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10 Mai 2022

Clic clac, clic clac.....

 

Aujourd'hui 10 Mai, troisième café, me voilà devant l'ordi à me familiariser à nouveau avec la gestion de Collection d'horizons. Quand je vois la maîtrise de Yann mon gendre en matière d'informatique, je me dis qu'avant de devenir excellent dans le domaine, j'ai de la marge !!!

Demain, c'est le grand départ, plusieurs mois sans la famille, les copains mais accompagné  de ma partenaire de choc ,Dedette.

Le nomadisme permet  de se recentrer sur les besoins universels des humains en mouvance permanente :

La destination du jour, la découverte de nouvelles routes, le coucher du soir, le repas, le prendre soin de l'autre, la rencontre  avec l'inconnu, le récit écrit de notre histoire pour ne pas oublier, le câlin excellent pour la santé ! 

Les  infos anxiogènes disparaissent, et comme dirait Mister Mat nous serons  avec enthousiasme "à contre-courant de l'avis des soi-disant spécialistes vendeurs de sale temps".

L'excitation et un léger stress font partie du jeu, et nous sommes impatients de commencer cette aventure Française.

Mon coup de pédale s'est bien amélioré depuis le début de l'année  ou pour ne rien vous cacher, j'ai eu à un moment de réels doutes sur mes capacités à me lancer  dans ce nouveau trip. L'entraînement régulier a porté ses fruits, me voilà maintenant plus confiant... Dans quelques semaines, je saurai  si le physique  tient bon ! 

Dedette prépare à merveille les mille et une choses à emmener, et s'imagine déjà au guidon de l'envol qui passait depuis quelques années une pré-retraite confortable.

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Qui vivra fera ;-))

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Souries à la vie

11 Mai 2022

3H51, je suis réveillé et je sens que c’est du définitif. Pourtant pas de quoi s’inquiéter, on a fait de notre mieux pour être au point sur cette nouvelle histoire. Fais le maximum sur les choses sur lesquelles tu as la main, pour le reste fait confiance au destin :-)

Mais la nature humaine est ainsi faite, dans la nuit s’invite bien souvent des questions considérées comme importantes sur l’instant mais d’une priorité toute relative...

5H30, c’est un peu tôt, mais j’en ai marre de rester au lit. Ca me laissera du temps pour le petit déj et ajuster les dernières bricoles. Désirant réaliser une vidéo de notre périple, le matériel vidéo, l’informatique prennent… un peu de place. Un nouveau drone a remplacé celui qui a décidé de couler des jours heureux dans les eaux froides du Svalbard au grand dam de ses propriétaires ( !!! )

On essaiera d’être meilleur pour cette fois.

Je regarde la météo ; pour être peinard, il me faudrait un petit vent Nord Est afin de l’avoir dans le dos. Devinez, c’est un vent Sud Ouest ; bon, sur toutes les étapes, tu ne vas pas te plaindre à chaque fois que dame nature ne veut pas céder à tes caprices !!!

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Je décolle vers 8h, Dedette partiras environ deux heures plus tard. La direction du jour est Marans en Charente. La distance est d’environ cent kms et j’ai hâte du ressenti au niveau physique. Le mont des Alouettes est enveloppé de brouillard vite dissipé après la descente.

Le GPS vélo acheté il y quelques semaines, ne me satisfait qu’en partie. Les circuits proposés sont exclusivement sur petites routes, ce qui est à priori sympa, mais en allongeant considérablement les distances. D'où l’obligation de faire une cote mal taillée entre ce qui est proposé et une distance raisonnable. Il n’y a pas, dans la vie, il est bien difficile d’avoir le beurre, l’argent du beurre, avec le reste en bonus !

Alors pour ce matin, le menu était un panaché entre quelques petites routes bien sympas sans circulation et quelques axes beaucoup plus fréquentés et forcément moins sexy.

Malgré l’apéritif des voisins hier soir, la forme du jour est excellente, je suis heureux d’avoir pris de l’EPO, non je déconne !

