Collection d'horizons
Tour du monde
21 Mars 2023
Au petit déjeuner, nous étions six et j’imagine que Dedette et moi avions bien mini trente ans de plus que le plus vieux des quatre autres !
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L’un est Italien, travaille dans l’informatique en télétravail, et son employeur ne l’empêche pas de voyager dans le monde pendant sa vie professionnelle. Il doit juste avoir du réseau pour assumer sa mission !
Un Japonais et une Japonaise sont de leur coté en voyage ‘classique’ congés.
Le dernier est un Français maître nageur au début d’un voyage autour du monde qu’il souhaite durer entre trois et quatre ans. Il n’en est qu’au début et pour trouver son coucher, il frappe aux portes des particuliers : échec total en Espagne, à tous les coups l’on gagne au Maroc… Méfions-nous des conclusions hâtives mais quand même ! Il compte travailler en cours de route pour financer la suite...
Que de diversité dans ce monde !
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Notre premier essai pour aller chercher la moto au parking se soldera par un échec, des voitures en stationnement empêchent de la sortir.
- Dès que ce sera possible, je viens vous prévenir, cela ne devrait pas tarder...
– Merci Monsieur, oui j’espère que ça ne soit pas trop long !
Effectivement, une petite demi-heure après, le Sauvage est libéré !
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Le trajet pour se rendre à Chefchaouen est bucolique, rien de transcendant mais nous circulons en moyenne montagne verdoyante avec des vues de nature, d’agriculture, des bergers avec leurs troupeaux, et une circulation assez faible. Vous avez remarqué comme le besoin des autres est vital pour notre bien être mais qu’en voyageant, on aime à se retrouver dans des zones ou la densité de nos congénères est assez réduite !
Lors d’une pause café dans un motel avec bar et restauration, des touristes descendent d’un minibus pour, comme nous, une petite parenthèse reposante. Tout le monde porte son masque dans le véhicule ! Si on n’en croit les informations, pas de sujet actuellement sur une pandémie quelconque. ce n’est pas la foule, pas de pollution non plus, il faudra qu’on m’explique. Quand la prudence se transforme en hygiénisme excessif, on y perd tout ce qui fait de la relation humaine quelque chose de chaleureux. Comme on nous l’a bien souvent dit sur une période récente, on est dans ces situations en pleine distanciation…. sociale !!! Pire, au fil des générations, on diminuera notre immunité. Ce ne sera jamais mon camp, sauf cas particulier, je refuse de voir l’autre comme un danger potentiel…
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Pour déjeuner, nous nous arrêtons quelques kilomètres plus loin dans un restaurant plus authentique ou nous achetons une bonne viande de bœuf que nous pourrons déguster à l’appartement réservé à Chefchaouen.
Chefchaouen, un nom qui pourrait faire très Amérindien mais il n’en est rien..
Ce nom signifie "les cornes", en raison des sommets montagneux qui dominent et entourent la ville. Elle a été fondée en l'an 876 de l'hégire, 1471 de l'ère chrétienne afin de protéger la population contre la conquête portugaise et espagnole.
L’hégire étant le calendrier Musulman qui commence en l’an 622 de l’ère Chrétienne, en rapport avec l’année ou Mahomet est supposé s’enfuir à Médine.
Cette ville à la coloration bleue accrochée à flanc de montagne a un charme remarquable. L’origine de cette couleur majoritaire n’est pas certaine : les juifs réfugiés dans cette ville pour la représentativité du ciel et de la mer créé par Dieu, sa capacité à repousser les moustiques, un hommage aux sources d’eau provenant de la montagne, c’est au choix !
En arrivant à l’hôtel, le gérant se met en quatre pour nous satisfaire. Cela lui tient à cœur que nous mettions de bons commentaires sur la centrale de réservation et ici comme ailleurs, les touristes ne se bousculent pas…
- Nos avons un service à vous demander
– Bienvenue (!), bien sur, qu’avez vous besoin ?
- Nous cherchons un cordonnier
– Nous pouvons faire le nécessaire !
En deux temps trois mouvements, les semelles de mes deux paires de chaussures sont recollés avec un colle qui m’a l’air super puissante. Mon pouce a faillé resté collé sur une goutte malencontreusement restée au mauvais endroit.
- Combien je vous dois ?
- Rien mon ami !
Si ça tient, chapeau bas :-))
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Nous passons deux petites heures à déambuler dans cette célèbre cité. Au beau milieu de la ville, un berger garde quelques moutons ; pas de photo du berger désirant garder l’anonymat. Un peu plus loin, un lieu de vente de meubles exposés en extérieur rappelle plusieurs pays fonctionnant ainsi !
