 mètres fut installée à côté de l’escalier monumental de 242 marches.

Ces cultes avec leurs nombreuses divinités, quelquefois mélange d’humains et d’animaux, possédant plusieurs bras, plusieurs têtes sont bien loin de nos représentations religieuses occidentales.

Voilà un domaine où la diversité saute au yeux.

 

De nombreux singes nourris pas les visiteurs sont présents sur le site. En remettant mes chaussures à la sortie d’un temple, l’un deux a failli nous voler un sac plastique rouge. 

Celui-ci contenait, portefeuille,papiers, argent. Le pied dans la figure a calmé ses ardeurs, sans quoi, nous partions à la recherche des précieux documents jetés je ne sais où :-(

 

La Proton de location est rendu en fin d’après-midi, nous nous offrons un dernier restaurant en Malaisie où nous n’aurions pas imaginé passer presque quatre semaines…

13 Mars 2025

​C’est peu de dire que nous sommes heureux de quitter la Malaisie…

Si deux sentiments devaient primer sur le reste dans ce pays, on avancerait sécurité sérénité, malgré les endroits avec forte densité de population où nous avons séjourné.

 

Le taxi Grab qui nous emmène est sympa mais ne peut changer la destination en cours de route quand nous nous rendons compte que nous devons aller au terminal un plutôt qu’au deux.

- Je dois vous emmener d’abord à la première destination que vous m’avez demandée…

- Mais, on vous dit que nous nous sommes trompés !!!

- Je comprends, mais c’est le règlement !

 

C’est formidable ; les humains sont vraiment des êtres incroyables d’inventivité…

 

En Asie, une petite part de la population porte toujours un masque en extérieur. Je l’ai déjà dit, je vais me répéter ! Comment accepter d’être emprisonné toute une vie ; d’avoir peur en permanence de l’autre. Ces concepts sont tellement éloignés de notre conception du passage sur cette terre...

Guyno tu t’égares !!!

 

Nous avons deux heures quinze de vol pour nous rendre à Bangkok où les températures sont à 35 degrés ! Les mêmes sont prévues pour les quinze prochains jours en Thaïlande :-(

 

Le gîte est à seulement quelques km de l’aéroport, le taxi est sur Google Maps ; on aurait envie de dire, presque comme tout le monde…

Au coucher, nous sommes installés confortablement. L’extérieur fait fouillis mélangeant plantes décorations diverses. La gérante est charmante.

Notre première ‘’sortie’’ à pied en ville nous fait apprécier le sourire facile des Thaïlandais, à confirmer…

 

La soirée se passe au studio à regarder la vie d’Edith Piaf, un peu de culture Française...

14 Mars 2025

Nous ne récupérons la moto que demain ; compte-tenu du temps exécrable en milieu de journée, c’est plutôt mieux comme ça !!!

Nous finalisons la conférence pour les enfants, planifions le début du parcours en Thaïlande et fainéantons quelque peu avant la reprise des ‘’hostilités’’.

En soirée, nous allons dîner dans un petit restaurant que nous n’aurions pas trouvé sans le portable. Les gérants préparent plutôt des plats à emporter. Voyant notre déception, l’homme sort pour nous une table et deux chaises, ce qui nous permet d’être spectateurs de la vie dans cette petite rue où tout le monde se connaît.

Les préparations sont excellentes, je déguste des pâtes avec une texture inconnue, j’adore !

Dedette a choisi un poisson ; voyant les arrêtes retirées en fin de repas, je n’ai pas de regret…

 

Avant la nuit, nous apprenons le décès de Marylène, la maman de Yann, notre gendre. Nous attendions son ‘’départ’’ depuis quelque temps, la soirée s’en trouvera affectée par une tristesse bien légitime.

15 Mars 2025

Voilà un rendez-vous que nous ne risquions pas de rater. Quand les portes de la liberté s’ouvrent à nouveau, il n’y a pas de temps à perdre.

Le taxi nous dépose devant Riderly la société de location située au bout d’une rue en cul de sac.

La Honda CB 500 X nous attend. Les valises sont au top mais les gérants ont perdu ce matin (…) les clés de celles-ci. Nous ne pourrons pas les verrouiller ! Pour le top-case contenant l’ordinateur, il est changé pour en monter un autre avec clé. Ce sera sécurisé au moins de ce coté là. Le pneu arrière est bien ‘’avancé’’, nous négocions un remplacement à leur charge en cours de route.

Comme je dit souvent, il est bien rare qu’il n’y ait pas un caillou dans la chaussure !!!

Pour le reste, tout est ok, et malgré la réticence du départ, nous obtenons un accord pour un règlement en Dollars, de la location et de la caution.

 

Très petite étape aujourd’hui d’environ soixante km pour rejoindre le Parc historique de la ville d'Ayutthaya. La Honda est vraiment top, confortable, avec un moteur plus pêchu que la Kawa louée au Vietnam ; la différence de cylindrée de 300 à 500 changeant la donne au niveau du couple.

Nous tombons par hasard sur un ensemble Bouddhiste au bord de la route. Ce sont les premières photos des édifices de cette religion pratiquée par 95 % des Thaïlandais.

La Thaïlande est la deuxième population Bouddhiste au niveau mondiale derrière le Sri Lanka.

 

D’un territoire grand comme la France, le pays a aussi quasi le même nombre d’habitants avec ses 69 millions. En comptant environ quinze millions de personnes dans Bangkok et sa banlieue, cela devrait promettre une densité de population assez faible dans le reste du pays. Cet élément dont je parle toujours, inversement proportionnelle au plaisir de voyager dans un pays…

Ayutthaya fondée en 1350, est aujourd’hui une ville de huit cent mille âmes. Elle fût la deuxième capitale du Siam, le nom du pays jusqu’en 1939. Elle était devenue l’une des plus grandes et des plus cosmopolites métropoles du monde jusqu’à sa destruction par les Birmans en 1767. Lors de cet évènement, elle fut brûlée et rasée en forçant les habitants à l’abandonner.

 

La parc est aujourd’hui une ruine archéologique inscrit à l’Unesco. Nous y découvrons les vestiges des tours reliquaires et des temples Bouddhistes monumentaux qui donnent une idée de la splendeur de l’architecture et de la grandeur de cette cité jamais reconstruite.

Trente six degrés à l’ombre, c’est un peu beaucoup pour une visite en extérieur, ne nous plaignons pas, la pluie nous a épargné, c’est déjà une bonne chose…

 

Un proverbe Thai en guise de fin :

 

‘’La terre est petite, on se reverra’’

16 Mars 2024

Environ deux cents km sont au programme pour ce 16 Mars. Peu de temps dans le pays sont suffisant pour voir que le Bouddhisme est partout. Les temples divers et variées, les Bouddhas sont nombreux et nous en profitons pour engranger des photos bien éloignées de notre culture occidentale.

L’un des points forts de cette religion est qu’il n’y pas de concept de guerre sainte ; bien d’autres mouvements religieux devraient s’en inspirer...

 

Ici comme en d’autres régions Asiatiques, aucun moustique sur les pare-brises sur des centaines de km ; surprenant et… bien agréable !

Concept inventé par Ford en 1925, le pick-up se croise partout dans le monde et c’est particulièrement frappant en Thaïlande. D’origine ou modifié avec suspensions rabaissées et jantes larges (!!!), leur proportion est significative dans le flot de circulation.

La semaine de travail traditionnel est du lundi au vendredi mais de nombreux camions circulent le dimanche.

 

Le ‘’Phra Prang Sam Yot’’ temple du XIII ème siècle est la pause historique de la journée.

La structure comporte trois tours représentant chacune une divinité. Lieu de culte, c’est aussi un lieu touristique en raison de la présence d’une colonie de singes Macaques Crabiers.

Selon la croyance traditionnelle de la région, ils seraient les disciples de Jao Pa Phra Kan, un esprit protecteur de la ville.

Bien qu’il constitue un atout pour le tourisme local, mais leur présence a causé des dommages à l’extérieur du temple.

 

En reprenant la route après le déjeuner, le trente huit degrés à l’ombre tanne le pilote et la passagère… Drôle de vie pour les autochtones vivant en permanence entourés de climatisations, de ventilateurs, ou de sueur moite !

 

Avant de prendre possession de notre chambre, nous visitons le temple ‘’Wat Khiri Wong’’ construit au XIII ème. Le temple a été ensuite abandonné pendant six cents ans. Redécouvert en 1961, sa reconstruction a ensuite été prise charge par le département.

On y trouve une pagode à quatre étages, des statues de moines célèbres, de belles peintures murales illustrant la vie du Bouddha et une très belle vue sur la ville de Nakhan Sawan.

