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10 Juin 2024

Huit heures, nous laissons les clés à Yvon Viviane nos proches voisins. Nous les connaissons depuis 41 ans, la confiance est totale, ils prendront soin de notre petit chez nous !

Joseph Monique sont là aussi. Ils habitaient à coté de mes parents quand j’étais mioche, et font partie de notre vie d’adultes depuis 1983. Y’a pas, les départs des voyages au long cours chargent en émotion…

Juste avant de décoller, je me rends compte que Dedette a oublié… son casque. Rien que ça !

Huit heures trente, la famille, quelques amis nous attendent sur un parking à la sortie de Cholet. Certains pour un dernier au revoir, d’autres nous accompagnent jusqu’à Baugé en Anjou à 93 kms de Cholet. Lien pour la petite vidéo fin de page 

Après avoir partagé un dernier moment dans un café, on se retrouve à deux pour… un an !

450 kms au programme pour rejoindre Vitry le François, il est 11h.

Vers Dreux, on se prendra une belle averse, histoire de rester dans la même mouvance pluvieuse que l’on connaît depuis quelques mois :-(

45 minutes de bouchons au Sud de Paris nous retarderont, comme disait Johnny, de… 45 mn pour l’heure d’arrivée !

Sur les routes vers Vitry, les tronçons avec radars non signalés sont nombreux et sur des distances importantes.

En mode voyage, la vitesse n’est pas le sujet mais à 80 sur des longues lignes droites, on à vite fait d’être hors des clous!

Le hamburger de la fin de soirée ne nous laissera pas un souvenir impérissable…

Vers 22h, le sommeil l’emportera sans résistance, demain nous quittons notre pays natal...

Ancre 1

11 Juin 2024

Il est toujours difficile de planifier une longue période de nomadisme ; je m’y suis quand même attelé, histoire de prévoir à peu près notre arrivée dans les pays où nous ne pouvons partir avec les visas en poche. Les autorisations d’entrer sur les territoires de la Russie, le Turkménistan, l’Iran, le Pakistan ayant une durée assez courte, les visas se feront en cours de route.

Plus simple au niveau de l’Inde, il est valable un an, ce qui laisse une souplesse de timing bien agréable.

L’étape du jour nous emmène à Fribourg en Brisgau en Allemagne.

On peut critiquer l’Europe sur de nombreux sujets, mais le passage des frontières dans la communauté Européenne est juste royal ; pas vu celle nous faisant entrer dans le pays organisant la plus grande fête de la bière au monde !

Ce ne sera pas le cas sur le reste des pays envisagés hors Europe…µ

Au revoir la France, nous reviendrons :-))

Un petit bout d’autoroute nous rappelle sur l’écran du GPS et sur la vitesse de certains véhicules, que des portions ne sont pas limitées. Les routes secondaires hors village sont elles, limitées à 100 km/h.

Ce qui est possible là, ne le serait pas chez nous, on est donc si différent !!!

 

Nous parlerons rarement argent sur nos compte-rendus. Je fais juste une exception à la règle aujourd’hui. Le coût de la vie étant ce qu’il est en Europe Occidentale, nous ne pourrions envisager un trip d’un an en restant dans cette région du monde. L’envie de passer quelques heures à Fribourg en Brisgau en est un bel exemple. Le prix de l’hôtel était juste hors budget…

 

La ville de 236000 habitants est connue pour son patrimoine historique, culturel. Le centre est essentiellement piétonnier. Les tramways y circulent à vitesse modérée sur des voies sans signalisation. Avec les piétons, les nombreux vélos, tout semble se passer sans accroc.

Du mont Schlaufen, la vue sur la ville est superbe, malheureusement le ciel bleu manque à l’appel. Au niveau climat, nous ne sommes pas trop gênés par la chaleur depuis notre départ. Avec un 16 17 degrés sans soleil, la petite laine est la bienvenue…

La petite bière prise sur une terrasse de bar nous le rappelle !

Demain, nous rejoignons Bregenz en Autriche située à l’est du lac de Constance.

12 Juin 2024

Comme de nombreux motards, nous roulons avec des interphones qui permettent d’échanger pendant le trajet. Ceux que nous avons acquis cette année ont une qualité de son remarquable. C’est bien agréable !

Vers 10h30, Dedette me lance :

 

- Guyno, tu devrais ouvrir les aérations de ton blouson.

- Ben Dedette, je regrette déjà de ne pas avoir mis mon col, on se les pèle un peu ce matin.

- Ah bon !!!

 

Le side à un petit volume et avec les rayons du soleil, on a vite fait de ressentir de la chaleur. Véro une amie a testé l’autre jour et a fini par imiter le poisson rouge dans un bocal :-)))

Bien heureusement, on peut jouer sur les différentes ouvertures  pour réguler.

Sur les mille kms parcourus depuis notre départ, la consommation ressort à un petit sept litres en roulant à 90, ce qui nous donne une autonomie d’environ 700 kms avant la panne grâce à notre réservoir additionnel sur le side. A priori suffisant quelque soit l’endroit de la planète ou nous nous trouverons. Notre record sans station étant 500 kms en Patagonie.

 

Dans une longue zone de travaux limitée à 30 km/heure, nous aurons encore une fois l’occasion de constater le respect des règles au pied de la lettre des Allemands (pour la majorité). Ce, quelques kms après s’être fait doublé à des vitesses supérieures à 200 km/h sur une portion d’autoroute !

Pendant nos voyages, il m’arrive de comparer la densité de population des pays traversés à celle de la France. En ce qui concerne l’Allemagne, elle est de 230 habitants au kilomètre carré soit plus du double de notre pays natal. Pour faire simple, l’espace de liberté individuelle est supérieure chez nous :-))

Notre circuit du jour passe par le lac de Constance se situant sur trois pays, l’Allemagne, la Suisse, l’Autriche. D’une superficie totale de 536 km², il est le troisième lac d’Europe derrière le Balaton, et le Leman.

Un Allemand maîtrisant parfaitement le Français nous avait dit à Vitry le François :

- Oh lala, le lac de Constance, il est très difficile d’y circuler, le trafic y est d’une densité incroyable !

Ben, non, la moyenne n’est pas élevée mais ça circule sans embouteillage ! Pas qu’il nous ait menti, mais avec les expériences des uns et des autres, on n'est jamais dans le copier coller. C’est justement ce qui fait le charme. Nos vies sont toutes uniques et l’imprévu fait partie de nos histoires. Écoutez, apprendre des autres, mais ne jamais rien prendre pour argent comptant, quel que soit la source !

De la basilique Birnau, construite au XVIII siècle, nous avons une très belle vue sur le lac. Cet édifice religieux a un style intérieur Rococo unique. Les photos en intérieur sont interdites, d’où la prise de vue avant les portes d’entrée ;-))

En fin d’après-midi, nous prenons le téléphérique de Pfänder à Bregenz qui nous permet à 1060 mètres d’altitude, d’avoir une vue à 360 degrés sur lac de Constance et les montagnes environnantes.

Lors de nos courses de fin de journée, nous achetons des œufs d'un orange plutôt étrange, on va tester demain :-(

Demain, un château célèbre nous attend !

13 Juin 2024

La location de la chambre était dans un espace partagé cuisine, salle de bains. Durant la nuit les tranches de jambon sec ont mystérieusement disparu. On s’en faisait un plaisir pour le pique-nique.

Rien de grave, juste une mini contrariété !

Neuf heures, nous prenons la direction du château de Neuschwanstein. Environ 110 kms pour se rendre au célèbre monument ayant inspiré le château de Disney. Un petit dix degrés nous confirme encore une fois la réalité universelle du réchauffement climatique, je m’égare :-)

En partant, j’actionne la pompe du réservoir additionnel pour remplir celui de la moto. Le système fonctionne parfaitement mais il ne faut pas oublier de couper quand c’est plein du coté moto. Je n’oublie jamais, sauf ce matin ! Me rendant compte de mon erreur, je m’arrête au bord de la route et ouvre le bouchon du réservoir d’où l’essence gicle sans retenue, et m…. Les durites n’ont pas bougé malgré la pression, on a du laissé quelques litres sur la route :-((

Rien de grave, juste une contrariété !

Quelques kms après, l’horizon devient sombre, et contrairement aux prévisions, une forte pluie s’invite. La combinaison est indispensable, les sur-gants aussi. Au niveau des pieds, le droit est protégé, le gauche est rincé sans retenue, un oubli de ma part lors de la préparation du Sauvage.

Tout ça n’est rien, on a vécu mille fois ce genre de situation.

Rien de grave, juste une contrariété !

En arrivant sur le parking du château, il pleut sans discontinuer, le mieux à faire est de se prendre un café dans un bar.

Enfin, le temps se découvre quelque peu, et nous prenons la route piétonne qui nous emmène à Neuschwanstein. Certains font le choix de prendre une carriole tractée par deux chevaux et... l’électricité. Première fois que nous voyons un véhicule hybride de la sorte !

 

Vers 1868, Louis II décide de faire ériger un château sur les ruines de Hohenschwangau, dans le styles des vieilles demeures des chevaliers Allemands. Il s’établira dans le palais non encore terminé en 1884, deux ans avant sa mort. L’état Bavarois décide d’arrêter les travaux, j’aurais envie de dire, les frais…

Toujours est-il que ce monument est magnifique, perdu dans la nature sur un promontoire rocheux.

C’est le château qui a inspiré celui de Dysney. La chance est avec nous, la pluie a cessé et nous permet des photos correctes même si la luminosité n’est pas au rendez-vous.

Ensuite, une averse nous fera patienter une petite demi-heure avant de se rendre à Hohenschwangau, ,l’ancien château royal, ou nous prendrons encore quelques clichés.

 

Lors du déjeuner, grâce au Sauvage, nous échangeons avec deux Chinois qui nous annonce que le visa n’est plus obligatoire jusque fin 2025 pour les Français désirant se rendre dans leur pays. Et que le véhicule n’est pas un problème…

Bon Guyno, ce n’est pas le sujet du moment, mais bon, on ne sait jamais !