La place Outa El Hamam centre de l’agglomération un peu trop éloignée de notre coucher sera visitée demain matin avant notre départ pour Ceuta ou nous prendrons le bateau pour le continent Européen.
La page Africaine 2023 fera très bientôt partie des souvenirs, et Collection d’horizons sera un précieux allié pour ne pas perdre de nombreuses épisodes de cette xième saison ;-))
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« Mieux vaut voir quelque chose une fois que d'en entendre parler mille fois. » - Proverbe asiatique
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Visiter le centre historique de Chefchouaen, faire 110 kms, passer la frontière, prendre le ferry, prendre possession de l’hôtel, à la base, rien d’extraordinaire mais je soupçonne que la journée sera un peu longue…
On commence par un petit déjeuner gargantuesque au bar de l’hébergement ; la moitié reste sur la table… Ici encore, on a été bien servi et à notre écoute. Que le gérant de l’établissement se rassure, les commentaires seront excellents !
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On aurait eu tort de rester sur l’impression d’hier à Chefchaouen, pas que l’on ai passé un mauvais moment, mais la place El Haouta et la médina à proximité valait vraiment le détour d’autant que nous visitons les lieux vers les neuf heures, moment ou les multiples commerces ne sont pas encore ouverts.
En repartant de cet endroit charmant, un Marocain d’un âge certain nous aborde en nous informant qu’il a gardé le Sauvage pendant notre absence et qu'il doit être rémunéré . Cet homme fonctionne à l’ancienne insistant à souhait comme on a pu connaître sur les voyages précédents au Maroc. Sur ce troisième périple dans ce pays c’est pour notre plus grand plaisir, l’exception, avec dans une grande majorité des cas une réelle envie de satisfaire le voyageur :-)
A voir la froideur de certains commerçants dans notre pays natal, on aurait même quelques leçons à prendre !!!
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Dix heures, nous prenons la route pour rejoindre Ceuta, petite enclave Espagnole au Nord Est de l’Afrique. le bateau est à 18h30 ce qui nous fait un 17h30 heure du Maroc (une heure plus tôt en Espagne). On est plutôt cool en emploi du temps.
Avant Tétouan, certains paysages pourraient nous faire penser à l’Auvergne ! Le passage dans cette ville située dans le rif Occidental nous laisse l’impression d’une cité propre à la finition haut de gamme. Sur les périphéries, un employé municipal est là tous les deux cents mètres pour retirer le papier de trop ou l’herbe qui pousse.
Ensuite, nous longeons la Méditerranée ou se trouvent de nombreuses résidences de villégiature. Sur l’une d’entre elles, plusieurs cigognes ont élu domicile. Elles sont suffisamment rares pour les prendre en photos :-))
Un dernier café dans un établissement Marocain nous permet de se séparer de la monnaie en Dirham bien inutile sur le continent de l’Euro ! Les quelques cinquante € en billets devraient pouvoir s’échanger à la frontière.
La frontière…, nos y voilà, il y a déjà trois files de voitures d’une centaine de mètres pour trois postes de douanes. Ça devrait aller assez vite... Vous me voyez venir :-(, ben non en fait. On se tape deux heures et demi d’attente à avancer de quelques mètres toutes les dix minutes ! Tous les bagages sont fouillés avec minutie voir avec un peu de zèle… Sur ce coup là, très heureux d’avoir prévu large au niveau timing... On apprendra pendant cette longue attente, que les compagnies maritimes prennent sur le voyage d’après les touristes ayant raté le départ réservé à l’initiale. Le temps passé aujourd’hui n’a donc rien d’exceptionnel.
Quand nous sommes enfin libérés, on se renseigne pour changer nos 550 Dirhams
– Il n’y a plus de change à ce poste, vous trouverez un homme un peu plus loin avec une jaquette qui vous les prendra au noir !
Effectivement une centaine de mètres après notre ‘libération’, l’homme à la jaquette est bien là et me donne à ma grande surprise cinquante € ; d’après le cours connu, sa marge est nulle ! On nous aurait menti ???
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On a deux petites heures à tuer avant le départ du ferry. Le premier objectif est de… prendre une bière ; bien heureux de retrouver cette agréable tradition, ça nous manquait ! Le deuxième objectif est de trouver de l’huile moto pour la vidange du sauvage à faire très prochainement ; aussitôt dit, aussitôt fait, voilà les quatre litres au fond du coffre avant d’aller bosser dan le carter !