 

Proche du temple, une statue de Bouddha de 10 m sur 9, assise en Lotus finit la visite de cet endroit remarquable.

 

Devinez, on est heureux de se mettre au frais dans une chambre climatisée...

17 Mars 2025

Sur les derniers pays traversés, la Thaïlande est celui où la circulation est la plus facile et la plus ‘’civilisée’’. Si on est piéton, les voitures peuvent même s’arrêter pour vous laisser passer, de la science-fiction pour d’autre contrées !

Deux cents km pour rejoindre Sukhothai où un autre ensemble historique Bouddhiste nous attend.

Depuis notre départ, sans le planifier ainsi, c’est principalement sur des quatre voies que nous circulons. Le bitume est globalement en bon état et la partie piste rencontrée bien souvent ailleurs est pour le moment inexistante. La Honda fait admirablement bien le job ; s’il n’y avait pas le suivi régulier du pneu arrière, je mettrais un dix sur dix !

 

Le port du casque est obligatoire depuis 2010 dans le pays ; ah bon, nous n’avions pas remarqué !!! En matière d’alcool, nous sommes sur les mêmes règles qu’en France. Cela change des derniers mois où le zéro était la norme.

Avec la température qu’il fait, nul envie de se charger en cours de journée, c’est plutôt abstinence jusqu’en soirée…

 

Sukhothai au patrimoine de l’Unesco fut le premier royaume Thaïlandais. Indépendant jusqu’au

XV ème siècle, il entra ensuite sous la tutelle d’Ayutthaya (visité précédemment).

A son apogée, la ville abritait 180 temples et devait avoir une population d’environ trois cents mille habitants.

A l’heure où j’écris ces lignes, je me rend compte que nous avons manqué dans la zone Nord le plus grand Bouddha en pierre de Thaïlande situé à … six cents mètres à vol d’oiseau de notre coucher.

Voilà qui va être réparé en début de journée du 18 Mars :-)

Comme pour Ayutthaya, Sukhothai a été détruit par les Birmans en 1767.

 

Le gîte réservé pour ce soir l’a été sur les conseils de Michel et Pascale baroudeurs d’expérience passés ici il y a un an. L’endroit est effectivement très agréable avec une gérante extra.

 

La remontée vers le Nord continuera demain :-)

18 Mars 2025

Avant de reprendre la route pour cette ‘’longue’’ étape de 285km qui nous emmène vers la province de Nan, nous allons voir le Wat Cham Long avec ses sculptures d’éléphants alignés et le superbe Bouddha du Wat Si Chum. Celui-ci serait le plus grand Bouddha de pierre de Thaïlande.

 

Sans faire l’apologie du Bouddhisme, on ressent dans le pays une sérénité bien agréable dans tous les rapports que l’on peut avoir avec les autochtones. Il en est de même en circulation où les comportements agressifs sont inexistants. Perso, j’y vois un lien avec les préceptes pacifiques de la religion majoritaire…

 

Une pause inattendue dans un temple à priori abandonné nous ravit. Nous ne croisons personne en cet endroit pourtant entretenu et en bon état. La sensation exprimée en début de traversée de la Thaïlande se confirme, les lieux de culte sont partout. Comme en Inde, on peut aussi voir de minuscules temples étant aussi pour les habitants des lieux de recueillement.

 

Nous quittons les quatre voies pour notre plus grand plaisir et dégustons des portions sinueuses au bitume bien lisse avec un trafic assez faible :-)) Les forêts sont abondantes et les lieux de vie en campagne transpirent un niveau de vie plus faible qu’en agglomérations.

 

La province de Nan située au Nord Est est faiblement peuplée et peu fréquentée par les touristes. On n’en voyait déjà pas beaucoup depuis notre départ…

 

Le gîte est typique avec, comme c’est souvent le cas, cette impression d’abondance d’objets de décorations dans une maison cent pour cent bois.

En soirée, on se promène au marché de nuit où de nombreuses échoppes proposent des repas en tout genre. J’en profiterai pour prendre quelques desserts bien inutiles à mon estomac mais bien agréable pour le mental !

19 Mars 2025

Nous avons au ‘’programme’’ quatre temples à voir sur Nan avant de reprendre la route.

Wat Phra that Chang Kam Viham, Wat Phumin, Wat Ming Muang se trouvent en centre ville et sont assez proches les uns des autres.

C’est le troisième qui attire le plus notre attention. Tout de blanc en extérieur, il est entièrement sculpté avec des détails incroyables. C’est la fierté des habitants de Nan.

Comme c’est le cas pour beaucoup, il a été reconstruit après avoir été abandonné pendant de nombreuses années.

 

Pour le quatrième, c’est la déception totale. Sur le haut d’une colline environnante, on pensait admirer un grand Bouddha en position debout donnant sur la ville. Arrivés sur les lieux, c’est en fait une petite statue qui n’a rien de monumentale et, cerise sur le gâteau, recouverte car en travaux ! On ne peut pas toujours gagner.

Il est probable que l’on finisse par se lasser de ces multiples temples Bouddhistes, mais dans le cas présent, on a eu la chance de voir de la diversité évitant un ennui trop rapide. Pour info, il y en a quarante mille en Thaïlande dont trente mille en activité. La France pour une population similaire a environ le même nombre d’églises !

 

Les 170 km de l’étape nous font passer par une route montagneuse, sinueuse, traversant des forêts tropicales agrémentées de villages authentiques Thaïlandais. Le bitume est quasi parfait, la température aux alentours de vingt degrés, le trafic assez faible. Vous venez d’avoir la description du menu moto frisant l’excellence, seule manquait un ciel bleu !

 

Demain, nous serons au célèbre triangle d’or carrefour de trois pays.

Ce sera le moment où l’on sera le plus au nord de la Thaïlande contenant 76 lettres dans son alphabet (44 consonnes 32 voyelles) !!!

20 Mars 2025

Le Triangle d’Or !

 

Je parlais hier de la variété que l’on peut trouver dans les temples Thaïlandais, le Wat Nantaram dans notre ville étape de Chiang Kham, en est un bel exemple ! Ce temple unique en bois de Teck, présente une façade ornée de magnifiques toits en cascade et de motifs finement sculptés. L’intérieur respire une chaleur que seule les matières naturelles peuvent transpirer.

Certains rêves restent dans les cartons, celui d’avoir une maison cent pour cent bois restera probablement en l’état ; on verra dans une prochaine vie !

 

En quittant les lieux, un groupe d’étudiants monte dans la benne d’un pick-up. J’ai toujours fait des fixations sur ces scènes qui pour moi sont synonymes de liberté malgré les arguments bien connus sur ces situations non ‘’sécurisées’’.

Cela me rappelle les nombreuses fois où papa nous ramenait de l’école à l’arrière de la 4L fourgonnette ! Nostalgie, quand tu nous tiens…

Le corps a changé, pas le mental ;-))

 

Lors du déjeuner dans un restaurant où l’on s’assoit sur des troncs d’arbre coupés, nous restons en admiration devant les yeux de la jeune serveuse typée à souhait ; trop beaux !

La diversité humaine est d’une richesse infinie, dans les physiques comme dans les cultures…

Certains (nes) attirant plus que d’autres !

 

On le rappelle de temps en temps, nous aimons les lieux mythiques et le ‘’Triangle d’or’’, objectif du jour, fera partie des étapes marquantes de nos découvertes.

Comme en Amérique du Sud à la triple frontière Brésil Argentine, Paraguay, c’est le carrefour de trois pays. En l’occurrence, la Thaïlande, le Myanmar (La Birmanie), le Laos sont ici séparés par le célèbre Mékong et la rivière Ruak.

Comme au croissant d’or (Afghanistan, Iran, Pakistan), le Triangle d’or fait partie des principales zones mondiales de production d’Opium. On y apprend, entre autre, que sous l’Indochine Française,les Français ont oeuvrés pour l’augmentation de cette production pour l’export vers la Chine (guerre de l’Opium).

Aujourd’hui, on apprend que les deux premiers producteurs mondiaux sont La Birmanie (Le Myanmar), et l’Afghanistan. Voir un lien entre l’instabilité, l’isolement de ces pays et cette production est sûrement déplacé de ma part…

 

Revenons à des notions simplement géographiques (...), nous sommes très heureux d’être dans ce lieu qui vaut vraiment le déplacement !

Coté Thaïlande, dans le village Sop Ruak nous profitons des aménagements du Parc ‘’Triangle d’or’’ avec temple, Bouddha, point de vues sur le site, commerces habituels dans les zones touristiques.

 

En faisant quelques courses pour le dîner, nous sommes sidérés d’une abondance de plastique dans la petite supérette. On est loin d’être au top en France, mais là j’ai envie d’employer des expressions bien adaptées : C’est le pompon, c’est le bouquet, c’est le comble, on touche le fond, difficile de faire pire...