En nous dirigeant vers Mittenwald, la route qui traverse la partie Autrichienne des Alpes, nous fait passer sous une passerelle d’où l’on peut voir des piétons se déplacer. Tiens, on irait bien faire un saut là-haut :-)

Une petite heure plus tard, nous voilà sur ce pont flottant de 400 m de long et 179 mètres de hauteur. Celui-ci est très sécurisé mais les sensibles au vertige pourraient ne pas aimer...

Nous pouvons y voir d’imposantes ruines du Château Ehrenberg faisant partie d’un ensemble de forteresses des plus importants d’Europe Centrale.

 

Un peu avant dix neuf heures, nous prenons possessions d’une chambre dans un maison partagée Notre coucher est propre mais la cuisine pourrait ressembler à un mini dépotoir. J’avais fait la vidéo, mais par respect pour les propriétaires, je me suis abstenu… Imaginons qu’ils aient fait une grosse fiesta la veille !!!

14 Juin 2024

En dehors de la mise à jour de collection-d-horizons.fr ce matin, je découvre avec plaisir, sur nos mails, qu’une tâche inattendue m’attend.

Suray de l’agence de voyage Oswadan du Turkménistan nous a fait suivre l’indispensable LOI (la lettre d’invitation) pour obtenir le visa en arrivant à la frontière. Il me faut verser un acompte sur les frais que l’on devra régler en arrivant dans le pays. Il n’est en effet, à ma connaissance pas possible de traverser le pays sans « accompagnant ».

Un peu d’administratif qui me fait penser à mon ex travail à la différence que c’est pour la bonne cause : voyager !

Avec un départ vers 9h45, nous sommes plutôt en retard au décollage. On doit s’arrêter sur Salzburg mais ne pouvons rester coucher sur place en raison des tarifs faits pour le haut du panier…

Nous avons réservé à Laarkirchen à environ 60 kms de la ville de Mozart.

 

Vers 13 heures, nous pique-niquons au jardin Mirabelle d’où l’on a une vue somptueuse sur les jardins avec en fond d’écran la citadelle de la ville.

Salzburg inscrite à l'Unesco est une ville de 150000 habitants située au pied des Alpes de l’Est.

Entre la citadelle , la maison natale de Mozart, la cathédrale, le centre historique avec plusieurs monuments religieux remarquables, les calèches, le fleuve Salzach, le pont piétonnier aux cadenas, l’après-midi passe plutôt vite dans une ambiance dilettante.

Mozart, est dans le top trois des plus grands compositeurs de musique classique avec environ 600 œuvres malgré un décès prématuré à 35 ans. Décès pour lequel, les raisons avancées ne sont que des suppositions...

A propos des cadenas, le principe est d’y écrire les prénoms des amoureux puis les accrocher sur les grilles du pont, en jetant la clé afin de sceller pour toujours l’engagement de leur amour.

Récupérer la clé dans le fonds du fleuve est la deuxième épreuve du jeu, quand on a perdu la première :-))

En sortant de la ville pour rejoindre notre coucher, une fausse manœuvre sur le GPS nous emmène… ailleurs ! L’avantage de cette erreur, nous fait longer le Lac Attersee avec un soleil bien présent et, miracle un beau ciel bleu !

Lors du ravitaillement du soir, un homme d’un certain âge attiré par le Sauvage nous aborde. En le faisant très court, il nous raconte sa vie professionnelle pendant une douzaine d’année au Tadjikistan ou il roulait avec un Side-car Dniepr. Beau clin d’œil à l’une de nos futures contrées !

 

Vers 19h30, on prend possession de nos quartiers dans un chalet charmant à la propriétaire non moins charmante !

15 Juin 2024

En raison du tarif des hébergements à Salzburg, notre étape d’hier s’est prolongée d’environ 70 kms, ce qui nous a rapproché, on ne l’aurait pas deviné (!!!) de 70 kms de Linz.

A la base, on devait resté une journée entière dans la troisième ville d’Autriche avec ses 212000 habitants, élue capitale Européenne de la culture en 2009.

N’ayant que 60 km à faire pour rejoindre cette cité, nous y passerons une bonne partie de la journée et reprendrons notre avancée demain.

Malgré son climat assez pluvieux, l’Autriche est un pays visité par de nombreux motards. Les routes y sont plutôt en excellent état, y compris le réseau secondaire.

Réel plus en ce qui concerne la traversée des villes et villages Autrichiens, pas de ralentisseur, ni de rétrécissement de voie devenus une vraie plaie dans notre beau pays. Certains me diront que les Autrichiens respectent mieux la loi que nos compatriotes ; c’est possible mais si vraiment, certains Français peuvent être indisciplinés, il serait aisé de mettre des feux pédagogiques en traversée d’agglomération se déclenchant 5 km/h au dessus de la limitation. Cela existe en Espagne dans certains villages et ça fonctionne. On retrouverait des rues normales ou suspensions, freinages, lombaires, sérénité seraient préservées.

Vers 13 h, nous sommes sur l’Hauptplatz la place principale de Linz où est érigé la colonne de la trinité construite au début du XVIII siècle.

C’est un jour d’exposition de matériel militaire, ambulance, pompier, police , tout ce qui touche la sécurité, les secours, la santé. Au milieu de la place s’y déroule des démonstration du savoir faire de ces corps de métier. Un camion de pompier à la taille démesurée attirera notre attention.

Le centre ville y est principalement piétonnier, cyclistes, tramway. Nous n’y avons pas rencontré de mendiant, impression à confirmer lorsque nous serons sur Vienne.

Déjà abordé lors notre tour de France Cycliste, que l’on soit religieux ou pas, les édifices religieux ont marqué le paysage de nos villes et Linz ne fait pas exception à la règle.

La cathédrale Mariendom est le plus célèbre de la ville : avec ses 135 m de hauteur, elle est la deuxième plus haute d’Autriche avec un petit mètre de moins que Saint Etienne à Vienne. Sa nef est à 31 m de hauteur, de très nombreux vitraux ornent son intérieur, elle peut y accueillir 20000 personnes !

Nous prenons un verre dans le bar Hemingway ;

Nous échangeons quelques mots avec la serveuse Indienne qui nous souhaite : bon voyage, vivez pleinement votre vie !

Qu’il en soit de même pour vous Madame :-)

En milieu d’après-midi, nous sortons de l’animation du centre ville pour une balade à pied le long du Danube. D’énormes bateaux de tours ou croisière attendent des passagers en quête de quelques heures ou quelques jours de bien-être et de repos.

 

Pour trouver notre hébergement, sans trop entrer dans les détails, ça a donné à peu près ça :

Au point GPS, nous arrivons dans une zone industrielle (...) et demandons à un homme fumant une cigarette à l'extérieur :

- Bonjour, connaissez vous une gîte à cette adresse ?

- Non Monsieur, il n’y en a pas ici, peut-être par derrière sur cette petite route

- Vous serait-il possible d’appeler à ce numéro ?

- Oui bien sûr !

- Un homme vient vous chercher.

- Merci !

On se rend sur la petite route, les maisons indiquées sont fermées. Un homme en mauvaise santé nous voit regarder au dessus de la barrière et s'approche de nous.

- Bonjour, nous cherchons……

- Non Monsieur, ce n’est pas ici mais là (sur le Google maps).

- Mais c’est à trois km !

- C’est bien là-bas.

- Humm....

- Vous ne voulez pas appeler à ce numéro ?

L’homme me fait à nouveau voir la carte mais le soi-disant bon endroit nous laisse dubitatifs !

Les minutes passent, d’une journée plutôt cool, on finirait par être un poil irrités…

Un Suv passe sur cette route minuscule, un homme en descend :

- Vous cherchez votre réservation ?

- Ouiii !

- Je vais vous y emmener.

- A la bonne heure :-))

Cent mètres plus loin, l’homme s’arrête près d’un immeuble blanc, sans charme ayant juste un escalier du coté du parking.

- Nous venons de créer cet ensemble de plusieurs appartements et nous n’avons pas encore d’adresse définie, l’administration est assez lente…

Tiens, ça me rappelle quelque chose !

On se pose avec plaisir dans une pièce bien aménagée.

Un résident nous donne le code wifi que nous avions omis de demander au propriétaire,

 

Il est 18h30, on cherche un hébergement pour les deux prochains jours sur Vienne, on fait le tri des photos, un petit apéro sera alors le bienvenu....  

16 Juin 2024

Vidéo c'est ici :-)

L’Abbaye de Melk !

 

Nous avions fait l’Autriche avec les copains en 1987, en rentrant d’Albanie en 2015, sans visiter Vienne, sa capitale de deux millions d’habitants. On ne passera pas à coté pour cette fois !

 

Avant de rejoindre notre destination située à environ deux cents km, nous faisons une étape à l’Abbaye de Melk considérée comme l’une des plus belle d’Europe.

Située sur un éperon rocheux, le début de son histoire remonte en 976 quand un centre spirituel et culturel s’y développe. L’apparence qu’elle a aujourd’hui date du début du XVIII siècle.

Cette abbaye est vraiment monumentale et l’ensemble de ce complexe fait 320 mètres de long !!!

L’église abbatiale au style Baroque a une décoration somptueuse, l’adjectif n’est pas usurpé, nous n’avions jamais vu une telle débauche de décoration intérieure... Malheureusement les photos et vidéos étant interdites, le 'tout ce qui n’est pas partagé est perdu' en prend un sale coup :-(

 

Une des photos postée sur le site est la prise de vue d’un de l’abbaye vue du ciel. Vous vous en doutez, elle n’est pas de nous, mais elle représente bien l’ensemble de cet édifice exceptionnel.

La visite payante du jardin, ne valait pas, le détour mis à part une balade bucolique dans un bois aménagé…

Nous pique-niquons dans un endroit aménagé proche du parking. Nous partageons une bière de 0,5 et prenons un petit apéro. Une fois les deux breuvages consommés, je jette un coup d’œil sur les limites en matière d’alcool en Autriche : O,1 gramme, oups, comme l’impression d’être un poil au dessus :-( 

Bon, ce serait quand même le comble de me faire arrêter aujourd’hui…

Nous arrivons sur Vienne sans encombre mis à part la sensation d’avoir été flashé une ou deux fois pour des dépassement légers, et m…..