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Un petite heure d’attente du ferry sera comblée par un échange bien sympathique avec un couple d’Allemands en combi Volkswagen ; l’homme est ancien side-cariste, pour les connaisseurs en Mz Oural, BMW.
Le ferry est loin d’être complet, il y a peut-être vingt pour cent de véhicules et cinq pour cent de passagers !!!
19H30 Algésiras, une dernière fouille des bagages, il nous reste vingt kms à faire de nuit pour retrouver notre hôtel situé à deux pas de Gibraltar. Vers 20h15, on se pose dans la chambre pour prendre un petit whisky d'une bouteille achetée en free taxe sur le bateau.
Deux photos prises vers 22h d'un défilé religieux lié à priori au Jeudi de l'Ascension ; il finira même son parcours sous notre chambre d'hôtel !!! Désolé, je n'ai pas d'explication précise à vous donner sur cette 'cérémonie' ! A l'impossible, nul n'est tenu ;-)
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Demain matin, nous ne devrions pas être dérangés par l’appel à la prière que nous entendions depuis plusieurs semaines !
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« Je n'ai pas encore été partout, mais c'est sur ma liste. » - Citation de Susan Sontag
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23 Mars 2023
Gibraltar
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Après avoir réfléchi un quelques minutes sur le sujet, on choisit de rester à la Linéa de la Conception aujourd’hui. Le garage est parfait pour faire la vidange de notre cheval, puis Gibraltar est à coté. On irait bien se faire un tour là-bas histoire de se dire qu'on y est passé ;-))
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En matinée, on trouve sans problème une quincaillerie pour l’achat d’un récipient pour l’huile usagée et d’un entonnoir. A la base, j’avais prévu plutôt 12000 kms au global évitant un changement de la lubrification. Les deux mille kms de plus n’auraient pas déranger notre ami Jean-Luc, perso un peu plus. Utile ou pas, ça me fait du bien dans le mental et puis dans ce cas le mieux n’est pas l’ennemi du bien :-))
Dès que l’objectif est modeste, on a vite fait de se laisser aller. L’apéro du midi à la chambre d’hôtel traîne un peu trop (…) on déjeune il est 14h bien sonnée.
15 heures, nous voilà fin prêt pour rejoindre la pointe de Gibraltar située à…. 4kms !!!
La Linéa de la Conception lieu de notre villégiature fut créée en 1730, lorsque les Espagnols décidèrent de construire deux forts empêchant les Anglais de grignoter d’autres territoires que Gibraltar qui leur appartenait déjà depuis 1704.
Cette conquête des Anglais mérite quelques chiffres : 45 navires, 10000 hommes, 1500 pièces d’artillerie, 30000 obus tirés en six heures, 24 heures pour conquérir ‘le rocher’!!!
L’histoire de ce lieu est comme en de nombreux endroits stratégiques remplie de conflits entre les nations conquérantes.
Aujourd’hui, la Linéa de la conception est Espagnol et Gibraltar est un territoire d’outre mer du royaume uni .C’est un confetti de 6,5 kms2 ou vivent 33000 habitants. Depuis le Brexit, la présentation des passeports est obligatoire. Avec un taux de chômage de un pour cent, elle attire journellement 7000 Espagnols qui passe la frontière pour le travail. A la Linéa de la conception, le taux de chômage est de 40 % !
Ne prenez pas l’avion juste pour visiter Gibraltar, cela n’en vaut pas la peine. Si vous êtes à coté, faites comme nous, allez jeter un œil, quelques belles vues sur la Méditerranée et sur le rocher agrémenteront agréablement cette petite balade !
Le passage de la frontière sur le retour se soldera par une attente d’une bonne demi-heure :-(
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Bon, demain il nous faut remonter sur notre destrier, on n’est encore bien loin de notre chaumière !!! En allant sur le net pour obtenir quelques renseignements sur Grenade, on m’envoie sur : petite bombe explosive :-)))
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La ville de l’Andalousie du Sud célèbre pour ses bâtiments à l’architecture médiévale est notre future étape. On était fatigué en se couchant hier soir, ou les vingt kms de notre trajet routier ou bien comme si on avait un peu trop arrosé notre arrivée en Europe... Ca doit être les kms...