A ce sujet, le sport est l’occasion de tester ses capacités à tout âge, mais l’apport de dopants gâche l’intégrité et la valeur des performances…

De mon coté, ce matin c’était figues, abricot secs, bananes. A mon arrivée au camping, le ressenti au niveau fatigue est minimum pour mon plus grand bonheur.

Dedette est déjà là avec l’envol, j’ai comme l’impression que malgré le handicap de départ, je vais être abonné à la place de deuxième.

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A notre arrivée, le camping est quasi vide, les emplacements verdoyants, la température agréable, si ce n’est pas ça le bonheur, on n'en est n’est pas très loin :-)))

En après-midi, nous  voyons arriver pas mal de cyclistes ; nouvelle mode ou le prix de l’essence ???

Fin de journée, nous allons vers la venise verte au Mazeau. Voilà un havre de paix ou le calme règne en maître. Le bar ou nous prenons un verre n’est pas bondé (…) et les tarifs donnent le sourire. Le barman respire la gentillesse et la bienveillance. Les humains ont besoin de sérénité et de prendre leur temps. Les grandes métropoles sont bien souvent aux antipodes de ces ambiances.

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Il est seulement 21H35 mais le réveil à 3h50, les cent kms me rattrapent, le sommeil est en phase de gagner la partie...

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Faisons de beaux rêves en deux ou trois  roues ;-))

12 Mai 2022

La nuit porte quelque fois conseil mais par dessus tout, elle balaie la fatigue d’un revers de paupières.

Pas de bicyclette aujourd’hui, une balade moto est prévue à la Rochelle situé à une trentaine de kms.

Ville millénaire fortifiée et grand port maritime de la région, elle est aussi très appréciée des touristes profitant de points de vue remarquables sur le port, ses remparts. Nous sommes déjà venus ici plusieurs fois mais nous nous y baladons toujours avec plaisir. Etant un jour sur semaine hors période de congés, nous évitons la foule avec joie !

L’orgue de l’église Saint louis pour le lequel la rénovation s’est terminée en 1995 est magnifique.

L’hotel de ville n’est pas en reste. Détruit par un incendie en 2013, il a refait peau neuve en six ans à l’identique de l’ancienne version renaissance !

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En marchant dans la ville, nous sommes très surpris du nombre de vélos, trotinnettes, voir tricyles en tout genre. La Rochelle est une ville plate, ce qui favorise les pratiques non motorisées, et les vélos électriques donne un sérieux coup de… mollet supplémentaire. Plus vraiment question de se fier au bruit pour traverser la route. Entre les pistes cyclables, les couloirs de bus, les voies motorisés, les parties piétons, la vigilance est de mise. Pas de critique dans mes remarques, juste un vrai changement pour nous qui sommes rarement piétons.

Nous pique-niquons près de la centrale de bus qui ne brille pas par son charme mais pas trop envie de changer l’emplacement de l’envol ni de trimbaler la glacière trop loin.

Nous nous retrouvons peinard assis sur un banc avec en guise d’apéro un bon petit verre de vin servi par notre cubis pour le quel nous faisons tout de même dans la discrétion !

Une femme la cinquantaine nous aborde juste pour parler… A priori seule, venant de la DDASS, elle pose son sac puis s’impose quelque peu en se lamentant sur sa situation. Nous échangeons un petit quart d’heure puis nous lui faisons comprendre gentiment que l’on a envie de manger tranquille. Elle nous quitte alors sans insiter ; toujours triste de voir ces personnes écorchées de la vie.

En fait, une centrale de bus est un endroit formidable pour contempler le monde dans toute sa diversité ; pas de nature mais de l’humain en abondance, chacun avec son histoire...

 

Avant de quitter la Rochelle, nous nous dirigeons vers la gare pour faire quelques clichés de ce très bel édifice. Un gros 4X4 Jeep s’arrête dans une rue adjacente puis recule sans regarder le petit side-car dèrrière son énorme jeep. L’attache cable pour le remorquage tape assez fort le nez de l’envol. Merci Albert (le constructeur) d’avoir mis la dose au niveau fibre, la peinture est abimée sur quelques cms et la fibre fêlée sur trois cms. Le conducteur me dit :

 

- Ce n’est pas moi qui ai provoqué ses dégâts !