Mon espérance de vie ne m’offrira pas le plaisir de voir supprimer cette matière tellement nocive pour le vivant…

 

Nul doute que ce Triangle d’or restera dans nos mémoires :-)

 

Demain, Clarisse et ses copains copines de la classe de cinquième de Montfaucon-Montigné écouterons pour la quatrième fois la suite du récit du ‘’Cap à l’Est 2024,2025’’ !

21 Mars 2025

Le logement est parfait pour y rester aujourd’hui. Nous sommes dans un chalet confortable dans un ensemble aéré faisant penser à un tout petit camping. Comme bien souvent, il n’y a pas grand monde et ce sera parfait pour une conférence en extérieur. Celle-ci a lieu à 9h30 heures Française, donc 15h30 heure locale, de quoi prendre le temps.

On a zappé de prendre une photo de l’endroit, ce sera réparé demain !

Dans la matinée, nous commençons à chercher une solution pour pouvoir faire le Laos en moto. Le choix de location limité n’a rien à voir avec les facilités offertes en Thaïlande. Après quelques échanges avec les loueurs, nous allons probablement être contraints de louer une moto pour moi et un scooter pour Dedette. C’est encore un peu tôt pour acter, mais le temps passe vite !

A suivre…

 

Cinquante cinq minutes en présence des élèves, on avance toujours moins vite que prévu ;

nous finissons aujourd’hui à la moitié de notre traversée Iranienne. Sans en rajouter, les photos passées rappellent bien souvent des souvenirs dignes d’intérêt, au moins pour les protagonistes !

Si déjà le narratif de notre vécu ouvre la curiosité des jeunes sur l’ailleurs, ce sera gagné :-)

 

En excluant bien sûr les territoires en guerre, nos aventures diverses et variées nous ont maintes fois prouvées que le monde n’est pas aussi laid, violent, qu’il nous est raconté à longueur de temps sur de nombreux médias. La peur diffusée sans pause est pour le moins exagérée, voir mensongère. Les ouvrages sur cette gestion orchestrée du chaos pour dominer les peuples ne manquent pas...

Ce n’est pas d’aujourd’hui que le mensonge est une manière de diriger, j’ai retrouvé par hasard une citation de Blaise pascal début du XVII ème, bien à propos :

 

‘’ La vérité est si obscurcie en ces temps, et le mensonge si établi, qu’à moins d’aimer la vérité, on ne saurait la reconnaître’’

 

Exprimer ses ressentis à ceux, celles, qui feront le monde de demain est bien agréable, jouer notre rôle de colibri, enthousiasmant !

 

En Thaïlande, les marchés de rue en restauration sont nombreux. En rentrant du Triangle d’or hier, nous en avons remarqué un au bord du Mékong. On se retrouve assis sur le sol près d’une table basse pour y manger d’excellents côtes de porc ; nous sommes installés sur les rives du fleuve, long de 4300 km et traversant six pays.

Non loin d’ici sur une place publique où nous avons garé la moto, un groupe de femmes pratique un sport mélangeant, gymnastique, méditation, bien-être !

 

Demain, nous reprendrons notre route vers le Sud. Déjà une semaine que nous sommes en Thaïlande et les premières impressions nous confirment une contrée facile, calme, où il est facile de circuler (à gauche tout de même, comme depuis le… Pakistan ! ).

 

On vous joint un petite vidéo faite hier sur le Triangle d’or ;-)

22 Mars 2025

Comme vous avez pu le constater, les Wat (temples) Bouddhistes ne manquent pas depuis notre arrivée en Thaïlande. Dites-vous bien que l’on ne visite qu’une minorité de ceux étant sur notre passage… Nous essayons de prendre les édifices dignes d’intérêt ou au moins différents de la majorité.

Le Wat Rong Khun appelé aussi temple blanc en est un bel exemple ! Considéré comme l’une des plus belles réalisations au cours de ce siècle (sa construction a commencé en 1997), il est blanc immaculé et travaillé de manière incroyable. Celui-ci reflète les grandes visions de l’artiste sur le paradis, l’enfer, le Nirvana.

 

Financé par un riche particulier, il refuse les dons supérieurs à dix mille Bahts (270€) afin de ne pas être sous l’influence de gros donateurs ! L’artiste imagine la fin de cet énorme projet en 2070, probablement après sa mort !!!

Trop de photos, mais l’endroit le mérite.

Sur l’une d’entre elles, vous verrez le bâtiment des toilettes qui est le premier dans le genre que nous ayons vu depuis toujours !

A l’entrée, des représentations du tabac et du Whisky associés à des images maléfiques. Nous avons mis celle du Whisky.

- Dedette, tu crois qu’on finira en enfer ?

La Ganesha divinité ayant une tête d’éléphant et quatre bras est aussi souvent représentée dans la religion Bouddhiste. Rappelons qu’elle est le symbole de la suppression des obstacles et porte bonheur.

Nous parlons bien souvent du peu d’affluence en ces endroits, nous ne pourrons dire la même chose ici.

Il y a quelques jours, je vous parlais de la circulation ‘’civilisée’’, c’est vrai aussi pour les deux roues sauf en ce qui concerne les règles de nombre de passagers, du port du casque, des chargements. De ce coté là, on a l’impression d’une répression zéro. D’ailleurs à se sujet, la présence policière est faible voir inexistante même aux postes de contrôle installés à certains endroits.

Les pick-up sont arrangés à toutes les sauces y compris en taxi, en hors piste extrême (voir photos).

​

Chiang Mai notre ville étape , la deuxième ville de Thaïlande derrière Bangkok, compte un temple célèbre situé en haut d’une montagne. Vous ne retiendrez pas son nom :

‘’ Wat Phra That Doi Suthep ’’ !

Nous allons le visiter après s’être planté au Bhubing Palace, résidence royale fermé à… 15h30 ! Le temple était sur la même route de montagne sinueuse un peu plus bas.

Un grand escalier nous emmène à cet édifice célèbre. La dévotion des Thaïlandais est vraiment impressionnante. On fait des offrandes de fleurs, d’argent, de bougies.

Le Chédi, reliquaire conique ou en forme de cloche au centre du temple est recouvert d’or !

Il contiendrait l’os de l’épaule du Bouddha…

 

La prise en charge de la chambre est quelque peu rock and roll. Personne sur place, nous faisons appeler une commerçante une première fois pour faire venir la gérante, une deuxième fois car il nous manque une clé pour entrer dans le bâtiment, une troisième fois car il manque les draps, les serviettes, une couverture.

Après une journée bien chargée, ça finirait par gonfler, mais comme d’hab, il y a des choses plus graves :-)

En soirée, nous dînons auprès d’une petite échoppe où le propriétaire confectionne de très bonnes crêpes.

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Comme toujours, on s’endort comme des bébés !

23 Mars 2025

Avant de quitter Chiang Mai, nous visitons le Wat Sri Suphan, temple d’argent construit dans des matières inédites depuis nos différentes visites. Fondé en l’an 1500, il ne reste que peu de choses de l’édifice original. Sa salle d’ordination où se passe les cérémonies au cours de laquelle une personne reçoit certains préceptes bouddhistes, est interdite au femmes ; jusque là, j’aimais bien cette religion… Cette salle a été construite en argent, aluminium, et nickel. Le savoir-faire est impressionnant. Le temple est situé dans le quartier de l’orfèvrerie de la ville encore en activité aujourd’hui.

 

Un peu plus au Sud proche de la ville de Lampang, nous faisons la pause au ‘’ Wat Phra That Lampang ‘’. C’est le plus beau temple en bois du Nord de la Thaïlande. Créé en 1476, c’est aussi la plus ancienne structure en cette matière encore debout dans le pays.

Je me répète régulièrement sur le sujet mais encore une fois, les multiples commerçants installés autour du site attendent plus le client qu’ils ne le servent. L’offre est bien supérieure à la demande…

Sur la route nous dirigeant vers Tak, la ville étape, nous ferons deux pauses pour faire quelques images et vidéos sur de beaux espaces religieux où nous sommes seuls ! L’entretien des lieux est sans faille !

 

Après la journée un peu plus ‘’ fraîche ’’ dont nous avions pu bénéficier au triangle d’or, nous sommes malheureusement revenus sur des standards aux alentours des 37 degrés. On roulerait bien short, t-shirt mais c’est au prix d’un passage régulier de crème protectrice et perso, je n’aime pas vraiment.

Il y a bien longtemps, j’avais lu le récit d’un voyageur à moto en Australie qui conseillait les gants afin de protéger les mains de trop forte radiations des rayons du soleil. J’ai toujours respecté cette ‘’ règle ’’ sur les longues distances.