Devant notre l’hôtel, nous trouvons dans la rue une place devant la porte, qui plus est, non payante, parfait. A la base, on avait prévu un parking couvert à deux cent mètres de l’établissement !

Deux hommes interpellés par le Sauvage nous abordent. Félix est créateur de vidéo et de podcast, et Simon informaticien a déjà travaillé au Canada, en Corée du Sud, et maintenant en Autriche. L’amie de ce dernier est Angolaise ; que de parcours différents sur cette planète !

Nous échangeons chaleureusement pendant une demi-heure, Félix intéressé pour faire un podcast sur nos vagabondages va nous envoyer ses coordonnées. En 2025, en rentrant, pourquoi pas ?

Qui vivra verra !

 

La grande roue de Vienne se trouve à moins d’un km, on a le temps d’y faire un tour avant la fin de la journée. Selon plusieurs sites, avec ses 65 mètres, elle a été la plus grande roue au monde jusqu’en 1985. L’endroit ou elle se trouve s’appelle le Prater et y abrite le deuxième parc d’attractions le plus ancien du monde.

 

Nous déambulons avec plaisir dans cet endroit ou se trouve de multiples animations dont certains à fortes sensations. Contrairement à ce que nous avions remarqué ailleurs dans le pays, la communauté Musulmane y est très présente en cet endroit.

Nous contactons Dan et Nana, nos amis roumains qui doivent nous accueillir à Baia Mare en Roumanie dans quelques jours.

Demain, le Sauvage prend un jour de congés, Vienne nous ouvre grand les bras...

Vous le savez, j’aime bien les citations, en voilà une, découverte aujourd’hui, que j’adore :

 

'Tous les hommes naissent comme des originaux mais terminent comme des photocopies'

17 Juin 2024

Vidéos c'est ici :-)

A peine partis de notre hôtel, une belle dame d’un certain âge nous voyant regarder notre gps, nous demande ce que nous cherchons :

- Venez par là, il n’y a rien à voir sur la rue que vous allez emprunter. Suivez-moi je connais un chemin plus agréable. Trois cents mètres plus loin, elle nous laisse en nous souhaitant une belle journée de visite !

Afin de ne pas rater les principales curiosités de la capitale Autrichienne, nous prenons un peu de temps pour établir un circuit optimisant la marche globale.

Seize kms sont prévus aujourd’hui au programme pour découvrir en extérieur,

la place Graben, le palais Hofburg, , le quartier des musées, l’opéra, la cathédrale Saint Etienne, la Karlskirche qui nous ravissent les pupilles.

Pas d’image du Belvèdère en totale rénovation.

 

Les avenues sont pour la plupart très aérées, tout y est propre, bien entretenu, respirant la richesse. Comme remarqué précédemment, nous n’avons vu aucun mendiant durant toute la journée. Les véhicules ne sont pas en reste, ici on croise bien souvent le haut du panier…

Ce qui vaut pour les quartiers célèbres ne correspond probablement pas à la situation des quartiers populaires...

Pour ceux qui aiment les villes rappelant les splendeurs d’antan, Vienne est à notre avis incontournable, d’ailleurs considérée comme l’une des capitales les plus riches d’Europe en matière de culture et d’histoire. Vouloir visiter les palais, les nombreux musées, prendrait sans aucun doute plusieurs jours.

De notre coté, nous sommes heureux d’avoir choisi de s’arrêter dans la ville de Mozart, Strauss, Beethoven, Schubert…

Ce qui ne gâte rien, de biens belles Autrichiennes s’y promènent, voilà encore une journée ou je ne regrette pas mon opération des yeux ;-))

Devant une boutique Cartier, nous hésiterons longuement pour acheter à Dedette

un collier de 391000€. On a fini par se dire qu’il n’irait pas avec son tee-shirt :-)

En de nombreux endroits de la ville, des drapeaux LGBTQIA+ (…) fleurissent à coté des drapeaux traditionnels. Chacun vit sa vie comme il l’entend mais il est à mon avis bizarre, mystérieux, ‘anormal’ d’en faire une telle propagande un peu partout dans le monde. Ce n’est que mon avis !

 

En soirée, nous allons écouter Les ‘Quatre saisons’ de Vivaldi dans la Karlskirche ; très heureux d’écouter un classique indémodable dans une superbe église comble.

Vers neuf heure trente, la nuit est déjà tombée, nous pensons avoir raté un changement d’horaire, pour en fait, se dire quelques instants plus tard qu’en avançant vers l’Est dans le même fuseau horaire, le lever et le coucher de soleil sont plus tôt. Ce n’est qu’en Roumanie que le celui-ci changera.

Demain sera, l'Autriche fera déjà partie du passé...

18 Juin 2024

Vidéo, la chaleur arrive, c'est ici :-)

On n’aime pas planifier trop longtemps à l’avance les étapes. Depuis notre départ, sans forcer, nous sommes deux jours plus tôt sur les prévisions. Les exemples ont bien souvent leur contre exemples…

Tranquillement, nous entamons la réservation à Budapest pour les deux prochaines nuits et là, mauvaise surprise, 97 % des hébergements sont pris, il ne reste que des prix trop élevés ou bien des offres en dortoirs de 10 12 personnes...

Étant déjà passés deux fois sur Budapest en 1998 et 2011, on peut faire l’impasse.

En trouvant quand même un gîte abordable situé à 13 km de la capitale, nous y passerons en matinée pour faire quand même quelques prises de vues.

Deux cent cinquante km sont au programme, avec pour la première fois une température qui atteindra 32 degrés en après-midi.

Bonjour la Hongrie, où se trouvent, entre autres, le Balaton qui est le plus grand lac d’Europe Centrale, et la deuxième ligne de métro la plus ancienne du monde (1896).

Dans ce pays, pour circuler sur nationale ou autoroute, il faut acheter une vignette comme en Autriche. Nous avons choisi pour ce voyage d’éviter les autoroutes et leurs monotonies. La rapidité n’est pas le critère, c’est la première fois que notre voyage n’a pas de date de retour. Le but n’est pas de prolonger sans raison notre projet , mais simplement de profiter d’une absence de contrainte de date limite.

Je reviens à notre vignette, pas d’autoroute, le gps peut choisir mais celui des routes nationales c’est un peu plus compliqué ! On choisit d’acquitter la vignette (19€) qui est électronique ; les caméras sur les routes filment la plaque et l’IA vérifie dans la foulée. Formidable de simplicité et affolant de contrôles à tous les étages !!!

Déjà dit lors de précédents périples : donnez moi de vieilles routes, de vieux véhicules, et de vieilles règles…

Une seule photo aujourd’hui, rien de vraiment marquant en dehors de grands champs d’éoliennes. Une vidéo aurait pu être intégrée si la caméra avait été sortie : un train transportant des voitures neuves nous a impressionné par sa longueur !

La Hongrie a trois domaines économiques phares, l’électronique, l’industrie pharmaceutique et… l’automobile.

Le réseau secondaire est inégal mais la différence avec l’Autriche est marquante ; comparable à l'écart du niveau de vie !

L’accueil au gîte manque cruellement de chaleur mais en me souvenant d’une citation Amérindienne, je m’abstiens de jugement à l’emporte pièce :

 

‘Avant de juger son frère, il faut avoir marché plusieurs lunes dans ses mocassins ! ‘

19 Juin 2024

Record presque battu !

 

Nous avons seulement 15 km pour rejoindre un parking nous permettant de passer par les inévitables curiosités de la capitale.

Avec un départ à 8h45, le gps nous indique une arrivée vers 9h15. Parfait, à condition qu’il nous emmène au bon endroit ! Mauvaise programmation, ou erreur de l’électronique, nous voilà plantés dans un quartier périphérique de la ville. Bon, on reprogramme avec une attention toute particulière pour obtenir ailleurs... un deuxième plantage :-(

Le téléphone remplacent momentanément l’équipier défaillant pour enfin nous emmener au bon endroit. On aura mis deux heures pour 15 Kms, on n’est pas loin du record d’une traversée de Nairobi à 5km/h en 2014

 

Budapest aussi surnommée perle du Danube a une histoire mouvementée, jugez plutôt :

Entre le pouvoir des Celtes, puis des Romains, une destruction Mongole en 1241, être devenue Turque au XVI ème et XVII ème siècle, Autrichienne ensuite sous la domination des Habsbourg, être ensuite la capitale de l’empire Austro Hongrois, puis celle de la Hongrie après la première guerre mondiale, voilà une histoire pour le moins compliquée et écrite en rouge couleur sang !!!

Budapest a pour sa part été créée par l’association des villes Obuda, Buda, et Pest en 1873.

 

Pas l’ambition bien sûr de vous raconter l’histoire de cette célèbre capitale, mais simplement de constater que les guerres de pouvoirs des puissants ont toujours ensanglanté et pollué la vie des petites gens qui ne demandent pour la plupart seulement une vie digne et sereine. En ce sens, nos générations ont l’immense chance de ne pas connaître sur notre territoire de conflit depuis de nombreuses années ; ce qui n’est pas le cas partout...

 

La Hongrie ayant été amputé de deux tiers de son territoire en 1920, Budapest est devenue une capitale démesurée en rapport à la taille du pays. Le parlement est l’édifice le plus célèbre de la ville et l’un des plus beaux d’Europe. C’est aussi le troisième plus grand parlement au monde derrière la Roumanie et l’Argentine.

Les chiffres sont impressionnants 268 mètres de long 118 de large, 691 pièces !!!

Le pont des Chaînes, reconstruit à l’original après la deuxième guerre mondiale après que les Allemands aient détruits tous les ponts de la ville, est aussi un incontournable.

Budavar, ancienne résidence des rois de Hongrie, au bout du pont des chaînes a lui aussi été reconstruit à l’identique après la guerre.

Nous passons un bon moment au Bastion des pêcheurs construit dans les années 1900 à l’emplacement d’un marché au poisson du moyen âge. L’église Mattias toute proche est remarquable.

Notre gîte du jour se trouve à Eger à 140 kms de Budapest.