Vers quatre du matin, un sommier usagé dans une autre chambre nous a confirmé encore une fois qu'il n'y avait pas d'heure pour s'aimer :-))
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"S'éloigner de tout rapproche un peu de l'essentiel"
Loïck Peyron,
24 Mars 2023
Lors de notre passage entre Ceuta et Algésiras, j’ai zappé un détail concernant notre réservation internet pour le ferry. Il nous est arrivé de réserver pour une moto et s’entendre dire :
– Non Monsieur dame, vous prenez la place d’une petite voiture, il vous faut payer un complément.
Sur ce coup là, nous déclarons une voiture Suzuki et payons le supplément de 12€.
En arrivant à l’embarcadère :
- Monsieur dame, vous avez payé pour une voiture alors que c’est une moto !
- … !!!
- Nous allons vous rembourser les douze € que vous avez payé en trop en crédit sur votre carte.
- Merci beaucoup, bonne soirée :-))
Comme disait Jean Gabin, la seule chose que je sais c’est qu’on ne sait jamais…
250 kms de quatre voies non payantes nous amène à Grenade, la température est idéale, on profite des dernières images de Méditerranée avant de rentrer définitivement dans les terres. Les prix des hébergements à Grenade sont, fonction de nos objectifs, hors budget. On prend une chambre dans un appartement partagé avec salle de bains commune et stationnement du véhicule dans la rue. On n’a pas le beurre, l’argent du beurre….
Il peut être dispo à 13h, on déposera les bagages et on aura tout l’après-midi pour visiter Grenade.
Le voyage n’est pas toujours une science exacte… Lors d’une pause café, en consultant nos messages, nous apprenons que le fils de la propriétaire travaille le matin et ne sera pas rentré avant quinze heures… Nous avons la chance de trouver une place à coté de l’entrée de l’immeuble. Le Sauvage se voit et on se dit que lorsque l’homme rentrera, il fera un inévitable rapprochement entre ces deux voyageurs, leur drôle de machine et la réservation.
15H30, pas de nouvelle, je décide d’appeler sur son téléphone pour apprendre qu’il est rentrée depuis 14h45 , qu’il nous avait vu sans faire le lien ! Bilan, nous partons à 16h vers le palais de l’Alhambra situé à cinq kms.
En arrivant sur les lieux, on nous informe qu’il n’est plus possible de rentrer aujourd’hui. J’apprends même le soir sur le net que les tickets ne sont plus vendus sur place et qu’il faut réserver bien à l’avance. Pas de regret, le passage à Grenade pour faire ensuite la Sierra Nevada s’est décidé il y a peu de temps.
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Nous avons alors quelques heures pour déambuler dans Grenade se dressant au pied de la Sierra Nevada. Dernière ville conquise par les Catholiques en 1497, elle est empreinte d’une ambiance Arabe inimitable. Un quartier entier est d’ailleurs composé exclusivement de restaurants orientaux.
Nous retrouvons avec plaisir les bars animés bien loin de l’ambiance des établissements côtoyés ces dernières semaines… Ici, des jeunes filles déguisés sont en fête pour un évènement inconnu ; là, des hommes enterrent bruyamment une vie de garçon en sollicitant fréquemment la serveuse !!! C’est le spectacle de la rue, de la vie !
Demain, la Sierra Nevada, lieu de réalisations de nombreux westerns du réalisateur Sergio Léone verra deux voyageurs fan de culture Amérindienne ;-))
« Le voyage est la seule chose qu'on achète qui nous rend plus riche. » - Anonyme
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Sierra Nevada
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L’alarme était mise à 5h45. Je commence mon petit compte-rendu journalier dans la cuisine de l’appartement avec un premier café.
En regardant la montre, je vois cinq heures… L’heure d’été est arrivée, je me suis levé à 4h45 à l’heure d’hier. Bon, le décalage est avalé ;-))
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La Sierra Nevada est au menu du jour. Avant même d’avoir fait le premier tour de roue, la nomination de la région nous plaît, comme un air de voyage, d’aventure, de liberté. Après les Alpes, cette chaîne de montagne est la plus haute d’Europe exception faite du Teide à Ténérife dans les Canaries(3715m).
Ici, pas de pic ou d’aiguille, les paysages sont caractérisés par des dômes ou dos d’ânes. C’est la fin de la saison de ski à la station Sierra Nevada avec encore une neige bien présente. Un petit 2400 m sonne la fin de la montée possible en motorisé, je fais une marche pour aller voir d’un peu plus haut ! Dans à peine deux mois, le Mont blanc nous attendra (les filles et mon frère) de pied ferme, et un peu d’exercice ne peut faire que du bien ! Lors de cette escapade, pas d’âme qui vive, ce qui, en dehors de l’effort, favorise la déambulation mentale avec ce cerveau qui ne s’arrête jamais…
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Nous reprenons la remontée vers le Nord demain, et nous devons faire un choix pour l’après-midi parmi les endroits à ne pas rater.