 

Le gîte possède un restaurant aménagé au milieu des plantes tropicales. On se croirait presque en forêt. Nous sommes trois clients !!!

Un petit détail oublié lors de la réservation de la moto. Lors de la prise en charge de celle-ci, je m'étonne de l'absence de cadenas. Sa réponse laisse songeur par rapport à d'autres pays (...).

- Pourquoi en voulez-vous un, il n'y a pas de risque de vol !!!

24 Mars 2025

Retour à la normale au niveau des accès, la petite flèche en haut à droite de la page vous dirige à nouveau sur le derniers compte-rendus avec en plus un menu à coté vous permettant d’aller directement sur les dates désirées. Merci à mon gendre préféré !!!

 

Les humains aiment les superlatifs, on en fait partie… Alors que l’on était au Triangle d’or, on s’est rendu compte que l’on était passé à coté du plus grand Bouddha de Thaïlande situé à environ cent km au Nord de Bangkok. On aurait pu le faire en montant, on le fera en… descendant.

Environ trois cent quarante km au programme avec des températures atteignant les 38 degrés, c’est assez ! 

 

Nous partons un peu plus tôt que d’habitude pour en faire un maximum en matinée. 

Souvenez-vous, lors de la prise en charge de la moto, j’avais émis un doute sur la capacité du pneu arrière à ‘’ faire le tour ‘’. Les jours passent et les maigres sculptures tiennent bon. Si on pouvait se passer d’un changement en cours de voyage, cela éviterait une perte de temps précieux ! La moto doit revenir à son propriétaire le cinq Avril en matinée…

Au sujet de la consommation de cette 500 Twin (deux cylindres), elle est entre 3l et 3,5l aux vitesses réglementaires. A 0,91 € le litre, c’est encore une fois le poste de dépense le plus faible dans nos besoins journaliers !

Sur le net, on parle d’une différence de niveau de vie de cinquante pour cent entre les deux pays. Pourtant, le smic Thaïlandais à 300€ laisse imaginer une différence bien plus importante que nous constatons depuis une douzaine de jours…

 

En début d’après-midi, nous voilà au Wat Muang, où se trouve le Bouddha assis en lotus de 92 mètres de haut et 63 mètres de large. C’est la plus haute du pays. Comme on peut s’imaginer, elle se voit de loin. Tiens elle est blanche, on la voyait plutôt couleur or ???

Arrivés sur place, on découvre cinq alpinistes en cordée le long de la statue et nous concluons rapidement qu’elle est en réfection ! Regardez la taille des hommes au travail comparées au coté du visage du Bouddha !

Le blanc est éclatant mais il nous faudra revenir demain pour des photos éclairées dans le ‘’ bon sens ‘’ !

Compte-tenu des travaux, l’accès au plus près du Bouddha n’est pas possible mais celui-ci est impressionnant sans nécessité absolue d’être au pied.

 

Sur place, nous profitons aussi d’un temple à l’intérieur extravagant, et du jardin des enfers avec des scènes gores à souhait…

On trouve un hôtel à quelques minutes, ce qui nous évitera de perdre trop de temps demain matin avec le soleil levant éclairant le Bouddha, du moins on l’espère !

 

J’oubliais, on ne vous a pas dit, nous avons décidé d’aller sur la célèbre presqu’île de Phuket située à 840 km de la capitale. Vous verrez sur la carte, cela nous oblige à un aller-retour… Certains (nes) penserons que ce n’est pas vraiment raisonnable…

Est-ce que ce voyage l’était ??? 

Histoire de ne pas dire dans quelques mois, quelques années, on aurait dû y aller.

 

Si on a la chance d’être encore là dans vingt ans, je nous vois bien échanger avec cette étincelle de bonheur dans nos pupilles sur tous ces souvenirs que nos corps n’auront plus la capacité alors de refaire.

Dedette me rétorque après la lecture de cette phrase :

- Là encore t’en sais rien, on ne sait jamais !

 

Elle finirait par être pire que moi :-))

25 Mars 2025

Le retour au Bouddha de 92 mètres finalisé en 2008 permet une meilleure photo malgré un atmosphère un peu brouillé. 

A huit heures, c’est parti pour une première journée où nous allons essayer d’avaler du km afin de diminuer les deux dernières étapes. Phuket est à 940 km du grand Bouddha, et comme rappelé hier, on privilégie le roulage en matinée. Le ‘’ On sue sous le casque ‘’ (et ailleurs ! ) est une constante :-( 

Ne nous plaignons pas, sans présager de l’avenir, nous n’avons pas eu une seule goutte de pluie depuis la location de la moto en onze jours ! 

 

Pas de curiosité touristique aujourd’hui, nous visiterons Bangkok à notre retour sur les derniers jours. Vous pourrez voir sur la carte, les choix du parcours sont assez… limités ! 

A l’endroit le plus étroit, la Thaïlande ne doit posséder que vingt km, la Birmanie étant beaucoup mieux servie en ce lieu.

Pour la première fois, nous faisons la pause dans un café Amazon. On ne vous promettra pas que c’est la dernière fois mais on s’en rapproche… Seule la clim nous laissera un bon souvenir !

 

Sur une des photos, un camion sur-accessoirisé comme on en voit souvent en Thaïlande ;

rangées de phares impressionnantes, rétroviseurs en nombre, accompagnés de plusieurs bonhommes Michelin…

 

A l’hôtel ce soir, on pourrait se croire dans un motel aux États-Unis. Une place de parking pour chaque chambre, un petit espace en extérieur abrité de la pluie et des rayons du soleil, un grand espace libre au milieu. On aime bien le concept…

Après nos 420 km parcourus aujourd’hui, il en reste 520 sur deux jours, de quoi prendre son temps :-))

26 Mars 2025

Je reparle une dernière fois de la température ressentie depuis la Malaisie. Nous avons la sensation que celle-ci est écrasante malgré des niveaux jamais supérieurs à 38 ! 

La raison est que, proche de l’équateur, la quantité d’énergie solaire reçue par unité de surface est beaucoup plus forte qu’en remontant vers le Nord et donc beaucoup plus fatigante. 

C’est flagrant en sensation. 

Les autochtones ne s’y trompent pas, ceux qui travaillent en extérieur se couvrent totalement le corps et le visage pour éviter les brûlures. On imagine sans peine les efforts fournis par ceux  travaillent à proximité des goudronneuses dégageant des produits chimiques en quantité et une chaleur suffocante…

Ça me rappelle un collègue de boulot indisposé par le bruit des travaux dans la rue en rentrant du restaurant. 

- Nous, on supporte le bruit deux minutes en passant sur les lieux, les employés, c’est toute la journée !

L’empathie, indispensable dans les rapports humains, a bien souvent du mal à être intégrée...

 

Avant de quitter Thap Sakae, nous longeons la côte, le long du golfe de Thaïlande. Dans cet endroit, par d’aménagement touristique, les quelques km parcourus nous font découvrir des villages de pêcheurs à l’ancienne où le calme est roi.

Les bateaux de pêche sont à taille humaine et nul doute que les ressources sont respectées tout en faisant vivre leurs propriétaires !

Pendant ce temps-là, au large des côtes Sud de l’Angleterre, le plus grand chalutier du monde peut pêcher 400 tonnes de poissons par… jour et en stocker 7000 tonnes !

Sans entrer dans les détails en détournant les textes législatifs…

Je m’égare !

 

Plus rigolo, vous verrez sur une vidéo, un side-car, comme on en voit de nombreux dans le pays, avec trois singes embarqués visiblement très heureux de leur mode de locomotion !!!

C’est un peu loin, on fera mieux sur le film final ;-) 

 

En soirée, après un dîner passé dans un restaurant Thaï conseillé par la gérante de notre gîte, nous rentrons de nuit sur une minuscule route où nous devons baisser la tête pour éviter les feuilles des palmiers, seuls au monde pendant quelques instants…

La vidéo est jointe :-)

27 Mars 2025

Au niveau du Laos, nous avons avancé dans le mental et la planification. Malgré plusieurs demandes en ce sens, nous n’avons pas trouvé de moto équipée bagagerie comme celle que nous avons actuellement. On s’était rabattu pendant un moment sur une moto pour moi et un scooter 125 pour Dedette. Dans un deuxième temps, nous nous sommes dits que louer deux scooters identiques était plus sympa avec une complicité accrue ! Les routes au Laos ne sont à priori qu’en partie asphaltées, il ne fallait pas compliquer outre mesure pour Dedette surtout si la pluie s’invitait au programme...