La grand-mère de Maman lui avait dit il y a bien longtemps :

‘De tout ce que je me suis moquée dans la vie, je l’ai fait ! '

Hier, je vous disais que n’étant pas pressé par le temps, on ne prenait pas l’autoroute.

Ben aujourd’hui, suite au retard dans les plantages de début de journée, on a…. pris l’autoroute.

Bien le bonjour à mon arrière grand-mère :-))

 

Bon Eger n’est pas une ville désagréable, mais comme on dit 

‘ Ça ne casse pas trois pattes à un canard ‘

 

Demain, on retrouve nos amis Dan et Nana, pour quelques jours sur Baia Mare.

L’amitié… qui donne à la vie, la joie, la fête, le partage, l’envie, la bienveillance, les projets !

Vous trouvez que j’en rajoute, pas vraiment, elle mène notre histoire depuis quelques décennies ;-))

20 Juin 2024

Pas de réservation à faire aujourd’hui, on est attendu, et ça fait plaisir. Les mois à venir se passeront exclusivement avec des inconnus. Peut-être une ou deux parenthèses si un petit bout de famille venait nous rejoindre à l’autre bout du monde, mais dans ce domaine on est juste dans l’hypothèse…

 

La température est parfaite aujourd’hui et rouler est un vrai bonheur. Le voyage, le nomadisme, nous rentre dans la peau petit à petit comme à chaque fois, on prend nos marques :-)

Sortir de sa zone de confort n’arrive jamais en claquant du doigt.

La frontière Roumaine est la première avec contrôle des papiers, il y a peu de monde. Un petit échange comme il en arrive de temps de temps fait à peu près ça :

- Vous allez ou ?

- Ce soir à Baia Mare et dans quelques mois, si le grand esprit le veut bien au Vietnam.

- Avec ça ( en désignant le Sauvage)

- Oui Madame

 

L’interlocutrice reste dubitative, rassurez-vous, nous aussi de temps en temps…

Nous mettrons chaque jour une photo du pique-nique quand il y en aura un, pas pour la beauté de la prise de vue, juste pour nous souvenir... 

 

Le réseau routier nous dirigeant vers notre ville étape est parfait. La Roumanie que nous connaissons depuis 1998 a bien changé. A l’époque, nous étions partis dans cet état pour offrir des baptêmes moto à des orphelins Roumains, toute une histoire… C’est à cette occasion que nous avons rencontré pour la première fois Dan et Nana.

A Satu Mare, nous avons notre premier arrêt de la police pour contrôle de papiers ou…. par curiosité !

 

L’accueil chez nos amis, est comme imaginé, chaleureux, amical, un peu comme si on s’était quitté la veille. Alors comme on pouvait s’en douter, on a un peu traîné ;-))

21 Juin 2024

On profite de notre passage en terrain connu pour résoudre quelques détails du à modifier ou améliorer.

Nous partons avec Dan et Nana pour tout d’abord, changer des Euro en Dollars dont nous aurons besoin pour le change dans certains pays. Avant notre départ, nous avions contacter Dan pour connaître les cours. En comparaison avec ceux des agents de change Français. Bizarrement, l’Euro vaut cinq pour cent de plus en Roumanie ! Merci les amis...

 

Pour le GPS, on était heureux d’acheter un gps Tom Tom monde avec mise à jour gratuite à vie. L’outil génial pour les voyageurs. Devinez, le GPS monde n’est pas…. monde ; qui plus est, pour 80 % des pays dont a besoin :-(

Dan me dit qu’il connaît quelqu’un qui saurait peut-être résoudre ce mensonge commercial…

Pas de réussite de ce côté là :

- Non Messieurs Dame, avec Tom tom, ce ne sera pas possible.

A bon entendeur ! Un peu comme le bloc de foie gras de canard qui concerne en fait, plusieurs foies.

On nous mentirait ???

 

Le monde du side-car n’étant jamais parfait, nous passons chez le cordonnier pour deux coutures à faire sur la capote du side-car. Comme au Maroc l’année dernière, le travail est fait immédiatement à la différence que l’artisan refuse tout paiement malgré notre insistance !

 

Dan et Nana ont des règles très élastiques en matière d’horaires de repas et du déroulé de ceux-ci. Onze heures, on fait une pause dans un restaurant type cafétéria. Les sandwichs y sont maousses et excellent :-) Complétés d’une grande boisson et de quelques gâteaux au chocolat, on est calé pour moment…

En après-midi, nous avons rendez-vous chez Florin un artisan dans le bâtiment qui va poser du silicone sur le pare-brise. L’accueil y est très chaleureux. Avant de commencer le travail, il nous offre une bière sans alcool (tolérance zéro en Roumanie) et nous donne deux litres d’eau de vie de poire !

 

- Non c’est trop, en Iran, on ne doit pas posséder d’alcool

- Vous y serez à quelle date ?

- Vers le 15 Septembre

- Trois mois, largement le temps de finir les deux litres !!!

- Ben peut-être pas...

- Mais si, deux litres, vous verrez, c’est vite consommé, mais buvez la bien fraîche :-)

- Bon, allons-y pour deux litres, on ne va pas se fâcher !

Dans les poiriers du jardin, quelques poires sont enfermées dans des bouteilles pour y croître à l’intérieur et recevoir ensuite le breuvage :-)

 

Florin la cinquantaine a une énergie débordante, le joint est posé avec soin en plein soleil. Des voisins viennent voir ce drôle de trois roues et rapporte sans sollicitation une bricole dont j’avais besoin.

Après les remerciements d’usage, Florin me dit :

 

- Tiens, voilà un rouleau de scotch Américain, il pourra de servir pour des réparations si besoin.

- Non, merci, j’ai déjà quelque chose dans ce style.

- Prends-le, c’est de la bonne qualité !

- Mille merci…

 

En soirée, nous allons dîner chez des amis d’enfance de Dan et Nana.

Qété et Mela habitent en campagne une maison cossue où l’on profite de la piscine pour y faire un volley.

Les bières défilent, d’excellentes grillades dont des Mistch (mélange de viande de porc et de bœuf ) agrémentent le repas. Un café est pris avant les cotes de porcs !

 

Il est deux heures, on est un peu fatigué…

Ce soir, on est d’anniversaire chez un de leur amis, à priori, ce sera festif.

 

On se reposera dans une prochaine vie ;-))

22 Juin 2024

Soirée anniversaire !

 

La vidange du Sauvage ayant un an et peu de km, il m'est apparu opportun de la faire chez Dan et Nana. Nous optimisons ainsi 2500 km et sur Baia Mare, nous n’avions pas à chercher un garage pour l’opération !

Comme exprimé précédemment, l’heure des repas est loin d’être inscrite dans le marbre. Hier, 11h00, aujourd’hui 14h15 !

Les soirées commencent plus tôt, nous nous rendons à l’anniversaire d’une de leurs amies vers 17h30. Une bonne vingtaine de personnes sont conviées à l’évènement.

Le mari tient deux bars en Roumanie, le choix des boissons est plutôt vaste !

La goutte est proposée après la première bière (...), on se met à table pour manger crudités, charcuterie, puis une excellente Goulasch, plat d’origine Hongroise.

Le ‘premier repas’ s’arrête là pour danser, discuter, boire un verre.

 

Vers 23 heures, les grillades arrivent en quantité accompagnées de pommes de terres, de salades, et un gâteau succulent clôture ce ‘deuxième dîner’.

Une heure trente, Dan appelle le taxi pour rentrer. Ici, la règle du zéro alcool ne donne pas le choix de se poser la question si on est hors des clous dès que l’on a consommé un peu.

Pas trop habitués à ces ‘prises en charge’ lors des retours ; plein de bonnes raisons de trouver la pratique vertueuse, mais la perte d’autonomie est toujours vécu dans mon mental comme une amputation...

Lors d’un dernier échange avant de, comme dirait notre ami Jean-Luc, mettre de la peau sur les yeux :-), nous découvrons avec étonnement sur le net que le pays Européen ayant le plus de foyers propriétaires est… la Roumanie avec plus de 95 % ! La France est loin dans le classement Européen avec ses 57 %.

On aurait des pauvres dans notre beau pays ???

Ce n’est pas le seul critère de richesse mais c’est quand même bien surprenant…

N’ayant pas souvent l’occasion de venir voir Dan et Nana, nous allons passer encore deux jours à Baia Mare en profitant du 'tout inclus' avec des amis faisant le maximum pour nous rendre la vie agréable :-))

Vidéos, soirée anniversaire, c'est ici :-)

23 Juin 2024

Ce dimanche s’est passé à ‘la maison’ à échanger avec Dan et Nana.

Deux courtes sorties hors de la casa aujourd’hui : aller chercher des pizzas dans un restaurant, et acheter une veste jean pour remplacer la mienne au bout du rouleau.

Pas vraiment fier de cette acquisition un dimanche, mais bon deux Français en Roumanie ne vont pas changer les règles du pays…

Les photos de l’emblème de la ville la Stephan's Tower et de l’église attenante seront les seules de la journée !

Avoir le temps d’échanger jusqu’à plus soif sur de nombreux sujets fait partie de nos occupations favorites…

 

Tout ce qui n’est pas partagé, est perdu ;-))

24 Juin 2024

Le Barrage !!!

 

C’est notre dernier jour de vacances chez nos amis avant de reprendre le voyage.

Sur les conseils de Dan, nous allons voir un barrage et son lac artificiel en après-midi à une quinzaine de km de Baia Mare.

L’arrivée et l’entrée dans le complexe touristique doit être racontée :-)

Il n’est pas possible avoir accès au lac et au bar sans un passage obligé contrôlé :

 

- Bonjour, nous désirons juste voir le lac et prendre un verre au bar.

- Bonjour Monsieur Dame, alors il vous faut payer 10 Lei par personne (2€).

- Ok, nous prenons deux tickets.

- Il nous faut un justificatif d’identité.

- Voilà mon passeport.

- Je dois le prendre en photo.

- Faites donc Mademoiselle !

Me tendant un post-it, elle me dit alors :

- Je désire aussi votre numéro de téléphone

- Le voilà.

- Vous devez aussi me faire suivre un message.

- Alors, il me faut aussi que vous me donniez le votre.