Los Cahorros avec ses gorges célèbres auprès des alpinistes, son circuit de trois heures de marche sont choisis pour accrocher un souvenir de cette région au nom évoquateur. Dedette finira mieux qu’elle n’avait commencée ; probablement la digestion de l’après déjeuner !
L’endroit n’est pas toujours bien fléché (…), superbe, peu fréquenté. La traversée des gorges se fait parfois sur de petits murets longeant de près la paroi rocheuse heureusement aménagée de quelques poignées pour éviter les chutes. Les ponts suspendus apportent la petite touche d’aventure dans ce lieu remarquable.
Vers 17h, on est heureux de se poser au bar du village pour y déguster de bonnes boissons fraîches bien méritées !
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A l’appartement, en prenant un petit l’apéro (j’ai bien dit petit!), on sent que l’aventure aborde maintenant la fin de l’histoire… Profitons encore de ces quelques jours de vagabondages, on sait d’avance que les envies de repartir reviendront rapidement une fois rentrés dans notre refuge Choletais.
En écrivant ses lignes, j’avais entre mes deux oreilles (…) un concert de Goldman. La chanson "on ira" est passée par là, je n’ai pas résisté à mettre les paroles qui invitent admirablement au voyage…
On partira de nuit, l'heure où l'on doute
Que demain revienne encore
Loin des villes soumises, on suivra l'autoroute
Ensuite on perdra tous les nord
On laissera nos clés, nos cartes et nos codes
Prisons pour nous retenir
Tous ces gens qu'on voit vivre comme s'ils ignoraient
Qu'un jour il faudra mourir
Et qui se font surprendre au soir
Oh belle, on ira
On partira toi et moi
Où? Je sais pas
Y'a que les routes qui sont belles
Et peu importe où elles mènent
Oh belle, on ira
On suivra les étoiles et les chercheurs d'or
Si on en trouve, on cherchera encore
On n'échappe à rien pas même à ses fuites
Quand on se pose on est mort
Oh j'ai tant obéi, si peu choisi petite
Et le temps perdu me dévore
On prendra les froids, les brûlures en face
On interdira les tiédeurs
Des fumées, des alcools et des calmants cuirasses
Qui nous ont volé nos douleurs
La vérité nous fera plus peur
Oh belle, on ira
On partira toi et moi
Où? Je sais pas
Y'a que des routes qui tremblent
Les destinations se ressemblent
Oh belle, tu verras
On suivra les étoiles et les chercheurs d'or
On s'arrêtera jamais dans les ports
Jamais
Belle, on ira
Et l'ombre ne nous rattrapera peut-être pas
On ne changera pas le monde
Mais il ne nous changera pas
Ma belle, tiens mon bras
On sera des milliers dans ce cas, tu verras
Et même si tout est joué d'avance, on ira, on ira
Même si tout est joué d'avance
À côté de moi
Tu sais y'a que les routes qui sont belles
Et crois-moi, on partira, tu verras
Si tu me crois, belle
Si tu me crois, belle
Un jour on partira
Si tu me crois, belle
Un jour
26 Mars 2023
Si on en croit les prévisions sur les quelques jours à venir dans les régions ou nous allons passer, on devrait finir cette grande boucle sans pluie. On roule depuis toujours dans toutes les conditions, mais le beau temps met du baume au cœur et permet un confort optimum. Merci la chance de nous offrir du ciel bleu à profusion !
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Le sauvage a dormi dans la rue à Grenade sans vol. Sur Barcelone avec l’Africa Twin, on s’était fait voler les supports GPS, sacoche de réservoir, et forcer les trois valises !!! Sur le global de nos escapades depuis plus de quarante ans, seulement deux à trois incidents à déplorer. On signe sans plus de souci pour les quarante prochaines années :-)
Eh, l’utopie n’a jamais tué personne !
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Sur le chemin du retour, on gère les étapes afin de pouvoir profiter de la fin d’après-midi pour se balader dans la ville étape choisie. Aujourd’hui, c’est une petite cité de la province de Tolède, Ocana située à 350 kms de Grenade.
L’Espagne est un pays montagneux, bien souvent le GPS nous donnait des altitudes de 700 mètres sur le parcours.
