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01 Septembre 2022

On vous le confirme, le “rien faire” s’est imposée en maître ; ça fait trop de bien comme dirait Dedette !

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J’ai tout de même posé sur le papier quelques chiffres du périple et ai commence un peu à préparer le dernier texte accompagnant les différentes données ;-)) 

Une fois rentrés à la maison, il faudra rapidement les coucher sur collection d’horizons. Battons le fer pendant qu’il est chaud, il est tellement facile de se laisser happé par le quotidien !

Nous devions aller prendre un pot sur la côte en matinée, on a même réussi à se mettre en retard pour partir et finalement rester au camping pour déjeuner.

Comme prévu, nous partons en début d’après-midi rendre visite à Joël sur Beauvoir sur mer. Plein de choses à se dire, après deux cafés et du rosé partagé avec l’un de ses amis, on arrive sans s’en rendre compte à 18h.

Dernier repas dans un camping avant quelque temps, nul doute que les couchers de soleil, la fraîcheur du matin, le coté douillet de notre petite tente, la vibration de la terre, le contact avec les éléments nous manquerons et nous y reviendrons forcément…

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Demain soir, Valérie et Christophe nous accueillent dans leur maison. Pas de coucher de soleil en perspective mais un apéro prolongé, un bon repas et la chaleur d’une belle amitié serons le menu d’une soirée forcément réussie !!!

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02 Septembre 2022

Pas de quoi se presser aujourd’hui, ni demain d’ailleurs, environ 110 Kms sur deux jours, on a connu pire !

Je quitte le mobil home vers 11H15 et, en passant sur Challans, la route est détrempée ; je suis passé à coté ! Une vingtaine de kms plus tard, j’appelle Dedette pour un radard particulièrement vicieux, elle m’annonce qu’elle est sous une trombe d’eau, pas une goutte pour moi :-)

On a décidé pour ce dernier pique-nique de s’arrêter à coté d’une congrégation religieuse à Mormaison ou vit une de mes tantes. Nous lui rendons visite pour le café, ce qui a l’air de la rendre très heureuse. Il se trouve qu’elle est fan de vélo, qu’elle en pratique encore à 91 ans, et que le clin d’oeil par rapport à notre projet est bien à propos. Pendant ses temps libres, elle fabrique  cent bonnets pour les envoyer à des enfants Roumains ! Elle est en belle forme et la conversation est nourrie et chaleureuse.

Nous passons deux heures en sa compagnie pour ensuite faire les vingt kms qui nous séparent de Chavagnes en Paillers ou nous allons passer la soirée.

Contrairement au prévisions, je n’aurai pas une goutte de pluie pendant cette étape.

Comme prévu, on trinque un peu plus que la normale, on mange dans les mêmes proportions (…) et on se couche tard, fatigués et repus. Merci à Valérie, Christophe pour avoir agrémenté nos derniers kms avec cet excellent moment.

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Demain , les 44 kms pour rejoindre la maison ne devraient n’être qu’une formalité et je prendrai un peu de temps pour une conclusion à la hauteur de cette belle virée !

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03 Septembre 2022

Comme on pouvait s'en douter, les 44 kms se font comme sur des roulettes avec en sus, un fort vent favorable comme un clin d'œil du destin pour finir sans difficulté !!!

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Le moment est venu de fermer cette belle parenthèse.

Sortir de la zone de confort nous a encore une fois apporté son lot d’imprévus, de belles satisfactions, d’émotion, de bonheur, de fatigue, de doute, d’émerveillement.

Dans ce type de voyage, les chiffres ont toute leur importance, en voilà quelques-uns résumant bien l’aventure :

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5255 Kms à vélo dont seulement… 23 Kms de pluie !!!

En comptant les petits développements en montagne, au moins un million de tours de pédalier ;-))

101 Jours de “Tour de France” auxquels il faut ajouter 13 jours de pause avec le retour à Cholet pour les 40 ans de Julien, la fête Ecossaise d’Aubigny sur Nère et un jour perdu pour aller chercher la Swift lors de la panne électrique de l’envol.