- Ah non, ce n’est pas possible

- ????? !!!!! Euh nous, on veut juste se balader un peu et prendre une consommation au bar !

- Oui je comprends mais c’est la procédure.

- Si je n’ai pas votre téléphone, comment vous envoyer un message ?

- Oui c’est vrai, puis-je m’appeler avec votre téléphone ?

- Ben oui !

Son téléphone sonne

- Ok Monsieur, je vais maintenant vous faire suivre un message

- Si vous voulez :-(

- Vous pouvez me le faire voir ?

- Voilà, Mademoiselle

- Je vais pouvoir vous donner votre carte d’entrée

- A la bonne heure !

 

Pendant ce temps, environ quinze personnes se sont agglutinées attendant que ces étrangers « compliqués » puissent entrer...

Nous voilà enfin sur la terrasse du bar avec une vue sympathique sur le lac et la montagne, mais sans possibilité de faire le tour du lac à pied même une partie.

Faire des activités nautiques payantes est possible, sinon, on peut juste prendre un verre au bar devant il est vrai, une vue agréable, c’est quand même un minimum !

 

Nous repartons rapidement de cet endroit au fonctionnement mystérieux pour tenter de trouver un chemin de randonnée. Que nenni, les rives de ce lac sont toutes très pentues et à part quelques pêcheurs ou des jeunes ayant installé leur campement dans une petite zone de plat, il n’y a pas d’autre endroit pour se promener au bord de cette réserve artificielle !

 

Le retour sur Baia Mare nous fait passer à coté de la plus grande cheminée industrielle de Roumanie et la troisième d’Europe avec ses 351 mètres ! Elle fut construite en 1907 pour une fonderie de minerai de cuivre sulfureux. Sa hauteur était due aux vapeurs toxiques provoquant des pluies acides. Le site a arrêté son activité en 2009

 

Pendant la dernière soirée en compagnie de nos amis, on imagine un de ces jours partir tous les quatre en voyage dans une capitale ou dans les îles. Pour cette occasion, Nana n’étant pas fan de deux ou trois roues, ce serait sans moto.

 

Mais si, on est en capable !!!

25 Juin 2024

Les cinq jours en compagnie de Dan et Nana sont passés plutôt vite , on avait prévu trois max ! Sans en rajouter, on a vraiment passé un excellent moment d’amitié avec des hôtes au top.

Jean-Luc dont je parle de temps en temps, dit souvent :

- Plus on voit les gens, plus on a de choses à se dire !

Ce n’est pas faux, mais dans le cas présent, les absences fréquentes n’altèrent en rien notre belle relation.

330 Kms à faire aujourd’hui pour rejoindre Suceava. Dan nous a conseillé de passer par Dej, on se rallonge un peu, mais les 80 kms de début de journée sont superbes. Peu de circulation, petites voies traversant des villages typiques, de temps en temps des signes amicaux des autochtones jeunes ou âgés ravis de voir passer ce drôle d’attelage. On ne se lasse jamais de voir un signe amical au bord de la route…

Les 250 kms suivants seront moins glamour. Nous traversons des villages ou des petites villes sur la moitié du chemin et en conséquence peut-être nous avons été 130 kms limités à 50… Etant déjà en attente de deux ou trois prunes depuis le départ, je m’abstiens de trop déconner à ce niveau là.

N’étant pas un ange de ce coté là, l’effort est bien réel !

La route nous dirigeant sur Suceava est longée par une voie ferrée sur laquelle circule un train avec… un wagon. Celui est lent mais nous faisons cinq fois la queue aux passages à niveau :-(

 

La Roumanie s’est beaucoup modernisée et les chevaux tirant les charrettes tellement nombreux il y a vingt ans sont maintenant l’exception qui confirme la règle.

En dehors de ces conditions de circulation particulières, les paysages sont agréables, montagneux, verdoyants, les nombreuses églises charmantes, le lieu du pique-nique enchanteur. Le réseau mis à part quelques zones de travaux est d’excellente qualité.

 

L’appartement loué à Suceava est parfait avec une belle vue sur la ville.

Guyno, il te faut écrire la petite histoire de cette journée qui sera comme toutes les autres différente de la veille et du lendemain !

26 Juin 2024

Dedette en live !

En milieu de journée, nous passons la frontière Roumanie, Moldavie. Le premier tampon est mis sur le passeport, ce ne sera pas le dernier… Le véhicule qui nous précède récupère ses papiers en même temps que nous. L’homme a l’air très pressé et klaxonne en me faisant voir sa montre.

En mettant le casque et les gants, je lui souris en lui faisant comprendre que ce ne sera pas long.

J’arrive même à lui décrocher un sourire !

 

La Moldavie, pays de 2,5 millions d’habitants compte 98 % d'orthodoxes. Il a connu une histoire mouvementée qui s’est confondue pendant des siècles à celle de l’empire Soviétique. Son indépendance date de 1991, elle postule maintenant pour une adhésion à l’UE avec un objectif à 2030.

 

La langue officielle est le Roumain. En posant nos roues sur le sol Moldave, la différence saute au yeux par rapport à la progression économique de la Roumanie. J’y mettrais un ‘retard’ d’une quinzaine d’années sur leur voisins.

Tous les domaines sont concernés : l’aménagement des villages, les scènes de vie, les bergers, les véhicules, la moindre circulation en campagne.

 

Les règles de circulation sont, pour certains… à l’ancienne !!! Dans un virage à gauche, nous avons, entre autre, croisé une voiture limite décrocher et se jeter sur le sauvage et ses passagers. Le grand esprit avait décidé qu’il n’en serait pas ainsi et que l’on devait continuer le voyage :-)

 

Vous verrez sur une photo, l’aménagement de l’écoulement des eaux de pluies en extérieur dans les villages. Roumanie et Moldavie ont le même concept.

En s’éloignant de l’Europe Occidentale les motos se font plus rares. La tendance devrait très certainement se confirmer dans les semaines à venir.

 

Avant d’arriver à la capitale Chisinau, nous passons au monastère Hincu, monastère fondé en 1678 situé à coté de Bursuc. Avant de trouver ce joyau au milieu de la nature, nous nous perdons dans ce petit village hors du temps avec en prime quelques chemins non prévus au programme !

Nous sommes deux sur le site, fermé aujourd’hui à la visite.

Nous croisons deux nonnes qui ne nous adressent pas un regard. Elles avaient peut-être peur de tomber sous le charme d'un sexagénaire Français !!!

 

En mettant l’adresse sur le gps, nous trouvons la rue mais il nous manque le premier mot inconnu du Tom Tom (Pereulok??). J’ai comme un doute, mais bon, on n’a pas finalisé avec le net ce matin au gîte, on va faire avec ce que l’on a.

Mauvaise pioche, après un tour dans les quartiers pauvres de la ville, nous atterrissons à la bonne rue, mais pas le bon endroit ! Une Moldave sort de sa propriété en m’indiquant que ce n’est pas ici avant même que je ne lui ai adressé la parole ! On ne doit pas être les premiers à se tromper :-(

Nos abonnements téléphoniques ne nous couvrant pas pour le pays, à 13€ le mo, hors de question de remettre le net sur un des portables. On est nul sur ce coup là, on sait pourtant depuis longtemps qu’il faut planifier avant le départ avec le wifi du précédent coucher. On n’a pas du le faire assez souvent…

On retourne vers le centre de Chisinau et demandons à quelqu’un dans un petit camion à l’arrêt s’il peut nous éclairer sur ce Pereulok. Après quelques instants à rechercher sur son téléphone, il nous lance :

 

- Suivez-moi, je vous y emmène !

Cinq minutes plus tard, nous voilà devant la bonne porte

- Mille merci, combien on vous doit ?

- Rien, cela m’a fait plaisir !

- J’insiste,

- C’est inutile, je ne prendrai rien.

 

L’hôte est tout feu tout flamme. Il nous indique qu’il a été dans le passé traducteur Français pour les Russes mais qu’il ne se rappelle pas de notre langue. Il utilise à outrance son Google traduction qui a des fois du mal à suivre le débit impressionnant de notre interlocuteur. Il veut nous faire goûter le vin Moldave, nous apporte un pichet du producteur et nous sert les deux premiers verres.

Un grande bolée de vin en arrivant d’une journée bien remplie à plus de trente degrés, ça vous tombe dessus !!! On a tout de suite le dynamisme moins vaillant ;-)

Un client de l’auberge interloqué par le Sauvage nous adresse quelques mots. Il a été routier en France, en Espagne, le monde est petit.

 

Neuf heure quinze, on plonge sur le matelas bruyant qui n’empêchera en rien une bonne nuit réparatrice...

27 Juin 2024

Les caves de Milescii Mici

Be wild, be free !

 

Nous avons décidé de rester une journée à Chisinau pour une raison très simple, la présence des deux caves souterraines les plus grandes...du monde !

Milestii Micii, Cricova sont les deux championnes. Nous choisissons la première, à priori LA plus grande située dans le sud de Chisinau.

Jugez plutôt :

Situées dans une ancienne mine d’extraction de pierres, les anciennes galeries servent de stockage de la plus grande collection de vins de la planète. Environ 120 km utilisés (!!!) sur les 250 disponibles, 1,5 à 2 millions de bouteilles (selon les sites) y sont conservés à une température constante de 12 à 14 degrés avec une hydrométrie stable.

Des personnalités fortunées dont certains Français ont des coffres cadenassés à leurs noms. Les bouteilles entreposées valent leur pesant d’or…

Une salle secrète ayant contenu jusqu’à 50000 bouteilles existe dans cet immense lieu. Créée pour protéger une partie du patrimoine en cas de conflit, on ne peut y avoir accès que par des portes invisibles imitant la paroi d’une galerie.

Inutile de vous dire que nous ne faisons qu’un petite partie de cet ensemble monumental ! L’alcool étant à zéro en Moldavie, on a choisi une visite sans dégustation. En passant de douze à plus de trente degrés en sortant à l’extérieur, ce n’est pas plus mal :-)

Nous avions pour nous deux une jolie guide anglophone bien sympathique parlant un Anglais facilement compréhensible. Jamais très à l’aise avec les pourboires, nous décidons de récompenser son professionnalisme qu’elle accepte non sans peine et avec un peu d’émotion. Heureux de lui faire plaisir !