Déjà abordé sur l’aller, le réseau routier est juste royal, on peut traverser une grande partie de l’Espagne sur quatre voies sans péage avec un trafic routier assez faible. Les aires de services sont nombreuses, avec de l’espace à revendre. Il est vrai que nous sommes en Mars, ce n’est pas non plus la saison pleine au niveau tourisme…
Les sensations globales sont bien loin de l’inconfort ressenti du continent Africain (Maroc mis à part).
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L’hôtel de ce 26 mars est un deux étoiles années 70 avec une chambre spacieuse, une déco à l’ancienne, et tout ce qu’il faut pour les voyageurs que nous sommes : un bureau pour mettre à jour collection d’horizons, un salon deux places avec une table pour se prendre le petit déjeuner, un garage privé pour le sauvage, elle est pas belle la vie !
Petit détail qui a son importance , c’était le moins cher sur la centrale de réservation !!!
Même sur Wikipédia, peu de renseignements sur Ocana, ville de 11000 habitants, mis à part une bataille entre les Français et les Espagnols en 1809 (quelle région de l'Europe est vierge de combats ???).
Nous y découvrons de beaux édifices dont la Plaza de Mayor, le couvent San Domingo, des ruines antiques, une ancienne fontaine restaurée avec goût, une statue du Christ sur un promontoire unique. Les arbres en fleurs nous rappellent que le printemps est bien là dans ces régions ou le soleil joue moins les absents que sur le sol de nos racines…
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Dans le petit resto ou nous dînons, deux anciens mangent en silence seuls à leur table, une famille avec enfants est de son coté, forcément plus bruyante, la télévision au son bien présent (!) passe des clips modernes, et... un couple de motards est heureux de déguster une « copa de vino tinto » avec, ce n’est pas bon pour le régime un hamburger dit espécial :-))
Sur le mur intérieur du restaurant, est inscrit sur un tableau :
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Vis chaque instant, ris chaque jour, aime toujours,
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on s’y emploie, on s’y emploie ;-))
La température est de six degrés pour démarrer cette nouvelle journée qui nous emmène à Logroño à environ 400 kms.
Les quarante degrés de quelques étapes Africaines sont bien loin. Comme hier, on roule en altitude tout le long du parcours avec un environnement de plaines et de petits cols dépassant les mille mètres. Pas de quoi s’extasier sur les paysages mais l’environnement vallonné, de villages accrochées aux flancs de moyennes montagne est bien agréable.
D’un prix à la pompe d’à peine 1,30€ on est passé entre 1,55 et 1,80 en Espagne ! Ici, comme en de nombreux autres pays que la France, les pompes sont restées assez nombreuses avec, dans tous les cas, quelqu’un qui vient vous servir. Ce qui est possible ailleurs ne l’est plus chez nous ?
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Peu avant Logroño, le relief devient remarquable et nous fait prendre quelques photos.
L’arrivée à la pension de la Rioja est lui aussi remarquable :
Au déjeuner ce midi, on reçoit un mail en Espagnol de la propriétaire de la pension. Celui-ci est assez long, demande un téléchargement de logiciel, indique des codes, on est loin de tout comprendre…
Arrivés sur place, nous sommes dans un quartier d’immeubles ou effectivement l’un a le numéro 8 et un panneau fixé sur le mur indique parking pension la Rioja.
- Bonjour Madame, vous parlez Anglais ?
- Oui un peu.
– Pouvez-vous m’aider ? J’ai reçu un mail que j’ai du mal à déchiffrer concernant notre coucher de ce soir.
– Ah oui, ce n’est pas la première fois que l’on m’interroge à ce sujet !
- Merci, j’ai téléchargé le logiciel indiqué mais en essayant d’ouvrir la porte avec le portable, cela ne fonctionne pas
– Je dois aller chercher mon fils je reviens.
- D’avance, merci
Pendant son absence, je continue sur le dit logiciel et je trouve, magique, la partie cachée ou effectivement on peut ouvrir la porte d’entrée de l’immeuble. L’appartement est le 1D. Je peux aussi l’ouvrir, formidable ! Notre chambre est la numéro 7, la clé est dans un coffre à code. Sur le message, j’en ai un à cinq chiffres avec seulement quatre à faire sur le clavier :-(( Je relis, je finis par trouver, miracle, un code à quatre chiffres qui fonctionne pour le boîtier, la clé ouvre la porte de la chambre, ouf, ça c’est fait !
Je redescends pour trouver l’entrée du garage réservé en même temps. La dame de tout à l’heure est là à discuter.
- Désolé de vous ennuyer à nouveau, comment fait-on pour entrer dans le garage souterrain ?