- Msieur, la peinture blanche sur votre attache, vous l’aviez avant ?

- Euh non !

- Je préfère…

 

La voiture étant une voiture de société, il préfère établir un constat. Après quelques échanges, nous finissons sur un paiement de main à main qui satisfait les deux parties. Allez, pas bien grave, on ne fait pas d’omelette sans casser des oeufs !

 

En soirée, lors de la mise à jour de collection d’horizons, je brasse un peu beaucoup passionnément, à la folie, juste pour mettre les photos. Il y a des soirs comme ça !!!

 

L’apéro se fit tardif, en vacances, il n’y a pas d’heure ;-))

13 Mai 2022

Vive les règlementations !

 

L'étape du jour fait 113 Kms ;  je n'ai pas fait ça depuis une étape des Alpes avec Julien en 2019. A la différence près qu'aujourd'hui c'est en plaine, pas en montagne. Avant le départ,  petit échange avec notre voisine de camping seule avec sa camionnette aménagée. Elle recherche comme nous les campings  municipaux ou le minimum est préférée au maximum... J'y reviendrai.

Le temps passe toujours très vite, je décolle à 9h30, il ne faut pas plus tard pour éviter les températures élevées, et profiter du vent bien souvent plus faible en début de journée. En vélo, un vent de face épuise son homme  et casse la moyenne. Dans le dos, on se sent champion :-))

Dedette partira deux heures après moi, le rendez-vous est donné à l'embarcadère de Royan pour prendre le bateau pour le Verdon.

Ce matin, le gps vélo marche au top, c'est la première fois, j'en suis ravi. Ou il s'est adapté à son propriétaire ou celui-ci n'avait pas tout compris au départ. J'opterais pour la deuxième solution :-((

Deux cents mètres avant l'arrivée au bateau, j'aperçois Dedette qui arrive en même temps ; quelle synchronisation !!!

Pour la prise de ticket avant d'embarquer, je reste avec elle afin les prendre  ensemble. 

La guichetière : 

- Ne restez pas là, c'est dangereux pour les cyclistes, prenez la voie réservée au vélo.

Formidable, les véhicules sont à deux à l'heure, et c'est dangereux...

En me dirigeant vers le "bon endroit", je rencontre une jeune gendarme à qui je fais part de mon étonnement, voir  mon agacement :

- Bonjour Madame, trop de  sécurité  frise  l'excès, vous ne pensez pas ?

Pas de réponse, là j'ai juste envie de lui dire, mais je m'abstiens :

- Vous êtes un robot ou une vraie personne ???

Le formatage dans la vie professionnelle m'est difficilement supportable, il va falloir que je m' habitue...

Monter dans un bateau quelque soit la durée de la traversée a un toujours un succulent goût d'aventure dont on ne se lasse pas.

Huit petit kms, nous voilà en Médoc,  c'est le moment du pique-nique. Dedette  dans les derniers véhicules débarquant  s'arrête quelques instants en me proposant de faire la pause  repas à quelques mètres ou des tables sont aménagées. Une voiture de police arrive :

- Vous êtes mal arrêtée, vous gênez la circulation.

- J'en ai pour deux secondes, et puis tout le monde est débarqué.

- Circulez tout de suite, c'est dangereux, vous savez que je peux vous mettre un PV Madame (bande jaune sur le trottoir)!

Ouh lala, c'est vraiment dangereux partout ici !!!

Pendant le déjeuner, je fais un petit essai avec le drone pour faire un plan :

Message : vous êtes dans une zone réglementée acceptez les conditions suivantes..... merci de mettre le code que avez reçu sur le portable, utilisable pendant cinq minutes !!!

Formidable, j'ai fini par me demander si j'avais le droit d'avoir la casquette bidule sur la tête !!!

Quinze kms en guise de digestion pour rejoindre le camping de Soulac sur mer. C'est un quatre étoiles, on n'a pas trouvé moins bien.