Nous avons reçu l’accord pour les deux, nous en prendrons possession le 07 Avril après un vol le 05 vers Vientiane la capitale du Laos.

La célèbre presqu’île de Phuket se rapproche avec l’apparition de petites montagnes environnantes donnant au paysage un peu de diversité.

Petite précision concernant les feux de circulation, dans les grands carrefours, c’est juste ‘’ insupportable ’’ ! 

Je m’explique : chaque voie a ‘’ son feu vert ‘’, en comptant pour chaque côtés, le filer et le tourner, ce qui peut faire attendre des plombes avant la libération ! Dans cette situation, le casque intégral est parfait pour une chaleur maximum…

 

Il y a quelques jours, je vous disais qu’il n’y avait pas de contrôle policier en Thaïlande, je revois ma copie, nous en avons eu plusieurs sur les derniers jours. Aucun à notre encontre, nous n’avons pour le moment pas eu à sortir les papiers.

 

Les premières plages dans le Nord de la presqu’île sont quasi vides, la situation devrait changer en se rapprochant de Phuket ville.

Tout le monde s’accorde à trouver les Thaïlandais (ses) plutôt sympathiques et souriants. De notre côté, nous avons un jugement un peu différent. On est d’accord avec le sourire et les formules de politesse, mais pour faire simple, on sent un peu de superficialité et d’indifférence dans le fonds. Ce n’est que notre avis !

Je prenais l’exemple de la dernière fois en Inde, où j’ai été contraint de démonter la caisse du side. J’ai entrepris de commencer seul en me disant que l’aide viendrait forcément, ce qui n’a pas manqué d’arriver assez rapidement. 

Nous avons la sensation que ce ne serait pas la même chose en Thaïlande…

Dans le pays, le respect du roi est quelque chose fortement ancré dans le mental des habitants et le critiquer est tout simplement interdit !!!

 

La presqu’île fait vingt km de large sur cinquante de long, nous avons le temps de découvrir les curiosités sur les deux jours motorisés. Pour la troisième située entre les deux, nous prendrons le bateau... 

28 Mars 2025

Dans le compte-rendu d’hier, j’ai omis de parler du Tsunami de 2004 qui avait fait 220 000 morts en Asie. Il avait ravagé une partie de la côte Ouest de la presqu’île. 

Aujourd’hui, ce sont les copains (ines) qui nous préviennent du tremblement de terre en Birmanie avec des secousses importantes ressenties à Bangkok. 

Sur la presqu’île de Phuket, il ne s’est rien passé, qui s’en plaindra ? Croisons les bras pour que dame nature revienne à ‘’ la normale ‘’.   

Ce matin, un non évènement aurait pu avoir un effet ‘’ Game over ‘’ sur la fin de notre périple. 

Je m’explique : en partant vers dix heures pour une visite de la côte Ouest, nous choisissons dans un premier temps de faire le plein. La station la plus proche est programmée sur le GPS, roulez jeunesse sur les trois km. En cours de route, nous passons à côté d’une non indiquée, nous profitons de l’aubaine. Je suis sur la file de gauche, la station est sur ma gauche (normal dans le pays), je dévie immédiatement et traverse la petite voie réservée aux deux roues roulant lentement. Sauf que dans le cas présent, une petite moto passe sur ma gauche à une vitesse avoisinant les 80 pendant que je bifurque. Je vous jure, moins de dix cm avec cinquante km/heure d’écart. P…. ça refroidit ! Dedette et moi, on en est à moitié tremblant, sans tremblement de terre :-(( 

On avait remarqué un trafic plus incisif sur la presqu’île, j’avais déjà toujours les yeux dans les rétros, pas encore assez !!!

 

Plus joyeux, quand on entre dans un pays, il est important de respecter les règles de bienséance afin de ne pas choquer les autochtones. On va voir sur la toile pour ne pas faire d’impair. Il est indiqué que les Thaïs se baignent tout habillés et que le topless ou toute forme de nudisme est interdit et sanctionnés. Bon pour faire simple, c’est un peu comme le casque obligatoire depuis 2010. Les vêtements couvrant sont obligatoires mais on a pas vraiment remarqué !!!

Autre fait de société qui est en train de devenir mondial, ce sont les tatouages. Nombreux, à tout âge, un très grand nombre d’habitants ont fait le choix de la décoration physique indélébile.

 

Fait amusant, en sortant d’un magasin, nous croisons deux transporteurs de fonds avec les sacs à la main venant de descendre de leur camion blindé. Ils traversent la place avec une apparente tranquillité, scène inimaginable chez nous…

 

Le passage au grand Bouddha de 45 mètres au centre de l’île n’est pas visible de face en raison d’un éboulement (pas de lien avec les derniers événements en Birmanie) . On ne vous en présente que la partie arrière... 

Vous verrez une photo d’éléphants, on a hésité à la partager, la sensation au niveau de leur confort de vie était plutôt mitigée... 

 

La pointe Prompthep au Sud de l’île est magnifique, nous y passons un bon moment avec la présence du phare Kanchanabhisek (…) d’où le panorama est superbe.

En repartant, de ce lieu, nous restons un peu plus longtemps que prévu, Dedette ayant perdu le sac à dos avec passeport, argent, cartes bleues, microcard vidéo…

Après un petit moment déstabilisé en imaginant les conséquences, elle est retrouvée dans un magasin où  elle avait essayé un  maillot de bain. 

On s’est retrouvé bien plus heureux que si on ne l’avait pas perdu :-))

 

On parle souvent de l’influence de l’Occident dans le monde, c’est flagrant en matière de musique. Sur les ondes, les titres de notre culture sont très écoutés, largement plus que les chansons Thaïlandaises sur les radios Européennes !

 

Dans le restaurant où nous dînons, nous vous partagerons en photo et en traduction leurs préceptes que nous avons bien aimés !

 

Vis pleinement, crée du bonheur, parle gentiment, souris souvent, espère plus, rit librement !!!

29 Mars 2025

Pour une fois, la moto restera garée devant l’hôtel. Nous avons réservé une journée tout inclus de la prise en charge à l’hébergement jusqu’au retour en fin d’après-midi. 

Le bateau est assez grand avec environ quarante touristes à bord. Nous faisons partie des plus âgés, il va falloir s’y habituer :-)

L’organisation est sans faille, avec une prise en charge agréable. 

La destination est la baie de Phang Nga et son parc national. Bordée d’îles désertes et sauvages,  elle est considérée comme un incontournable de la Thaïlande du Sud. 

Dans certains endroits, on peut faire un similaire avec les vues de la baie d’Ha Long. 

Nous faisons un arrêt sur la célèbre île de Khao Phing Kan appelée aussi île de James Bond. Ici a été tourné en 1974, l’homme au pistolet d’or et l’affluence est ‘’ suffisante ‘’ !

 

Plusieurs autres arrêts agrémentent la journée ; deux en canoë afin de découvrir grottes mangrove, formations karstiques (découvertes aussi au Vietnam), lagons,  un arrêt baignade où la température est aux alentours de 29, on y rentre facilement !!!

 

Dans cette région, la pêche traditionnelle y est toujours pratiquée, on y fait de belles images vidéos…

Sur le bateau, nous rencontrons un couple de Français avec leur fille avec qui nous échangeons sur le chemin du retour. Ça  fait beaucoup de bien de converser dans sa langue maternelle !

 

Demain sera notre dernière journée sur la presqu’île, nous en profiterons pour visiter le vieux Phuket avant de commencer notre remontée vers Bangkok.

30 Mars 2025

En quittant l’hôtel ce matin, nous discutons avec un Australien dans nos âges visiblement bien remonté contre son gouvernement. Tiens, il n’y a pas qu’en France…

Nous visitons le Wat Khao Rang ou se trouve la première grande statue de Bouddha assis de Phuket. Temple pas facile à trouver, il est peu fréquenté et il est bien agréable de s’y promener.

Enlevez-nous cette atmosphère poisseuse, ce serait parfait…

On adore le salon bois massif monumental !

 

Nous nous rendons au Pho Ta Toh Sae Shrine d’où nous avons une vue d’ensemble de Phuket et de la côte ( désolé pour les noms, sans les nommer, on ne s’en souviendrait pas ! ).

Nous rencontrons un Français qui s’est blessé dans une chute de scooter loué. Son mollet a une large bande, trace du contact avec le goudron :-( 

Au sujet de la sécurité, je disais en début de séjour en Thaïlande que la circulation était plus ‘’ civilisée ‘’ qu’en Inde où au Pakistan, cela reste vrai, mais sur Phuket,  il faut tout de même être très vigilant...  

Un autre site situé sur les hauteurs est lui aussi digne d’intérêt. Dans un temple, nous avons la bonne surprise d’y découvrir un bouddha couché valant le détour. Pendant le quart d’heure présent sur place, nous croisons deux touristes !