- Ah, pour ça Monsieur, il vous faut une clé.
- Dans le boîtier, il n’y en avait que celle de la chambre
- Vous ne pourrez pas entrer alors
– Vous pourriez appeler le numéro indiqué sur le mail ?
- Vous êtes Français ?
- Oui
– Je parle Français !
- On va faire comme ça alors, c’est mon merveilleux accent qui vous a mis la puce à l’oreille ?
- Non je vous ai entendu tout à l’heure parler avec votre épouse !
- Ah, je suis rassuré :-))
- J’appelle le numéro, la dame vient de m’indiquer que la clé est déposée dans la chambre.
- Mille merci, elle aurait pu nous en informer !
- L’entrée du garage est ici ?
– Ah non, là, c’est la sortie, l’entrée est au troisième immeuble...
Avec un téléphone hors service ce n’est même pas imaginable… Vous avez dit, numérisation de nos sociétés…
Pour ne rien vous cacher, on est heureux de se poser dans notre petit cocon ! Vers vingt heures, on se rend en centre ville pour y trouver un petit resto. Comme pour les stations essences, on trouve encore de nombreuses alimentations à l’ancienne là ou c’est juste devenu impossible dans notre beau pays !
Mon propos n’est pas d’idéaliser la situation Espagnole, qui doit bien sûr avoir aussi quelques problématiques à régler mais en matière de dégringolade de petits commerces, nos diverses pérégrinations nous ont permet d’affirmer sans aucun doute, que l'on est champion dans le domaine. Je m’égare !!!
En rentrant dans notre chambre digitalisée (!), on est charmé par le logo des toilettes qu’on trouve bien sympathique, on vous le partage :-)
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La France est maintenant toute proche, retrouver nos racines nous enchante :-)
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28 Mars 2023
L’objectif du jour est majeur !!!
Irun, place forte des produits non vitaux (quoique...) détaxés est la dernière étape Espagnole. Les deux cents kms sont, en partant fin de matinée, faits en début d’après-midi. Je vous disais l’autre jour qu’il n’y avait pas d’heure pour s’aimer, quinze heures, ça fonctionne aussi ;-))
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Vers 17h , nous faisons le plein de jus d’orange et de cigarettes en chocolat :-)) Pour ces dernières, c’est assez simple, les limites sont assez vite atteintes et avec trois quatre bons amis (es), on est déjà hors des clous. Ne le répétez pas, on passe la frontière demain !
On sanctionne les petits particuliers pour quelques paquets de cigarettes en trop, à coté de ça, la consommation de drogues dures monte sans pause et de manière exponentielle depuis plus de vingt ans. A chaque changement de ministre, c’est pire, comme dans l’éducation nationale, trente ans de responsable successifs ont gentiment fait passer la langue Française au second plan, voir un élément de culture de seconde zone. Je m’égare encore…
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Une fois n’est pas coutume, seulement deux photos aujourd’hui, qui entre parenthèses, ne sont que des redites des paysages des derniers jours. On vous joint une vidéo de route avec en sus, la trombine de votre conteur casqué, des scènes de roues qui tournent… Comme avait dit Christine une amie il y a plus de 20 ans lors de notre traversée des Etats-Unis :
.- Drôle d’idée que de filmer des roues !!!
A la base, elle n’avait pas tort, mais en coupant ces images avec de la bonne musique, on peut en faire quelque chose de sympa ! Lors du montage d’une vidéo, quatre vingt dix pour cent des scènes finissent à la corbeille. A propos de musique, écoutez Cam-Cole New Age Blues sur le lien suivant :
https://www.youtube.com/watch?v=hrwRAjCr_lA
La première que j’ai découvert ce truc , j’ai du me mettre le début x fois... Sur qu’il va finir dans une de nos vidéos, j’ai déjà le montage en tête ;-))
Demain, nous passons la soirée à Barie non loin de Langon avec Maud et Damien, la sœur et le beau frère de Yann notre gendre. Encore un mauvais moment à passer !!!
On va retrouver sur nos terres natales les soirées conviviales avec les gens qu’on aime et ce temps qui file comme le vent sans jamais prendre de pause. Déjà, l’esprit indiscipliné me souffle mille choses à faire en rentrant !
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On ne devient vieux que lorsque que l’on parle plus de ses souvenirs que de ses projets ;-)
29,30 Mars 2023
Notre chaumière !