- Bonjour Msieurdame, on va avoir un problème pour la barrière automatique, celle-ci détecte les plaques numéralogiques à l'avant

- Ben oui, mais sur le side-car, il n'y en a pas !

- On va vous donner le code d'entrée.

- A la bonne heure.

En soirée, nous dînons au resto de cet immense complexe. 

En y arrivant , l'accueil est surjoué, excessif , voir saoulant ! Ces jeunes gens sortent sans aucun doute d'un stage d'accueil du groupe Sandaya.

Vous  trouverez peut-être  mon jugement  sévère, mais la relation humaine se fait bien plus par l'éducation, l'instinct, la réelle bienveillance que par des, encore une fois, cours magistraux  formatant à la même recette tous les intervenants.

Vous le savez, la compréhension de l'humain  me passionne  et j'aime avoir un regard critique sur l'évolution de nos sociétés .

Malgré ces états d'âmes, j'ai tout de même envie de dire : 

 

Elle est pas belle la vie !!! â€‹

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14 Mai 2022

Après une excellente nuit dans notre palace (…), un petit déj à rallonge, la matinée est plutôt cool. Collection d’horizons a reçu les dernières infos, il est 11H45, on déjeune sans tarder pour garder un après-midi avec l’envol !

Le circuit se fait dans le parc régional du Médoc. La première halte est au phare Richard le long de l’estuaire de la Gironde. Le trafic est faible, plusieurs cabanes de pêcheurs y sont installées dans un environnement très proche.

L’endroit est d’une  propreté digne d’un espace vert Suisse ou Autrichien. Ce phare mis en service en 1845, en même temps que le premier bateau feu domine l’estuaire à 18 m de haut. Abandonné en 1953, c’est un groupe d’adolescents qui décide de le restaurer à partir de 1982.

L’arrêt suivant est au Port de Richard, minuscule port comme il en existe plusieurs le long de l’estuaire Celui-ci est aujourd’hui une plateforme de préparation et de transfert de naissains, jeunes huitres pêchées ici pour être ensuite élevées dans le bassin d’Arcachon.

Le village est calme, ici le temps semble s’être arrêté il y a bien longtemps. Dans le même esprit, un peu plus au Sud, le Port de la Maréchale nous permettra d’acheter du carrelet dans une poissonnerie tenue par une dame d’un âge certain. Les petits enfants sont à la tâche…. à l’ancienne. La spontanéité est reine, on aime, on n’aime pas, mais au moins ici, l’accueil est unique… Vive la diversité !!!

Sur les routes, nous traversons d’immenses vignes entrecoupées de forêts. Le vignoble Médocain avec ses 16500 hectares est sans doute l’un des plus célèbres au monde. Pour ne nommer qu’eux, Château Latour, Margaux, Lafite Rothschild, Mouton Rothschild, proviennent du médoc ! De nombreux grand cru y sont élevés…

La fin de l’après-midi se finira à Montalivet Plage dans un cadre cette fois-ci 100% balnéaire . Connu pour sa plage, son immense camp naturiste, son plus grand rassemblement Harley Davidson d’Europe, on est loin du calme des domaines viticoles et des petits ports de pêche. Pas fait pour nous déplaire non plus !

 

Pour la première fois depuis notre séjour, la pluie s’invite en soirée, mais dame nature nous a fait le cadeau d’attendre que le repas soit fini :-))

Le hasard fait quelque fois bien les choses ;-))

 

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15 Mai 2022

Pas mal de vent aujourd’hui, qui plus est, du Sud, notre direction.

Un départ vers 8h s’impose avant que celui-ci ne se renforce. Dès le lever du jour, on s’affaire pour être prêt dans les temps.

Pour moi qui adore manger, faire ce genre de challenge est extra pour les repas ; le petit déjeuner est plutôt un déjeuner : oeufs sur le plat, fruit, pain beurre, galettes, yaourt confiture café sucré !!!

Nous avons trouvé une réservation à Lege-Cap-ferret avec Home camper (planter sa tente chez l’habitant). Environ 90 kms à parcourir, le GPS vélo me fait brasser du vent au début du parcours avec plusieurs demi-tour, je finis par l’abandonner pour aujourd’hui.