En après-midi, nous nous rendons à Cricova dans le Nord de la capitale. Sur la route menant à ces caves très célèbres aussi, nous faisons la pause devant un panneau Be wild, Be free (Soit sauvage, soit libre) ; un joli clin d’œil à notre trois roues et à l’état d’esprit qui nous anime !

Seulement quelques clichés de l’extérieur de Cricova ou l’on décide de ne pas prendre d’entrées pour la visite en intérieur. En matinée, les conseils d’un couple Moldave installé en France étaient :

- Milestii Micii est plus remarquable que Cricova, une deuxième visite n’est pas nécessaire.

 

Pour les deux caves, on avait lu, pas de réservation pas de possibilité de prendre des tickets sur place pour le jour. De notre petite expérience, c’est faux dans les deux cas ! Ne rien prendre pour argent comptant…

On finit gentiment la journée dans le parc Valea Morilor, l’un des espaces verts de Chisinau.

 

Demain, Constanta en Roumanie sur les rives de la mer noire est notre prochaine étape...

28 Juin 2024

Des prévisions météo à 32 degrés, le passage d’une frontière, 435 km au programme, le Sauvage quitte La ‘Vitalie guest house’ dès 8h15 pour, dans 99% des cas, ne plus jamais y revenir…

Le nomadisme est l’inverse de l’habitude, on navigue bien souvent en terres inconnues. La ligne tracée dans notre imaginaire pour l’année qui vient en est un bel exemple !

En début de journée, les routes Moldaves sont plutôt bonnes. La photo du panneau intégrant une température de 30 degrés est l’inverse de nos barrière de dégel. Ici, ce sont des barrières de chaleur !!! Au-delà de 30°, les plus de 20 tonnes n’ont pas le droit d’y circuler.

 

Nous faisons la pause café sur le banc d’un jardin public à coté de l’église en photo.

Les Moldaves qui passent devant ce lieu de recueillement font systématiquement le signe de croix, souvent trois fois. La religion a encore une place importante ici.

Dans notre pays natal, celle-ci disparaît petit à petit de notre culture. Même si les télévisions ont changé de technologies, on pourrait résumer ainsi :

La religion catholique a été remplacée par la religion cathodique !!!

Exprimé de manière quelque peu différente, le matérialisme a envahi nos vies pour remplacer toute spiritualité dans le sens large… Ce n’est que mon avis.

 

Depuis sa création, le GPS est devenu le compagnon de la grande majorité des voyageurs à tel point que nous lui faisons quelquefois un peu trop confiance. Au 180ème km, mon intuition me souffle de regarder la carte d’un peu plus près. Bien m’en a pris, le circuit emprunté nous fait passer en Ukraine. Non qu’il soit à mon avis dangereux de faire quelques km dans cette pointe sud du pays, mais nous rajoutons alors deux frontières (Ukraine entrée, sortie). La bonne route pour rejoindre directement la Roumanie se trouve à 1,5Km de mon intuition :-)

Un peu comme si on m’avait soufflé : Guyno, t’es en train de te planter !

 

Deuxième erreur de la journée, j’ai comme à mon habitude souri au douanier venant vérifier les papiers du Sauvage. Vu les regards auxquels j’ai eu droit ensuite, l’humanité que j’essaie de transpirer a été prise comme une agression !

Des années que je me promets d’envoyer bouler un jour un de ces personnages qui, sous prétexte de pouvoirs officiels, perdent toute bienveillance.

- Monsieur, tu sais que tu as le droit de faire sérieusement ton travail sans trimbaler une tête de con !

On se calme :-(

 

Entre les pauses pique-nique, café, certaines portions de routes au revêtement très dégradé, nous prenons possession de notre gîte vers 17h30.

 

Nous y rencontrons une Ukrainienne avec sa fille en congés quelques jours sur Constanta.

Elle exprime l’envie de son mari de partir en voyage au long cours en camping-car.

L’une des raisons principales de repousser le projet est la conscription possible de l’homme de la maison pour servir au front ; situation que nous avons eu la chance de ne pas connaître durant nos existences...

On finira la journée par un vrillage de notre belle complicité, pour des détails sans importance…

 

La perfection n’est pas de ce monde !

29 Juin 2024

Vidéo du minaret de la grande mosquée de Costanta

Constanta, 

Notre premier objectif est de visiter un ou plusieurs bureaux de devises afin d’échanger des coupures de 100 dollars obtenues à Baia Mare avec Dan (sur place, nous n’avions pas eu le choix).

Il est en effet plus simple d’avoir des billets plus petits, style 50 ou 20 Dollars. Nous ferons cinq lieux de vente pour en écouler une partie…

Les premières traces de l’existence de Constanta date de 650 ans avant notre ère. Comme bien souvent (toujours !), son histoire est faite de conquêtes avec des prises de pouvoirs diverses, dans le cas présent des Grecques, des Romains, des Italiens.

Le développement s’est accéléré depuis la guerre d’indépendance en 1877.

C’est aujourd’hui le plus grand port de la mer noire et le quatrième d’Europe.

Nous gravissons les 134 marches du minaret de la grande mosquée nous permettant, d’avoir une belle vue circulaire.

Non loin de d'ici, un office en extérieur a lieu à la cathédrale Orthodoxe Saint Pierre et Paul donnant une belle animation à ce lieu très connu.

Comme les catholiques, ils se basent sur la bible pour pratiquer leur religion.

En revanche, plusieurs détails les différencient. Chez les Orthodoxes, le signe de croix n’est pas le même, on peut prier assis, les chants considérés comme des prières, sont omniprésents, les icônes y sont nombreuses et normalement les statues non tolérées.

Certaines fêtes religieuses, comme Pâques, ne se fêtent pas au même date. 

Je finirai par un écart de taille, largement en faveur des Orthodoxes :

Les prêtres peuvent se marier et avoir des enfants !

On se pose souvent la question du manque de vocations dans notre pays natal, de ce coté là, on a sûrement une partie de la réponse...

Le casino, l’un des emblèmes de Constanta est en pleine rénovation. On a triché en prenant une photo de celui-ci lorsqu’il sera terminé. Des photographes proposent en effet un cliché payant aux amoureux devant un leurre de reproduction finale. On a pas osé :-)

 

On mange dans un des nombreux restaurants le long du port de plaisance.

Cadre très charmant, bière fraîche, tagliatelles bien cuisinées, accueil frisant le zéro pointé…

Dan nous disait il y a quelques jours que les Roumains n’étaient pas toujours joviaux, en voilà une belle preuve dans cet établissement.

Le nombre de véhicules haut de gamme sautent aux yeux, principalement les très grosses berlines. On a même vu une Rolls Royce bizarrement garée devant l'un des plus beaux restaurants de la ville :-))

 

La plage est en partie en chantier, très certainement pour préparer la saison estivale bien proche. Nous finissons la visite de la ville sur de très larges avenues bordées de tilleuls dont l’ombre nous fait le plus grand bien !

Nous sommes proches de la frontière Bulgare, celle-ci fera partie de notre étape de demain...

30 Juin 2024

Vidéo, ça n'arrive qu'aux vivants !!!

Une partie du parcours se déroule au milieu d’immenses surfaces céréalières.

Les moissons se font un peu partout et le matériel utilisé paraît assez moderne.

On est loin de la sensation de retard ressenti autrefois dans les pays de l’Est.

C’est en 2005, lors d’un voyage de trois semaines en Syrie (11800km !), que l’on avait posé une première fois nos roues en Bulgarie.

Le passage à la frontière se déroule rapidement. Le pays est cinq fois plus petit que la France et compte à peine sept millions d’habitants.

A l’origine de l’alphabet cyrillique, cette nation fait partie des plus anciennes du continent Européen en n’ayant pas changé de nom depuis le VII ème siècle !

 

Elle détient la plus vieille collection de bijoux en or au monde (6000 ans avant notre ère). Celle-ci se trouve à Varna, une station balnéaire de la mer noire.

Pas plus fan que ça d’archéologie, on se dit que cela peut tout de même valoir le coup d’aller visiter le musée ou elle est conservée.

Comme pour les caves Moldaves, le net disait réserver vos places en amont.

De plus, on est dimanche, on aurait peut-être dû.

Arrivés sur place, il y a une file de… deux personnes, Dedette, Guyno :-)

Dans les nombreux halls exposant de multiples objets, nous ne serons jamais plus de quatre.

Visiter ce grand musée nous fait prendre conscience une fois de plus, s’il en était besoin, que la culture du beau et du savoir faire ne date pas vraiment d’aujourd’hui…

Il y 8000 ans, déjà des humains fabriquaient des bijoux en or !!!

Nous déjeunons dans un parc arboré non loin de la mer et de la place de parking gratuite trouvée sans difficulté fin de matinée.

En marchant sur une large zone piétonnière, nous dirigeant vers la mer noire, deux jeunes filles distraites se font subtiliser leurs pizzas par deux mouettes effrontées.

Ca me rappelle un sandwich sur l’île de Man qui avait dû ravir l’estomac d’un goéland.

La plage est en grande partie privatisée par des bars restaurants et autres discothèques, dommage !

En se rapprochant de Nessebar, la route devient montagneuse et sinueuse. Avec un trafic assez dense, la moyenne horaire baisse à 50km /h.

Nous avons loué un appartement sur la presqu’île de Nessebar. Sur le papier, il a l’air parfait. C’était juste sur le papier ! 

Trois cents mètres avant l’adresse, la route est fermée et il faut un pass pour entrer dans le village.

J’appelle la propriétaire avec laquelle on ne se comprend pas vraiment.

- Avancez à l’appartement, je vous attends.

- Je ne peux entrer dans la rue avec la moto !

- Vous entrez au parking et vous venez.

- C’est justement le problème, je ne peux atteindre le parking privé de votre appartement ! Venez nous cherchez, ce sera plus facile de s’expliquer en direct

 

Quelques minutes plus tard, une jeune femme ayant déjà usé (abusé?) de chirurgie esthétique arrive.