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Le dépassement en matière de droits à l’import de cigarettes est bien faible mais on ne peut s’empêcher de penser à un contrôle éventuel. D’autant que, évitant les autoroutes, nous mettons, sans prendre de pause, une heure et demi pour les cinquante kms qui nous sortent de la zone urbanisée du Sud Ouest. Il faudra un jour m’expliquer le plaisir à aller s’entasser dans ces régions côtières ou l’espace individuel est fortement diminué en rapport à d’autres régions sans parler des déplacements compliqués en dehors du vélo ! Même si, avoir l’océan à portée de vue est, j’en conviens, un privilège. Au sujet de l’océan, le hasard de ma naissance m’aurait parachuté sur une côte, j’aurais sans aucun doute aimé la voile ; rejoindre la ligne d’horizon…
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Revenons en à nos moutons, après avoir parcouru environ cent kms, nous tombons sur la douane volante occupée à sortir du coffre d’un couple de Français des grosses boîtes de tabac à rouler. Les grosses économies espérées vont se transformer en dépenses imprévues… Renseignement reçu dans un bar, les barres tenues en main par le personnel des douanes remplacent les herses posées au sol et crevant les pneus des voitures des fuyards. Avec ce nouveau matériel, il suffit de jeter au sol la barre devant le véhicule en délit de fuite avec un résultat identique à l’ancien matériel.
Pendant notre absence, on découvre avec bonheur (...) que le prix de l’essence Français n’a pas vraiment baissé :-(, le plein fait sur Irun n’était pas inutile !
Comme on pouvait s’en douter, la soirée passée avec Maud et Damien se passe admirablement. Damien doit se lever à quatre heures, c’est un boulanger meunier à l’ancienne, il a créé il y a quelques années avec un ami une boulangerie traditionnelle en maîtrisant intégralement la chaîne de production de la culture du blé, la confection de la farine à la fabrication du pain. La pâte est pétrie à la main. Chapeau bas à ces audacieux entrepreneurs entretenant ces traditions millénaires avec une valeur ajoutée sans commune mesure aux méga groupes d’agroalimentaire n’ayant plus grand-chose d’humain… Donner du sens à son métier est, à mon avis, ce qui manque le plus à nos jeunes générations bien sûr, non responsable de cette situation.
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30 Mars, quatre cents kms nous séparent de notre chaumière. Une belle pause sera effectuée à Cissé proche de Poitiers chez Patrick et Véro des amis de toujours.
Dix neuf heures sonne la fin de ce long périple de 14 416 kms à travers six pays (sans compter la France), sans pluie (!!!) dont 1138 en 4X4 dans le désert Mauritanien. Les nombreuses rencontres, l’Afrique noire avec en certains endroits des niveaux de vie extrêmement faible, la belle progression du Maroc, les paysages, les cultures diverses et variées nous ont offert un superbe cocktail qui nous fait prendre conscience encore une fois que nous sommes des privilégiés de pouvoir s’offrir de telles escapades. Deux crevaisons, un pignon de sortie de boîte probablement rincé, des problèmes de démarrages à chaud, c’est avec le recul, pas si grave, malgré mes inquiétudes de Dakhla au Sahara Occidental.
Bien sûr, on est dans le monde du side-car, et j’ai plusieurs améliorations à apporter au cheval de nos futures aventures...
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Le Mont Blanc en famille est ligne de mire sur une ligne d’horizon tout compte fait bien proche… L’été devrait être l’occasion pour la première fois depuis des lustres, voir depuis toujours de profiter de l'extérieur de la maison… Peaufiner les vidéos sur l’Amérique du Sud pour notre grande soirée voyage du Coletum moto club le 14 Octobre 2023. A ce sujet, on présente notre aventure de quatre mois sur ce continent avec deux vidéos sur écran 5m x 9m. Mettez une croix sur le calendrier pour vous et vos amis, vous ne devriez pas être déçus !
2014 est en gestation, rien de précis pour le moment mis à part la quasi certitude d’un futur départ pour un nouveau périple au long cours. En attendant, profitons de la belle satisfaction d’avoir finalisé cette belle escapade 2023.
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Merci aux bons amis (es), aux inconnus (es), aux multiples rencontres, de nous avoir suivi sur collection d ‘horizons. Vous nous avez donné un échange chaleureux invisible mais ressenti et ainsi l’envie de continuer à raconter l’histoire pour nous créer un nouveau chapitre de souvenirs.
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En soirée, il s’est mis à pleuvoir mais la chaumière est réservée, la cheminée, le canapé, nos Amérindiens nous tendent les bras...
Elle est pas belle la vie !