Je le remettrai à l’arrivée pour l’adresse de notre coucher. Si seulement, il pouvait fonctionner comme mon gps moto de dix ans…

Vendays Montalivet, Hourtin, Lacanau, Le Porge, Lege, c’est toujours droit et plus plat, tu meurs…

L’année dernière en tandem, on avait déjà fait la côte dans cette région.

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Une remarque me saute aux yeux en traversant le Médoc, les villages n’ont pas de périphérique. Préservation des sites naturels, ou des lieux d’exploitations vinicoles ???

Arrivés sur Lege Cap Ferret, il est midi, c’est un peu tôt pour prendre possession de notre réservation.

A tout hasard, on appelle les propriétaires.

- on est absent jusqu’à ce soir, mais vous pouvez entrer ; le portail est ouvert ainsi que le garage.

Installez vous ! Fermez juste  pour éviter que les cocotes  s’échappent !

 

L’endroit est super, nous passons la soirée avec Françoise et Dominique des personnes à l’accueil juste irréprochable !

 

Pas d’autres photos que l’endroit de notre hébergement, on y était trop bien !!!

16 Mai 2022

Ce début de semaine est consacré à la célèbre pointe du Cap Ferret.

Ultime séparation du bassin dArcachon avec l’océan, l’endroit est réputé pour ses côtes magnifiques, ses villages d’ostréiculteurs. 

Le Cap Ferret est passé en quelques décennies de petit port de pêche en un chic village résidentiel. D’après les dires de nos hôtes, la circulation y est le plus souvent encombrée, voir impossible en été. Ce qui n’a pas empêché Marion Cotillard de s’y installer.

Dominique et Françoise nous ont gentiment indiqué les endroits à ne pas rater.

Plusieurs villages le long de cette bande de terre de 25 Kms : Claquey, Les Jacquets (!!!), Le Four, le Canon, l’Herbe, et enfin le Cap Ferret.

Le bassin d’Arcachon est le premier producteur d’huitres de France et de nombreux ostréiculteurs y ont élu domicile. N’en déplaise aux Bretons, leur région est en grande partie alimentée par des naissains (très jeunes huîtres) qui viennent d’ici !!!

Au déjeuner, nous nous régalerons avec de beaux spécimens adultes !

Construite par un entrepreneur rentrant d’Algérie, nous visitons la chapelle de la villa Algérienne, classée monument historique depuis 2008. A l’origine, l’édifice était beaucoup plus grand mais abandonnée par les héritiers au fil des générations.

Au Cap Ferret, nous montons les 256 marches du phare nous permettant d’avoir une très belle vue  panoramique sur le bassin et sur la dune du pila, plus haute dune d’Europe avec ses 102 m.

 

L’étroitesse de la bande de terre et somme toute, le peu d’espaces constructibles entraînent des prix de l’immobilier stratosphériques !!! Pas grave, on n’a pas envie d’être les voisins à Marion Cotillard :-)))

En rentrant, on ne pourra pas s'empêcher de prendre en photo les panneaux du village  des Jacquets en clin d'oeil avec nos amis de longue date !

 

Nous prenons le repas en commun avec nos hôtes qui font un sans faute sur leur gentillesse et leur disponibilité.

Le somnifère naturel d’une journée bien remplie jouera encore une fois parfaitement son rôle….

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17 Mai 2022

Quelques échanges chaleureux avec Dominique et Françoise pendant le petit déjeuner clôturent cette rencontre très agréable. Du coup, sur mon vélo dans la matinée, je me rend compte que j’ai oublié de faire un petit bout de vidéo en leur compagnie. Si vous lisez ma bafouille, désolé de ce manquement :-((.

Le parcours du jour, fait 115 Kms avec un vent du Sud bien présent ! Le ciel est d’un bleu uniforme, de quoi mettre du coeur à l’ouvrage.

 

On a décidé de faire la pause pique-nique à Mimizan. Le premier arrivé attend l’autre ! Pour une fois, on arrive à se voir sur la route, ce qui permet de faire quelques plans. Dans cette région des Landes très plate (c’est un euphémisme !), le vent contre me permet de m’endurcir un peu en prévision des, si tout va bien, nombreux massifs montagneux qui m’attendent de pied ferme !!!