- Le parking est ici.

- Mais c’est un parking public et il n’est pas sur place !

- Non, il est privé et nous sommes à 20 mètres ensuite.

- !!! Mouais, sur l’annonce, c’est à peine décrit de la sorte, on va faire avec…

 

Nous trouvons la seule place libre pour le Sauvage et montons un grand escalier le long du parking d’où l’appartement est ensuite assez proche.

Sans jouer les difficiles, la cuisine n’en a que le nom, le frigo, la salle d’eau ont une propreté toute relative, les branchements, on n’en parlera pas :-(, les serrures non plus !

En revanche, nous sommes au bon endroit, pour visiter cette presqu’île pleine de charme.

 

On ne peut vous dire si c’est la mode ou le hasard, mais nous avons déjà rencontré plusieurs jeunes femmes dont les transformations évidentes sautent aux yeux.

Vous êtes tellement belles au naturel, pourquoi forcer de manière outrageuse vos atouts féminins ?

 

Concernant nos périples, j’ai souvent pour coutume de dire à nos interlocuteurs :

- Ce ne sont pas des vacances, c’est un voyage !

 

Demain sera l’exception qui confirmera règle, nous serons en… vacances !

01 Juillet 2024

Après une bonne nuit réparatrice, la préparation de notre passage sur Istanbul une partie de la matinée, nous sommes fin prêts pour visiter Nessebar, cette presqu’île célèbre inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco.

Ce village installé sur un promontoire rocheux, fait 850 m de long sur 380 m de large. Depuis sa création, il a perdu un tiers de sa surface en raison de la montée des eaux (tiens, ça existait déjà sans l’intervention de l’humain ! ).

Existant depuis trois millénaires avant Jésus-Christ, elle est l’une des plus vieilles villes d’Europe. Grecque dans l’antiquité, sa population a été successivement Grecque, Romaine, Bulgare au fil des siècles.

Nous passons un excellent moment dans cet endroit à ne pas manquer sur la côte.

Les anciennes maisons en bois, les églises Byzantines, s’allient au littoral rocheux pour créer un ensemble unique. Nessebar est la plus riche en architecture Byzantine de la Bulgarie.

 

En 2010, l’Unesco a failli retirer son agrément en raison de l’envahissement excessif des commerçants pendant la saison estivale, dénaturant d’après eux l’âme du village.

On ne sait pas si le nombre a diminué, mais il en reste tout de même un paquet !

 

Il faut rendre à César ce qui est à César, notre impression de nombreuses chirurgies esthétiques chez les femmes Bulgares ne s’est pas confirmées aujourd’hui...

En revanche, on peut vous affirmer qu’elles peuvent être très belles et mises en valeur !

La mode des tatouages est aussi très répandu dans le masculin comme le féminin.

Les Bulgares pratiquent la moto avec des modèles bien connus en Europe de l’Ouest. Le casque souvent porté est quelquefois aux abonnés absents…

 

Demain, nous entrons en Turquie, le pays d’où viendrait la légende du père Noël !

Pour ceux qui veulent nous envoyer des messages, oublier les traditionnels, passez par whatsapp, télégramme, mail. Nos téléphones et leurs propriétaires seront pour un long moment bien loin de chez eux...

02 Juillet 2024

Pique-nique comme on peut !

Quarante km de banlieue avant Istanbul !

Lorsque nous récupérons le Sauvage sur le parking, nous avons une tâche indispensable non prévue au programme. Les mouettes se sont lâchées copieusement sur le side-car et nous ne pouvons partir dans cet état :-(

En sortant de Nessebar, je vois pour la première fois de ma vie, un homme bodybuildé torse nu avec de nombreus tatouages, vous allez me dire, rien d’exceptionnel !

Oui mais celui là porte dans son short un revolver bien visible ! De toute façon, on était d’accord avec lui :-)))

365 kms au programme ce 02 Juillet.

Les passages à la douane Bulgare et Turque nous prennent une heure un quart.

Du coté Turc, on nous demande la carte verte d'assurances qui n’est plus distribuée en France. Chance pour nous, j’avais lu quelque part qu’elle était demandée dans cet endroit du monde, notre assureur nous en avait fourni une !

Des dizaines de nids d’hirondelles ont élu domicile sous le toit routier de la douane. Surprenant, mais l’on peut s’en réjouir, comment la nature peut s’accommoder d’un endroit à priori bruyant toute la journée…

Sur une quatre voies, un panneau attire notre attention : ralentir passage d’oie avec ses petits :-). Malgré ces instructions, si j'étais maman oie, je m'abstiendrais !!!

 

Comme exprimé sur la petite vidéo, il va nous falloir oublier les lieux de pique-nique aménagés. Celui du jour n’est pas sexy, mais son ombre est bienvenue par une température de 31 degrés.

 

L’arrivée vers notre hôtel proche du centre touristique d’Istanbul se fait par plus de quarante km de banlieue. Heureusement, c'est par une quatre voies où les forts ralentissements sont peu nombreux. Cette mégapole fait partie des plus grandes villes du monde avec ses quinze millions d’habitants.

L’arrivée à notre coucher est quelque peu rock and roll en nous faisant passer par de minuscules rues à double sens mais large comme une seule voie… Comme vous le savez, pas de marche arrière sur la majorité des side-cars, on sue sous le casque...

L’hôtel avec parking gratuit n’en a que sur le Booking !

- Garez vous là, ça ne pose pas de problème.

- Euh là, j’empêche juste les piétons de passer !

- Pas de souci Monsieur.

- Mais on est là deux jours, il n’y a pas de parking privé dans le quartier ?

- Si non loin d’ici, mais il est payant.

- Je préfère !

Arrivé sur place, celui-ci est déjà complet, l’homme qui manœuvre les voitures le fait au centimètre !!!

- Mettez votre moto sur le trottoir pour le moment, revenez à neuf heures, des clients seront partis, il y aura de la place.

- Ok à tout l’heure...

Sur le papier, quatre langues parlées à l'hôtel, un petit déjeuner, un balcon au quatrième avec vue sur la ville, en réalité rien de tout ça et cerise sur le gâteau, Booking est en procès avec les autorités Turques et il ne nous est plus possible d'accéder aux données prouvant notre bonne foi... Comme d'hab, on s'en accommodera !

L'itinérance est faite d'excellentes surprises et de temps en temps, de moins bonnes. 

Dans les rues du quartier, les enfants jouent au ballon comme nous le faisions chez nous il y bien longtemps.

En Turquie, pas de site dédié aux adultes sur la toile, pendant ce temps là en France, on se demande comment faire pour protéger nos jeunes...

Demain, quelques monuments célèbres d’Istanbul vont nous tendre les bras. Ce sera un remake de 2002 où nous avions fait le voyage en side-car avec les enfants et des amis de longue date !

03 Juillet 2024

Vidéo, cherche personnel de ménage !!!

Appelée Byzance lors de sa création il y presque 2700 ans, elle devint Constantinople en 330 jusqu’en 1930 ou elle a pris son nom actuel, Istanbul. Située au carrefour de l’Europe et de l’Asie, l’agglomération la plus peuplée du pays n’en est pourtant pas la capitale.

Sa position géographique entre deux continents en a fait depuis sa création un centre commercial incontournable. Au VIème siècle, elle est même considérée comme la capitale du monde !

Vers neuf heures, nous arpentons déjà les rues nous emmenant vers deux mosquées incontournables, Sainte Sophie et la mosquée bleue aussi appelée Sultanahmet. L’animation est déjà bien présente avec les nombreux commerces ouverts.

Entre les petits camions, les triporteurs, les voitures, les taxis, les piétons, les tireurs de petites charrettes, c’est un grouillement faisant penser à un désordre bien orchestré !!!

Depuis que nous avons quitté l'Europe, la priorité aux piétons est maintenant aux abonnées absentes ; vigilance et bonne santé indispensable... 

Vous allez me trouver lourd avec mon aversion des règles quand elles deviennent trop strictes.

Tout en connaissant bien les arguments sécuritaires, j’adore voir passer les livreurs de tous âges en deux roues motorisés avec des tenues comme… chacun le sent.

Dans notre beau pays, nous avons accumulé les règles depuis quelques décennies pour une conclusion indiscutable : les Français se sentent de moins en mois en sécurité...

Revenons en à nos moutons !

Sultanahmet, l’une des œuvres les plus importantes du XVIIème siècle est un chef d’œuvre. Avec une capacité d’accueil de douze mille fidèles, elle reçoit chaque jour trente mille visiteurs. Pour y entrer, les femmes doivent se couvrir les cheveux, cacher les jambes et ne pas porter de sans manches. Pour les hommes pas de short court, de sans manche, les tatouages multiples ne sont pas appréciés.

En observant l’effort mental de Dedette à intégrer ces règles, je me dis qu’avec la suite du voyage, il va falloir progresser !!!

Nous ne rentrons pas à l’intérieur de Sainte Sophie située à coté de la mosquée bleue (tarif !) mais profitons de l’extérieur imposant.

Cette ancienne basilique Chrétienne construite au IVème siècle et fortement agrandie au VIème est le monument le plus important de l’architecture Byzantine.

Après une pause boisson pris dans un bar typique fréquenté par les autochtones, nous avons rendez-vous à quinze heures pour un tour sur le Bosphore.

Pour nous y rendre, nous passons par le grand bazar, toujours impressionnant, mais pas notre tasse de thé !

Ce détroit célèbre d'une longueur de trente deux km, d’une largeur de 700 à 3000 mètres relie la mer de Marmara à la Mer Noire. Chaque jour, de très nombreux turcs passent en bateau de la rive Anatolienne pour aller travailler dans l’Istanbul Européenne.

Les rives du Bosphore sont longées de palais ou autres résidences de luxe. Le bateau qui nous emmène pour cette mini croisière est rempli à 10 %, dommage pour la compagnie mais super pour les touristes que nous sommes !

Voilà le type de journée ou on jette les deux tiers des photos trop nombreuses…

 

Abondance de biens peut nuire ;-))

*

04 Juillet 2024

Vidéo, Traversée du Bosphore

Vidéo, orage sur Istanbul

Le départ du parking privé a été très chaleureux, le gardien étant visiblement heureux d’avoir eu le Sauvage dans son parc !