 

La pause déjeuner est au bord d’une route d’où nous pouvons voir les nombreux deux trois roues circuler. Le surpoids dont je parlais il y a quelques jours est un vrai problème ici, et la jeune génération suit la précédente avec les mêmes tendances. 

 

Nous décidons de prendre un hôtel au Nord de la presqu’île, histoire de commencer gentiment notre remontée vers la capitale. En faisant ce compte-rendu, je me rends compte que l’on a zappé le vieux Phuket dont j’avais parlé hier !!! Pas qu’il y avait des choses extraordinaires mais bon sûrement de quoi faire quelques photos :-(

Ce sera dans une autre vie !

31 Mars 2025

270 km aujourd’hui sans visite de curiosité, le compte-rendu est court !

 

Assez rare, pas d’états d’âmes à partager aujourd’hui !!!  J’aurais bien un sujet sur les variations des taux de CO2 et de Méthane dans l’atmosphère où l’on y mélange allègrement les parties par milliards et celles par millions, je vais m’abstenir…

 

Les photos représentent l’environnement routier, les pauses restaurations. Pour la pause du matin, la gérante est très accueillante et accepte sans difficulté la photo. Au déjeuner, nous serons surpris par les cartons alvéolés d’œufs collés au plafond pour l’insonorisation. 

 

Étant maintenant sûr de la tenue du pneu arrière jusqu’à la capitale, j’ai accéléré un peu le rythme sur les portions de belles quatre voies pour le plus grand plaisir du pilote et de la passagère... 

Avec la fatigue provoquée par la chaleur, nous arrêtons les étapes assez tôt dans l’après-midi

 

En soirée, le restaurant thaï est juste top avec des préparations délicieuses. Sur les pays d’Asie traversés , c’est pour le moment notre cuisine préférée.

1 Avril 2025

C’est la dernière ‘’ grosse ‘’ étape en Thaïlande. 380 km pour rejoindre Hua Hin ville balnéaire située 200 km au Sud de Bangkok. Dans cette région de la péninsule Malaise, de nombreuses routes sont en quatre voies au revêtement le plus souvent très correct. 

En gardant ses distances, on peut avancer à un rythme soutenu en anticipant les traversées fréquentes des véhicules possibles à des ouvertures au milieu de la large chaussée.

En moindre mesure que dans d’autres pays d’Asie, le roulage en sens inverse sur la voie tout à gauche de deux roues est relativement utilisé…

Lors de la pause matinale, trois cafés nous coûtent 60 Bath soit environ 1,60 €, un peu moins qu’un seul dans un établissement Amazon ! Le pire dans l’histoire est que dans quelques années, c’est la commerçante qui vend ses trois cafés à 1,60€ qui risque d’avoir disparu…

Elle est pourtant accueillante, souriante, son café est succulent. 

 

On aura que les commerçants chez qui on va !

 

Les trois litres au cent de consommation dont je parlais au début du voyage en Thaïlande ont augmentés sensiblement depuis que j’ouvre un peu plus !!! 

 

Nous arrivons à Hua Hin vers 15 heures, le gîte est situé à 200 mètres de la mer. Le rivage en cet endroit n’a aucun charme, vous pourrez le constater sur les photos :-(

Les devises emportées au début du voyage se sont, comme envisagé,  quasi épuisées il y a un mois. Distributeurs où règlement directement avec la carte, il est bien difficile de passer à côté des frais… 

Nous aurions dû ouvrir un compte Western Union qui, dans la majorité des cas, offre un change avantageux. On est apprenti toute sa vie :-)

 

Le dîner dans un restaurant Japonais finit cette journée de transit vers l’une des plus grandes villes du monde. On aurait pu s’organiser pour rendre la moto sur Bangkok avant d’y faire un peu de tourisme mais j’avais envie d’aller traîner notre deux roues dans cette mégapole !

02 Avril 2025

Sur les 3700 km parcourus, on ne pourra pas dire que tout s’est fait au sec ! En quittant 

Hua Hin, nous mettons sur une vingtaine de km les combinaisons de pluie. Sur les projections faites il y a quasi trois semaines, les prévisions étaient plus pessimistes !!!

Deux cents km nous séparent de la capitale, nous avons planifié la visite du Wat Pho en début d’après-midi. 

Avant d’entrer sur Bangkok, nous traversons des zones de chantiers gigantesques où les constructions d’infrastructures routières n’en finissent pas. La progression exponentielle du déplacement permanent des populations est un fait dans tous les pays du monde. Les inutiles COP successives n’y changeront rien ! 

Dans la capitale, on retrouve de nombreux Tuk-tuk taxis personnalisés avec échappement sport et jantes larges. Ces dernières sont très largement utilisées sur de nombreux véhicules. Je mettrais la Thaïlande sur la première marche du podium dans ce domaine.

Avec des ralentissements supportables, on arrive assez facilement en ‘’ jouant des guidons ‘’ dans Bangkok ville.

 

La zone du Wat Pho premier objectif de la capitale, est très encombrée et trouver une place de stationnement s’avère un poil difficile. Le gardien du parking attenant à l’ensemble Bouddhiste, nous voyant chercher sans résultat, nous crée une place libre en  déplaçant un scooter.

 

A notre arrivée dans ce célèbre lieu, nous croisons un groupe de moines se dirigeant vers un des temples pour y faire de la méditation. A ce sujet, cette religion met carrément à part les femmes qui ne peuvent être ordonnées ! Elles sont vues comme des obstacles à la pratique des moines. Je ne vois pas de quoi il veulent parler !!!

Voilà un sujet pas vraiment à l’honneur de ce mouvement…

 

Wat Pho est un magnifique complexe de temples Bouddhistes  où se trouve la plus grande statue couchée de Bouddha de Thaïlande. Faisant 45 m de long sur 15 m de haut, elle est recouverte de feuilles d’or, c’est un incontournable. Ce centre abrite aussi la plus grande collection de représentation de Bouddhas du pays. Ce lieu est aussi connu comme le berceau du massage Thaïlandais et abrite le plus ancien centre d’éducation publique du pays.

Les Chédis finement sculptés sont superbes, l’ensemble en comporte une centaine !

 

A côté du restaurant où nous dégustons une bière à quatre € (…), nous découvrons de loin le Temple Wat Arun sur les rives de la rivière Chao Phraya ; nous irons probablement demain.

 

En soirée, nous dînons dans un espace Street food (nourriture dans la rue) avec musique, ambiance dilettante, où il y en a pour tous les goûts. On peut même y manger du crocodile !

Nous profitons pleinement de ce moment avant un retour à notre résidence dans un quartier de la capitale pour les deux nuits à venir.

 

Bangkok où se trouve, selon certaines sources, le plus grand Chinatown du monde !

03Avril

03 Avril 2025

Petite précision oubliée hier, dans l’ensemble magnifique du Wat Pho, nous n’avons vu qu’un seul commerçant, le café Amazon !!! Où quand la capacité financière prime sur tout le reste y compris dans les endroits religieux. Pas possible de faire l’impasse sur ce détail…

 

Avant de quitter le pays, nous avons besoin d’un peu de devises et nous décidons d’échanger quelques Dollars dans un bureau Western Union. Dans certains pays, cela peut prendre deux minutes, aujourd’hui sur le sujet, on a battu les records. 

J’étais le premier client, l’opération a duré quinze minutes. Des papiers en veux tu en voilà, de nombreuses signatures, des contrôles des billets à la loupe le tout pour moins de 80 €.

Je me serais cru au théâtre !

 

Le grand Palace est le premier objectif du jour. Construit en 1782, il est encore aujourd’hui utilisé pour des cérémonies officielles et reçoit chaque année environ huit millions de visiteurs ; ce qui en fait l’une des attractions les plus populaires de Thaïlande. 

Avant d’entrer dans l’enceinte, nous sommes contraints d’acquérir des pantalons, les shorts étant exclus pour les deux sexes ; on s’était posé la question ce matin :-((

Autour de ce palais, vous ne serez pas surpris de la présence d’un complexe de temples bouddhistes ! Le style de l’ensemble est varié compte-tenu des diverses constructions érigées au fil des deux cents ans d’histoire.

Tout y est dans un état irréprochable et nous confirmons que l’on ne peut pas passer à Bangkok sans visiter ce célèbre endroit.

De l’autre coté de la rivière Chao Phraya, se trouve le : 

‘’ Wat Arunatchawararam Ratchaworamavihara ‘’, je vous promets, je n’en ai pas rajouter !!!

 

Ce temple doit son nom au dieu Hindou Aruna, symbole de l’aurore. Ses flèches distinctives appelées aussi Prang en font l’un des points les plus identifiables de Bangkok.