Il ne faut pas vendre la peau de l’ours, mais dans quelques mois, si j’arrive à boucler le projet, je serai heureux de l’avoir fait avec le dernier vélo de Maurice, le père de Phiphi un ami, cycliste chevronné ayant écumer les routes jusqu’à ses 88 ans (si je ne me trompe pas). Un objet reste un objet, mais si jamais il le voit de là-haut, il doit être fier que son dernier compagnon ne croupisse pas dans le fond d’un garage ;-))

Le matériel ne vaut que par l’utilisation qu’on en fait, la possession pour la possession étant juste vide de sens…

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Les pistes cyclables sont nombreuses dans les Landes ; à priori, plutôt une bonne intention pour les deux roues non motorisés. Adaptées à la balade très cool, c’est tout de suite plus difficile si le rythme est peu plus soutenu. Entre les petits trottoirs, la largeur souvent insuffisante, le revêtement souvent moyen, le retour sur la route fréquent, pas simple !

Imaginons avec nos motos, nos automobiles, les mêmes contraintes ! Le chemin vers l’excellence est toujours en construction, il faudra du temps, pour des pistes adaptées vraiment à la pratique du vélo…

 

Le déjeuner se fait comme prévu à Mimizan, sur la pelouse de la place de l’église. Instants d’une simplicité qui n’a d’égal que le bonheur ressenti de renouveler à l’infini ces moments de partage.

 

Sur le site Home camper, pas d’offre dans cette région, nous devrons choisir un camping proche de Saint Julien en Born notre village étape. Certains ne prennent plus les campeurs, mais continue à s’appeler camping !!!

Je vais m’ouvrir une boucherie pour vendre des légumes :-))

Vers 16h, nous trouvons notre bonheur. Nous sommes les seuls campeurs, l’emplacement doit faire 1000 m2 ; un vrai petit coin de paradis.

 

En soirée, nous irons dans la plus petite salle de cinéma du monde. En fait, on se regardera un film sur l’ordi... dans le side !

Bon il y a plus spacieux, mais la situation nous a fait marrer !

 

Le soleil est parti réchauffer d’autres territoires, nous allons comme dit Jean-Luc mettre de la peau sur les yeux pour quelques heures !

 

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18 Mai 2022

On ne change pas les bonnes habitudes, aujourd’hui, nous chevauchons notre cheval d’acier pour une balade en forêt et du coté des plages de Mimizan et de Contis.

A propos de forêt, celle des Landes est la plus grande forêt artificielle d’Europe.

Nous rejoignons Bias, puis prenons une petite route qui traverse les Landes et nous dirige vers Mimizan Plage. Comme nous aurons probablement souvent l’occasion de le dire, on n’est pas gêné par la foule…

On s’arrête sur un chemin pour faire quelques plans avec le drone. On n’a pas vraiment le droit d’être ici mais bon c’est pour la bonne cause :-))

Dans cette région, la mer est souvent très belle en raison de vagues très présentes qui en fait des endroits prisés pour le surf.

A propose de Mimizan dans les terres, certains se plaignent d’odeurs désagréables ; dans ce village, existe une très grosse usine de production de papier Kraft non blanchi qui en fait le premier site mondial de production !

A quelques kms de Mimizan Plage, on s’arrête à l’étang d’Aureilhan. Comme en de nombreux endroits avec des plans d’eau dans la nature, la baignade est interdite. La raison invoquée : la profondeur est irrégulière !!! Ce ne serait pas plus simple, moins liberticide, plus responsabilisant d’indiquer dans tous ces endroits : baignade à vos risques et périls...Bon, le cadre était sympa et je n’avais pas envie de me baigner :-)

Contis plage avec son phare et sa plage clôture cette journée balnéaire. La particularité de ce village est qu’il est construit derrière la dune et en conséquence, ne possède pas de remblai. La plage y est magnifique !