Nous aurions pu sortir par le tunnel Eurasia inauguré en 2016, facilitant la sortie de la partie Europe de la ville. Seulement voilà, les années défilent et l’occasion de faire un petit bout de vidéo en moto en traversant le Bosphore ne se renouvellera probablement jamais !

La sortie de l’hôtel est laborieuse, on a du faire deux kms en trente minutes…

Pour faire court ( si si, ça m’arrive!) on va mettre deux heures pour quarante km nous laissant non stop dans des zones urbaines. L’occasion de prendre quelques tours remarquables dont une Trump Tower que l’on a remarqué seulement en visionnant la photo.

Nous aurons droit à un violent orage où, l’eau s’accumulant sur la voie, on se dit que l’on est vite fragilisé avec les éléments nature…

Bel élément de satisfaction, le pare-brise du side-car est enfin étanche grâce au travail de Florin l’ami de Dan en Roumanie.

La carte indiquée sur Collection-d-horizons est bien souvent exacte. Ce ne sera pas le cas aujourd’hui, Maps me ressort systématiquement un fichier sur autoroute ce qui n’a pas été le cas.

Quarante cinq minutes à brasser du vent sur ce sujet, c’est suffisant :-(

 

On vous le redis une dernière fois, la photo pique-nique n’est pas là pour son esthétique, juste pour le souvenir des deux voyageurs :-)

Sur la route et la conduite en Turquie, il est bien difficile d’avoir une opinion très claire. Les contrôles caméra, les leurres de voitures de police, la police elle-même bien présente, associé au non respect des limitations par un grand nombre de conducteurs, nous laisse dubitatifs...

 

La femme qui nous accueille à l’hôtel est d’une extrême gentillesse de celle qui donne au voyage un charme indéniable.

 

L’accueil au restaurant d’à coté quasi vide ne sera pas du même tonneau. Ce qu’on pourrait appeler des sensations en montagnes russes…

05 Juillet 2024

Deux cents km sur de belles routes quatre voies sont au programme pour rejoindre Ankara. Nous avons réservé un rbnb pour lequel nous n’avons pas eu la confirmation. En chemin, il nous faut trouver un bar dans qui nous donnera son code wifi afin de consulter le message attendu et l’adresse exacte du lieu.

Dans le premier, nous trouvons le thé, mais pas de wifi. Le deuxième sera la bonne pioche et nous y resterons un bon moment (deux thés) . Sans entrer dans les détails, la réponse… négative est venue un peu plus tard, et il nous a fallu trouver autre chose.

En itinérance sans abonnement ou carte sim du pays (choix peut-être discutable), rbnb ne donnant pas dans la foulée ses accords est beaucoup moins pratique que d’autres sites à réponse immédiate.

Peut-être un sujet pour les prochains mois…

 

L’arrivée dans le centre d’Ankara vers 13h se fait sans un ralentissement, sans l’attente de plus d’un feu !!!

L’auberge de jeunesse se trouve à 130m de Kocatepe, la mosquée la plus grande de la ville que nous ne manquerons pas de visiter demain.

Pour la première fois depuis notre départ, je vais faire un peu d’administratif cet après-midi pour la demande en amont du visa Russe. Dans ce domaine, il vaut mieux trop tôt que trop tard…

Nous devrions entrer dans le pays fin Juillet début Août. D’autres demandes viendront quand le Sauvage aura avalé encore quelques milliers de km :-))

06 Juillet 2024

Vidéo, Mosquée Kocatepe

Ankara, est choisie en 1919 par un gouvernement révolutionnaire pour devenir la capitale de la Turquie. Elle compte environ cinq millions d’âmes.

Comme prévu hier, nous commençons la journée par la visite de Kocatepe, première mosquée d’Ankara. Commencée dans les années 60 et terminée en 1987, elle allie l’esthétique du XVI-ème et la technologie du Xxème. Capable de contenir 9000 fidèles dans la salle de prière et 24000 en utilisant les différentes espaces.

Nous sommes deux visiteurs en ce début de matinée ! Seul un employé de ménage trouble le silence de l’endroit avec son aspirateur. Vous retrouvez nos sensations sur la petite vidéo :-)

 

La prochaine curiosité de la ville est le mausolée Anitkabir (monument tombe en traduction littérale) construite en l’honneur de  Mustafa Kernal Atatürk, mort en 1938.

Fondateur et premier président de la république de Turquie, il a définitivement marqué l’histoire du pays en menant de nombreuses réformes. Il jouit encore d’une belle aura auprès du peuple et les visiteurs de ce mausolée en sont une belle preuve.

Terminé en 1953, il était initialement prévu pour y accueillir les dépouilles de tous les présidents. Finalement, seul Ataturk et son successeur y reposent. En regardant les photos sur le net, nous y sommes allée sans plus d’enthousiasme que ça… Sur place, on avait plutôt envie de faire Whouahhh !

L’endroit est monumental et inspire le calme et le recueillement. Gros plus, la construction n’a pas été décidée par Ataturk lui-même mais par ses successeurs.

Ce qui, pour ne prendre qu’un exemple, n’est pas le cas du Taj Mahal.

Dans notre bonheur d’avoir vu ce lieu, on en ratera l’allée des lions perpendiculaire au mausolée.

A l’heure ou j’écris ces lignes (5h30), nous n’avons pas encore décidé si nous y retournons en début de journée juste pour ça…

 

La suite nous emmène à la citadelle de la ville située sur la colline la plus élevée d’Ankara.

A son sommet, les vues sur la ville sont panoramiques et comme vous pouvez l’imaginer, on engrange encore une fois quelques images…

 

Pendant une prise vue, quelqu’un me lance :

- Vous faite un film ?

- euh, oui j’essaie…

- Vous êtes en Turquie pour combien de temps ?

- Environ deux semaines, et vous ?

- Un mois !

- Vous êtes de quelle nationalité ?

- Nous sommes Russes

 

Hier, on prépare nos demandes de visas Russes, aujourd’hui sur les remparts de la citadelle d’Ankara, les seules personnes qui nous adressent la parole sont Russes !!!

Certains n’y verront juste qu’un hasard de la vie. D’autres, dont nous faisons partie, y voit un clin d’œil du grand esprit, de l’ange gardien, du chef d’orchestre, de l’univers...

Comme disait Albert Einstein :

‘Il n’y a que deux façons de vivre sa vie : l’une en faisant comme si rien n’était un miracle, l’autre en faisant comme si tout était un miracle…’

 

On échange plusieurs minutes avec ce couple dont l’homme pratique un Français très correct. Monsieur est professeur d’histoire de la Russie, Madame est psychologue.

On en profite pour lui poser la question fil rouge de ce voyage qui restera une question mystère jusqu’à une soirée Coletum moto club très probablement en 2026 ;-))

 

A propos de notre association moto, peu de nuits sans que les copains de toujours accompagnés de leurs deux ou trois roues ne passent me voir ! Comme si mon mental avait été imprimé définitivement par toutes ces solides amitiés...

07 Juillet 2024

Vidéo, Sortie d'Ankara

Un petit oubli sur notre résumé d’hier, nous avons passé une partie de la soirée avec un jeune couple de Français rencontré grâce… au troisième larron ! La femme a en projet de vivre dans un autre pays. Ambitieux mais à réaliser très tôt dans la vie pendant que les racines ne sont pas trop profondes...

C’est décidé, on va passer voir l’allée des lions du mausolée d’Ataturk.

Comme dit souvent Dedette :

- On ne reviendra pas !

 

Longue de trois cent mètres elle est ponctuée de 12 paires de félins représentant symboliquement les 24 tribus Oghouzes considérées comme les ancêtres des Turcs occidentaux modernes.

Les trois hommes à l’entrée représentent un fermier, un militaire, et un jeune avec un livre pour la connaissance.

En face, trois femmes, l’une avec la main sur le visage pleure la mort d’Ataturk, les deux autres symbolisant la fertilité des terres Turques.

Le détour ne nous a ‘retardé’ que d’une heure le départ de la capitale, et dans le mental c’est rangé :-)

Sortir d’Ankara est un jeu d’enfant, qui plus est, sur des voies dans un état superbe. En 2012, seulement 30 % des Turcs avaient une voiture. Je n’ai pas trouvé de chiffres à l’heure actuelle mais la proportion peut-être encore faible dans ce domaine expliquerait une ville non congestionnée.

 

La cigarette est encore très répandue en Turquie, les mégots au sol aussi !

Sans bien sûr être en accord avec cette pratique, les décisions en France pour moins polluer doivent être choisis pour leurs petitesses : mégots, paille, coton-tige, ticket de caisse !

Pendant ce temps, la publicité pour acheter un tas de trucs inutiles ne cessent d’augmenter depuis des décennies pour, encore et toujours, produire plus… Je m’égare :-)

 

Sur les quatre voies, des panneaux prévenant des sections contrôlées par des radars sont d’une précision comique du style : sur 58804m.

En Anatolie centrale, les paysages prennent du volume, on peut parler de grands espaces, et comme vous savez, on aime bien !

Le Lac Tuz Golu est le second plus grand lac de Turquie ; peu profond, il a une salinité extrêmement élevée, et fournit 70 % des besoins en sel du pays. La teinte rose est lié à la présence de micro-organismes.

Peu avant notre arrivée sur Uçhisar, un automobiliste Turc avec sa famille nous font des signes de gentillesse incroyable devant notre drôle d’attelage. Lors d’un arrêt à un feu, il descend même de la voiture pour prendre des photos, nous lui donnons la carte du site. Le soir, nous avons déjà reçu les photos sur notre boite mail !

 

Uchisar, notre étape du jour, est un village typique de la Cappadoce. S’y trouve le piton volcanique Kale, point culminant de la région à 1296m. Proche de notre hôtel, nous ne manquons pas une première ballade indispensable dans l’un des endroits les plus célèbres de Turquie.

 

Vingt et une heure, les deux voyageurs sont rincés de leur journée bien remplie et ne tardent pas à entrer dans un sommeil profond.