Le Prang central avec ses 82 m en fait le plus haut de la capitale.

Dans cet ensemble, nous voyons beaucoup d’autochtones en tenues traditionnelles se faisant prendre en photo. 

 

En fin d’après-midi, nous allons découvrir le China Town de la capitale. Ici c’est une explosion d’odeurs, de couleurs, d’effervescence. Pas forcément notre ‘’ tasse de thé ‘’ mais le lieu est à voir et parcourir sans aucun doute. 

Pas de force de police sur les lieux, comme en de nombreux autres endroits d’ailleurs…

 

Le temps à passer dans le pays s’amenuise à vitesse grand v, on emmagasine un maximum des images bien éloignées de nos cultures occidentales... 

04 Avril 2025

Deux visites sont prévues aujourd’hui, avec une température encore une fois difficile à supporter.

Voir Dedette suer en marchant est très inhabituel ! 

Le Wat Saket ou Mont d’or est situé sur la seule colline de Bangkok et mesure 77 m de haut. Pour en atteindre le sommet, il nous faut monter les 320 marches assez faciles car d’une hauteur faible. On peut alors avoir une vue panoramique de la ville. 

Dans le Chedid érigé, se trouveraient des reliques du Bouddha reçues d’Inde. 

Chaque année, une célébration de 7 jours et 7 nuits est organisée pour vénérer celles-ci.

Ce temple est considéré comme le nombril de la ville.

 

Le Wat Traimit situé dans le quartier Chinois de Bangkok finira notre découverte (partielle) de la capitale. L’histoire de ce lieu est vraiment exceptionnel. Ce complexe Bouddhiste existe depuis longtemps mais a gagné en popularité dans les années cinquante.

Le Bouddha de trois mètres de haut a chuté lors d’une manœuvre avec une grue et dans sa chute a perdu une partie de la matière qui l’entourait. Il a alors été découvert que des cinq tonnes que faisait cette statue, 83 % était en or massif !!!

Ce qui en fait aujourd’hui la plus grosse statue de Bouddha en or au monde. Elle aurait sept cents ans. Le savoir faire des artisans ne date pas vraiment d’aujourd’hui !

 

Tâche difficile en cette fin de séjour en Thaïlande, il nous fallait finir le peu de Whisky qu’il restait avant de prendre l’avion demain :-)) Nous prenons l’apéro dans notre gîte puis allons déjeuner en milieu d’après-midi une dernière fois dans le Chinatown.

 

Nous sommes heureux de trouver une Royal Enfield 500 avec bagagerie en prévision de notre découverte du Cambodge qui viendra après le Laos. 

 

Demain, nous laisserons ce pays ayant le nom de capitale le plus long du monde. Je vous fais grâce de la version en Thaï voilà celle en Français :-))

 

‘’ Ville des anges, grande cité des immortels, magnifique cité des neuf pierres précieuses, siège du roi, ville des palais royaux, demeure des Dieux incarnés érigée par Visvakarman à la demande d’Indra ‘’ !

 

Les Thaïs utilisent : Krung Thep !

05 Avril 2025

Laos nous voilà !

 

Nous prenons une dernière fois la 500 CB Honda pour parcourir environ 25 km vers le Nord de Bangkok afin de la rendre à son propriétaire, le loueur Riderly. J’ai retrouvé la photo du compteur  lors de la prise en charge, c’est en fait 4100 km que nous avons parcouru en Thaïlande. 

En cassant le moteur du Sauvage, on était loin de s’imaginer faire un tel circuit dans ce pays…

Les solutions émergent après les évènements inattendus !

La reprise de la moto se fait sans aucun contrôle  avec un accueil chaleureux. 

Sur les conseils du loueur, nous déjeunons dans un restaurant Thaï où les commandes se font 100 % avec le QR code. En regardant les serveurs (ses), ils (elles) sont ainsi transformés (es) en apporteurs de plats !!!

Ne soyons pas trop ronchons, les plats de crevettes étaient excellents !

Une heure de taxi avec Bolt concurrent de Grab (…) pour nous rendre à l’aéroport, nous coûtent environ 11€ !

Il est immense, spacieux, avec quelques incontournables représentations culturelles du pays.

Je disais en arrivant en Thaïlande que la circulation était civilisée ; en regardant les chiffres , il y a tout de même un sujet, 20000 morts par an, pour 3000 en France pour la même population…

 

Lors du contrôle des billets, on nous indique que pour avoir le visa à Vientiane la capitale du Laos, il nous faudra une preuve de sortie du pays. Ce n’est pas ce que j’ai lu, nous verrons bien ; on ne peut tout de même pas s’empêcher d’y penser !

 

Seulement une heure d’avion entre Bangkok et Vientiane ; le coucher de soleil est magnifique dommage qu’il y ait le hublot pour empêcher le cliché parfait !!!

 

En survolant Vientiane, nous remarquons immédiatement que les éclairages de la ville sont ceux d’un pays ‘’ pauvre ‘’. Nous en saurons bientôt beaucoup plus :-))

 

L’acquisition du visa à l’arrivée se fait sans fournir de preuve de billet de retour avec une facilité inattendue… Seuls les trente Dollars par personne indiqués sur le net se sont transformés en quarante !

L’aéroport fait tout étriqué en comparaison de celui de Bangkok, la population de Vientiane n’est que de 760 000 habitants, ce qui explique cela !!! 

Le sympathique jeune taxi qui nous conduit à l’hôtel est fan de cuisine et regarde les recettes étrangères sur son portable en conduisant…

​

Demain Dimanche, on se prépare une petite journée dilettante avant de reprendre la route lundi sur nos deux futurs bolides !!! 

 

Allez un premier proverbe Laotien : 

 

‘’ Écoute d’une oreille, soit méfiant avec l’autre ‘’.

06 Avril 2025

Dans le patio où nous prenons le petit déjeuner, de superbes bananiers ornent une partie de l’espace. Avec les années, la nature nous impressionne. Cette énergie de vie est d’une puissance insoupçonnée…

Les incontournables de la capitale sont assez limités. L’hôtel est bien placé et nous permet de joindre à pied trois d’entre eux, nous ne récupérons les deux roues que demain matin.

 

Le premier est un temple Bouddhiste appelé ‘’ Vat Visaket ‘’. Celui-ci , construit en 1818, a été sauvé de la destruction par les armées du Siam (les Thaïlandais) en 1827 car ayant servi de quartier général. Sans entrer dans les détails, la capitale Vientiane a été saccagée par le Siam pendant un conflit les opposant au Laos pour des histoires de territoires. 

Rien ne change au fil des siècles…

Ce temple serait le plus ancien de la capitale, il détient deux mille statues de Bouddha en céramique et en argent. 

Au Laos, comme dans d’autres pays, le prix de la visite est plus élevé pour les étrangers que pour les autochtones. 

Non loin du Vat Visaket, nous passons devant le palais présidentiel à la taille modeste. 

La population du Laos est d’environ sept millions d’habitants avec une densité de 27 habitants au km². Comparé au 110 de la France, on ne devrait pas être gêné par les foules…

 

Le Patouxai est notre troisième curiosité de la journée. Construit entre 1957 et 1969, c’est un arc de triomphe dédié aux personnes ayant combattu la France pour l’indépendance du pays !

 

En traduction, Patuxai signifie porte de la victoire. Ses quatre entrées sont orientées vers les quatre points cardinaux. Ses cinq tours représentent cinq principes Bouddhistes : 

Amabilité réfléchie, flexibilité , honnêteté, honneur, prospérité !

 

Depuis 1975, seul le parti communiste est autorisé au Laos…

Pour la ‘’ petite histoire ‘’, suite à la guerre du Vietnam dans les années 60-70, le Laos reste l’un des pays les plus contaminés par les mines, en l’occurrence Américaines. Elles ont fait depuis cinquante ans, environ cinquante mille morts ou blessés par ces engins destructeurs.

Comme j’aime à le rappeler de temps à autre, il suffit de regarder l’histoire pour, au minimum, avoir un peu de réserve concernant la ‘’ belle démocratie ‘’ des États-Unis... 

 

En faisant quelques achats dans une galerie marchande ressemblant plutôt à un souk bétonné, nous sommes encore une fois ébahi par l’abondance de marchandises. Dans le coins des montres, plusieurs commerces doivent en aligner à eux tous, des centaines !!! Côté sacs à main, c’est la même chose. On est capable de produire un tas de choses en excès. 

Pour les médicaments,ce n’est pas la même chanson,  on nous sert de plus en plus souvent les ruptures de stock qui, lorsque la marchandise arrive, font accepter les augmentations de tarif ! 