Seul phare du département des Landes le phare de Contis, a la particularité d’être construit à plus d’un km de la côte car profitant de la hauteur de la dune lui donnant de la visibilité :43 kms actuellement.

 

La soirée est écourtée par un orage qui nous fait rapidement intégré notre petit refuge en toile !

19 Mai 2022

Ce matin,  le ciel est gris uniforme, la température agréable, le vent quasi nul.

L’objectif du jour est de rejoindre St Jean de Luz. C’est la dernière étape relativement plate avant d’aborder les Pyrénées ; même si sur la fin, c’est plus accidenté, cela n’a rien à voir avec ce qui m’attend dans quelques jours…

 

En début d’étape, on prendra chacun de notre coté un crachin pendant une grosse dizaine de kms ; pas de quoi mettre le K-way de mon coté.

Je vous ai déjà parlé des pistes cyclables il y a quelques jours…

Aujourd’hui, dans la partie Bayonne, Biarritz, St Jean de Luz, c’était le top. Pistes, pas pistes, en aménagement, avec ou sans trottoir, avec cette sensation souvent présente de ne pas être toujours à sa place, sans compter que pendant ce temps là, on regarde le GPS(quand il marche…), les feux, le priorités, que du bonheur !!!

En y réfléchissant, une des seules bonnes manières de faire pour intégrer en confort le cycliste, est à mon avis simplement d’aménager des voies plus larges avec un espace prévu et matérialisé par de grosses bandes discontinues comme c’est le cas dans certains endroits.

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En arrivant à St Jean de Luz, on se rend au camping repéré la veille sur le net. En fait, celui-là ne prend ni les tentes, ni les caravanes, ni les camping-car ; si si je vous assure !

Quelques centaines de mètres plus loin, nous trouvons notre bonheur avec un accueil souriant, bienveillant et un échange chaleureux.

A tel point, qu’on réserve sans avoir demandé le tarif ; il était dans les moyennes de la région, pas de regret.

En ajoutant environ quatre kms trop au Sud (plantage de ma part), la sortie affiche 108Kms au lieu des 100 prévus initialement, les vingt à trente  kms en agglomération avec la problématique expliquée plus haut, on finalise notre campement vers 15h30 !!!

Inutile de vous dire que nous sommes heureux de nous asseoir pour apprécier une bonne bière d'abbaye, et un déjeuner tardif  !

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A deux pas de notre coucher du soir , la plage avec une mer magnifique  qui déverse de fortes vagues remplies d’écume, nous ravit.

En prenant un verre dans un bar proche de l’endroit, nous admirons le spectacle un peu comme dans un autre domaine, un feu de cheminée. Ces images incitent à la rêverie, la sérénité...

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Demain, nous serons pour la dernière fois avant de nombreuses semaines au bord de l'Atlantique. 

20 Mai 2022

Nous sommes passés plusieurs fois à Biarritz sans jamais avoir pris le temps de se balader à pied dans cette célèbre station balnéaire. Aujourd’hui, on va se ratrapper sur le sujet !

Pas de ciel bleu aujourd’hui, nous serons accompagnés par une couverture nuageuse bien présente.

Célèbre lieu de villégiature des têtes couronnées de toute l’Europe dans les années 1800, c’est aujourd’hui une ville habitée principalement par des seniors.

Ici, impossible d’acheter un bien avec vue sur la côte sans être fortuné. Il est vrai que les points de vue sont juste exceptionnels.

Entre la pointe Saint Martin, la grande plage, le rocher de la vierge, on en prend plein les yeux.

La statue de la vierge est l’ emblème de Biarritz. Les prises de vue sont peut-être trop nombreuses, mais on n’a pas pu se retenir !!!

 

C’est aussi, un endroit très prisé des surfeurs ; ici les fortes vagues sont monnaie courante.

 

Au revoir l’Atlantique pour un bon moment, c’est sans une petite appréhension que nous allons aborder demain la traversée des Pyrénnées.

Nous prendrons la direction d’Aren avec 107 Kms sans col mais avec un relief qui n’aura plus rien à voir avec les Landes.

On y croit Guyno...

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