55 Etapes avec une moyenne kilométrique de 97 kms sur les 53 premières. 95,50 en intégrant notre dernière pause festive à 44 kms de Cholet.

47 Campings dont 46 sous la tente,

17 Cols,

Changement d’un seul pneu, 0 Crevaison,

Le vélo de Maurice formidable de fiabilité, une seule intervention avec le changement de l’axe du pédalier à Mulhouse,

Les pulsations cardiaques descendues à 48 par minute au lieu des 55 au début du voyage !

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Et puis il y a les quelques mauvais moments inévitables :

Avant que tout soit bien rodé, les tensions communicatives en début de journée avant le départ de l’étape.

Le pire a été le Tourmalet avec de grands doutes sur mes capacités en montagne,

Le choc avec la branche sur le bras le 10 Août, la peur d’être vraiment blessé.

Les difficultés occasionnelles pour avoir un circuit sans être contraint de modifier en cours de route pour éviter les quatre voies ou les chemins.

Les quelques hausses de ton pour les retrouvailles aux pique-niques pas toujours simples…

La panne électrique de l’envol nous empêchant de finir l’histoire avec lui !

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Des moments heureux, forts, vivants, rieurs :

La montée de la Bonnette sans mettre le pied à terre avec une émotion qui submerge avant la ligne :-))

La montée en commun de l’Iseran avec Thierry

Les pique-niques ou la sérénité, le bonheur étaient bien souvent invités,

La formidable complicité entre nous deux…

L’accueil chez Dominique et Françoise , Yannick, Jonathan Aurélie, Cameron, Laurent, Fred, Aurore, et Solen, Olivia, Sofia José Gaëlle William, Erik Laurence, Mario Christine, Bernard Catherine, Marie, Valérie Christophe,

les nombreuses rencontres dont celle de Noémie, ThierrySamuel, Pierre Brigitte, Pascal Martine, Vincent Caro, Stéphane Pascale, Romain

Les conditions météo exceptionnellement bonnes,

Un physique qui a tenu sans aucun bobo durable malgré la branche sur le bras droit qui s’est vite soigné.

Le plaisir de découvrir notre pays natal doté d’une variété culturelle et naturel impressionnante.

Une Dedette formidable de dynamisme, qui confirme son coté partenaire indéfectible..

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Pendant quelques temps, nous voguerons sur la satisfaction d’avoir réalisé cette balade improbable en vélo et side-car. De nombreux moments seront oubliés et d’autres resteront gravés à jamais dans la mémoire.

Puis, pour continuer à faire vivre cette belle complicité, il nous faudra à nouveau voguer vers de nouveaux petits ou grand défis avec c’est fort probable, un trois roues motorisé.

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Je finirai sur un texte découvert il y a peu grâce aux gérants du camping de Sainte mère l’église Fred et Ophélie (https://partirlespiedsdevant.com/).

Dans cette version , il est attribué à Pablo Neruda poète Chilien.

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Il meurt lentement
celui qui ne voyage pas,
celui qui ne lit pas,
celui qui n’écoute pas de musique,
celui qui ne sait pas trouver
grâce à ses yeux.Il meurt lentement
celui qui détruit son amour-propre,
celui qui ne se laisse jamais aider.

Il meurt lentement
celui qui devient esclave de l’habitude
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à changer la couleur
de ses vêtements
Ou qui ne parle jamais à un inconnuIl meurt lentement
celui qui évite la passion
et son tourbillon d’émotions
celles qui redonnent la lumière dans les yeux
et réparent les coeurs blessés

Il meurt lentement
celui qui ne change pas de cap
lorsqu’il est malheureux
au travail ou en amour,
celui qui ne prend pas de risques
pour réaliser ses rêves,
celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
n’a fui les conseils sensés.

Vis maintenant!
Risque-toi aujourd’hui!
Agis tout de suite!
Ne te laisse pas mourir lentement!
Ne te prive pas d’être heureux!

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Mille merci d'avoir partagé notre aventure, à très bientôt ;-))

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