Je m’égare, mais ça fait du bien !

 

Revenons-en à nos moutons, plutôt au Laos, il avait été prévu de la pluie pour la prise en charge des scooters, celle-ci s’est décalée en soirée aujourd’hui, et devrait nous épargner demain matin.

 

On préfère !

07 Avril 2025

Le loueur est seulement à cinq cents mètres de l’hôtel, le taxi est inutile. Comme envisagé hier soir, le ciel dégagé sera parfait pour commencer notre aventure Laotienne…

Pas de règlement en carte visa, seul le cash est accepté. La fin de nos Dollars sera utilisée ici. 

A quelques Dollars près, c’était juste ce qu’il nous fallait :-)

 

- Soyez très prudent au Laos, la circulation y est dangereuse !

Nous avons envie de répondre, comme d’habitude presque partout dans ce cap à l’Est… 

 

Pour les casques, deux choix possibles, minable ou, minable :

Trois tailles trop grandes, d’une propreté relative, visière absente ou rayé, enfin la complète !

Si, ils ont tout de même une qualité, ils protègent la tête… des rayons du soleil !

L’arrimage des bagages se fait avec des tendeurs sur la selle passager, les petites motos n’ayant pas de porte-bagages. 

La prise en main des Scooters 125 est un peu difficile, c’est une boîte semi-automatique avec montée des vitesses à l’inverse d’un sélecteur traditionnel et rétrogradage sur l’arrière pas très pratique.

Le tout sans se servir de l’embrayage, c’est son seul avantage ! 

Avant de quitter la capitale, nous remplissons les petits réservoirs de quatre litres qui nous imposeront des pauses régulières.

 

Le complexe ‘’Pha That Luang‘’ est l’incontournable majeure de Vientiane. Le Stupa ( dôme Bouddhiste contenant une partie du corps du Bouddha) est l’édifice le plus sacré du Laos. Il contiendrait un cheveu du Bouddha !!! Il est l’emblème de la république du Laos, figure sur armoiries et sur ses billets de banque.

35 m de hauteur, 48 m de côté, il est entouré d’un cloître.

Le complexe vaut le détour.

 

En sortant de la la capitale, nous voyons de nombreux militaires, des civils en tenue traditionnelle attendant un passage de personnalités  sur une avenue. Le déploiement de moyens importants pour les grands de ce monde ne connaît jamais la crise !  

 

Les premiers km en campagne se font sur une belle route, où le 70,80 se tient sans problème.

Dedette a intégré aussi vite que moi cette boîte à la c…

Au déjeuner, on se dit que les 86 km qui restent avant Vang Vieng vont se faire sans problème. C’était sans compter sur une dégradation significative de la chaussée pendant les… 86 km !

 

Nous croisons à un moment de jeunes Laotiens rentrant probablement de l’école, leur rythme sur cette route est impressionnant. 

 

Les paysages sont verdoyants, montagneux, la sensation de pauvreté bien présente. Les prises d’image sont plus difficiles, avec deux véhicules et deux pilotes. C’est notre première journée, on a eu les yeux plus gros que le ventre compte-tenu du réseau !

 

Notre arrivée à l’hôtel se solde par un :

- Nous avons subi une inondation cette nuit, nous ne pouvons vous fournir la chambre.

Trois cent mètres plus loin, nous trouvons un autre coucher plus cher, sans petit déjeuner, ça fera l’affaire !

Le peu de distance fait de nuit pour aller dans un restaurant nous confirme que c’est un pays où rouler de jour est largement préférable. Pas d’éclairage public, véhicules non éclairés, trous sur la route forment un cocktail un peu stressant.

Le gérant de l’hôtel nous déconseille de monter vers le Nord en fonction de l’état des routes.

 

La nuit porte conseil...

08 Avril 2025

Deux heures du matin, nous sommes réveillés par une violente averse ! La majorité des toits étant en tôle, le bruit est assourdissant…

Au réveil, le calme est revenu, le ciel est bien dégagé. La nuit a porté conseil, nous continuons vers le Nord... Vu les conditions, cent km seront suffisants tout en permettant quelques pauses prises de vues.

Le début de cette étape est plutôt meilleur qu’attendue et les vues sur la montagne en sortant de Van Vieng, charmantes. 

En leur demandant, les Laotiens acceptent les photos. En revanche, peu d’échanges avec eux, nous pensons en raison de leur timidité. En les observant, dans les restaurants ou les commerces, ils parlent peu. Ce ne sont que des impressions sur les trois premiers jours, on affinera au fil de notre avancée.

La vie ici est comme la France devait être dans les années cinquante. La basse-cour est omniprésente dans les villages avec des images devenues pour nous extra… ordinaires, comme par exemple une poule suivie de ses poussins.

Ici aussi, la nature fournit en abondance, le climat chaud et humide favorisant la végétation !

 

Au déjeuner, deux plats et deux consommations nous coûtent moins de quatre € ! 

C’est un peu comme hier, la reprise après le repas coïncidera avec une forte dégradation de la route. Nous ne regrettons pas d’avoir écourté la distance de l’étape, Dedette fait le maximum au prix d’un effort certain…

Elle évitera de peu une chute lors d’un passage tourmenté !

Perso, je n’ai pas fait mieux, en voulant filmer d’une main sur la piste, un creux inattendu m’enverra embrasser le portable sur son support ! Il s’en est fallu de peu pour finir dans la poussière. 

A propos poussières, les camions en font un maximum et malgré une circulation fluide, chaque croisement ou doublement est juste infernale de ce coté…

 

Nous nous arrêtons à Phou Khoun où nous trouvons dans le centre du village un hôtel au confort sommaire comme dirait Dedette ! Nos bolides sont mis à l’abri dans la salle du restaurant.

Dans cet endroit, un énorme rond-point en béton entouré d’une route non asphaltée sert de terrain de jeu pour les enfants nullement gênés par la poussière provoquée par le passage des véhicules.

 

La suite doit nous emmener sur Louang Prabang situé à 130 km mais à seulement 58 à vol d’oiseau ; imaginez le profil de l’étape avec, on l’imagine de la piste, en veux-tu en voilà !

 

L’inconnu est le compagnon permanent des voyageurs au long cours… Qui vivra fera ;-))

09 Avril 2025

Huit heures, nous sommes prêts à partir. Un passage à côté de la cuisine montre le jeune gérant faire la vaisselle accroupie avec un grand récipient servant d’évier. Il accepte la photo avec le sourire !

Comme envisagé, la route est aussi pourrie que prévu. On passe sans arrêt de portions asphaltées à des parties de piste où la vitesse ne dépasse pas vingt km/heure, vous verrez sur la vidéo jointe !

A un moment je crois déraper sur une portion de sable. En fait, le pneu arrière est crevé, nous n’avons rien pour réparer et sommes en plein milieu de la nature. Les quelques demandes faites aux deux roues de passage se soldent par un :

- Allez par là !

Ça tombe bien, c’est notre direction…

Au bout de quelques km à rouler à plat (…), nous arrivons dans un petit hameau où un garagiste change le pneu et la chambre à air en quelques minutes pour environ 16 €.

Je n’avais pas remarqué en partant mais mon pneu arrière n’était pas très vaillant.

Dans le garage, le reste de la famille est venu s’installer pour ‘’ voir les étrangers ‘’.

Elles ont le rire facile après le premier regard interrogateur.

 

En remarquant la taille assez petite des Laotiens, je découvre sur le net que la taille moyenne des hommes est de 1,62 m et des femmes de 1,50 m. Le brassage des populations est ici l’exception qui confirme la règle.

 

Lors du passage dans un petit village, un coq décide de traverser devant Dedette. Il s’élance, puis pensant que ça va être trop court,  freine des deux pattes en travers, puis reprend sa course en sprint libérateur !!! Je me serais cru dans un dessin animé :-)

 

Nous arrêtons la journée au bout de cent km dans la ville de Xieng Ngeun. Un loueur nous trouve avant même de l’avoir sollicité. Il nous propose une chambre avec vue sur la ville et le Mékong pour environ 6,50 € ; même tarif qu’hier mais avec un confort nettement supérieur. Petit inconvénient tout de même, nous partageons le coucher avec quelques lézards inoffensifs !

 

La terrasse du restaurant donne sur le Mékong, nous sommes les deux seuls clients. Je teste les chenilles de bambou… Les grands de ce monde disent que ce sera bon pour nous car très protéiné.

Ce n’est pas mauvais, mais entre les chenilles et un bon tournedos, le choix serait assez facile ;-)

Demain, nous découvrirons l’ex capitale du Laos, Luang Prabang situé à seulement 27 kms de Xieng Ngeun notre village étape.

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