top of page

11 Février 2023

Le ciel se dégage….

 

Le sommeil a comme prévu été perturbé ! Je me suis toujours posé la question pourquoi la nuit grossit les problématiques. Pour celle-ci, les inquiétudes se sont invitées en nombre sans avoir été sollicitées...

Et pourtant comme dirait Jo qui cumule cinquante ans de garage automobile  :

 

- Ce n’est que de la mécanique !!!

 

Les hormones du sommeil ont joué les fainéantes, et vers 5h, me voilà devant l’ordi pour raconter l’histoire. En bonus, j’ai chopé un rhume de « bon augure » pour mon futur test PCR :-(

Le lever de soleil ne se lève pas avant 8h40. Ça laisse un peu de temps avant de commencer à ‘mécaniquer’.

En vérifiant le pignon de sortie de boîte, toute la boulonnerie, les deux kits chaîne, en faisant tourner l’ensemble, rien, pas un bruit parasite ???

Le sauvage étant sur cric, je fais tourner avec le moteur et là, c’est plutôt clair, un bruit de roulement se fait entendre au niveau de l’axe primaire. J’en ai un de rechange mais il n’est pas possible de diagnostiquer lequel des deux est concerné. Un démontage complet de cette partie n’est pas incontournable mais potentiellement possible.

Il ne m’est pas facile de démonter au milieu de cette place public et puis je ne suis pas mécano. A l’instant, le sauvage est encore roulant, un démontage l’immobiliserait.

Je demande au propriétaire de l’hébergement un endroit dans la ville ou hôtel et garage seraient mitoyens ou très proches. Il parle peu le Français, mais à première vue, il a compris et me promet une réponse dans la journée.

Il est 11h, on a juste rien à faire qu’à se ballader dans Dakhla, ville touristique de 106000 habitants reconnue mondialement pour ses spots de sports nautiques. Seulement 33 mm de pluie à l’année, les températures moyennes se situant entre 22 et 27 degrés, contrairement à l’intérieur du pays ou elles peuvent dépasser les 48 !

En déambulant, on se dit que ce serait peut-être le moment de se renseigner pour nos futurs tests PCR. Après l’hôpital militaire, quelques maisons de santé, quelques pharmacies, on finit par nous indiquer que seul l’hôpital Hassan II propose ce ‘service’…

En nous dirigeant vers le plus important lieu de santé de la ville, on passe dans une rue ou plusieurs bouchers font griller du dromadaire avec un espace dédié pour déguster ce plat exotique.

Dedette fan de viande se laisse tenter, ce n’est pas pour me déplaire ! Ici, pas de chambre froide, la viande est comme depuis toujours en extérieur. Les grillades sont excellentes, le cuisinier, le boucher sont charmants.

Après ce bon moment, on file vers l’hôpital Hassan II. Les tests se font les lundi, mercredi et vendredi. C’est une bonne nouvelle, même sans la panne, on était scotché jusqu’au lundi 16h heures moment de réception présumé du résultat ; avec en conséquence, un départ vers la frontière Mauritanienne le mardi.

De retour au gîte, je demande à l’hôtelier s’il a trouvé un endroit pour ma problématique ; réponse courtoise mais négative, avec le sourire !!! Chance pour nous, quelqu’un d’autre parlant très bien le Français est présent pendant l’entretien.

 

- Si vous voulez, je peux appeler un ami garagiste qui peut se déplacer et regarder votre problème.

- Oui, c’est très gentil, cela me rendrait bien service !!!

- Il va arriver dans un quart d’heure.

- Mille merci !

 

Effectivement, peu de temps après, on frappe à notre chambre, notre homme est là.

Devant le sauvage, en ayant fait tourner la transmission sur cric, le mécano est d’accord avec mon diagnostic.

 

- Mon ami vous propose de passer à son garage demain vers 10h, 10h30 pour la réparation, cela vous convient ?

- Un peu mon neveu ! Heu, oui, bien sûr !!!

- Je viendrai pendant la réparation.

- Encore merci, à demain.

 

La poignée de main est chaleureuse avec le mécano, ça ne répare pas la moto mais ça fait du bien !

Un peu comme si c’était le début de la réparation.

C’est idem avec la santé, un accueil chaleureux et empathique soigne déjà le mental. Comme disait Socrate il y a 2400 ans  :

Les médecins n’ont pas encore compris qu’avant de soigner le corps, il fallait soigner l’âme !

Je m’égare :-)

 

En soirée, dans le centre encore une fois très animé, on déguste dans un minuscule restaurant un plat unique fait de plusieurs viandes et quelques crudités. C’est copieux, bien préparé, et ça coûte un peu plus de...3€

Vingt quatre heures se sont passées depuis hier soir, le moral est remonté à la surface, la nuit devrait être calme.

Pendant la confection du résumé, Charles Aznavour est passé par là avec son extraordinaire chanson :

 

Emmenez-moi…..

12 Février 2023

Tourisme de panne !

​

Dix heures, le mécano arrive au point de rendez-vous en même temps que nous. En guise de terrain privé, c’est un minuscule garage plein à craquer de pièces diverses et variées, qui donne sur un large trottoir en pleine rue…

Le démontage commence dans la foulée, notre homme a 32 ans et comprend vite. Rapidement, on arrive au roulement concerné, qui ne demande pas un démontage complet. Jo en avait commandé un de rechange, l’affaire va être vite résolue ! On a quand même un doute sur le fait qu’il soit réellement hs ; ce n’est pas flagrant. Remonter un neuf sans être sûr que le deuxième plus difficilement accessible est en bon état, n’est peut-être pas le bon plan.

Si on fait le choix de la dépose complète, j’imagine déjà le sauvage démonté dans la rue en fin de journée avec un roulement à changer que je n’ai pas en stock !

 

Désolé, mais j’ai oublié de demander les prénoms des protagonistes du jour, je les appellerai le mécano et l’ingénieur. C’est impersonnel mais bien involontaire !!!

 

Notre mécano ne parlant pas Français, appelle un ami ingénieur pour service d’interprète. Celui-ci a lui aussi 32 ans.

Il est décidé de tout vérifier et procéder au démontage complet. Pendant cette opération, je demande à l’ingénieur s’il sera possible dans la nuit d’avoir un gardien, au cas ou...

Il me répond par la négative, voilà qui est rassurant !

Deux petites heures plus tard, on constate que le deuxième roulement n’a pas bougé. Je n’aurai pas besoin de jouer les gardiens cette nuit :-))

Nous commençons le remontage, mon partenaire est performant. Il a vite compris le montage global de l’ensemble. De mon coté, lors de la livraison du sauvage, je me suis dit qu’il serait important de connaître les entrailles de la bête. Çà fait déjà deux fois en peu de temps, ça va, je connais...

Dites-moi que je ne vais pas renouveler l’expérience de l’envol pendant le tour du monde !!!

 

Certaines tâches sont effectuées par le mécano en solo, j’échange de temps à autre avec l’ingénieur sur de nombreux sujets. Ça s’appelle du tourisme de panne !!!

Il est quinze heures, le sauvage est à nouveau sur pattes, on va alors faire quelques kms pour vérifier que le raclement a bien disparu… c’est le cas :-))

On règle le travail (il nous est demandé 30€, nous donnons 40€), remercions chaleureusement l’un pour son travail, l’autre pour son rôle d’interprète et les échanges riches de nos différences.

Nous repartons bien contents que ce problème soit maintenant résolu. La première étape nous permettant de reprendre la route est atteinte, la deuxième viendra demain avec notre test PCR. Yannick, mon frère m’a fait suivre aujourd’hui un message sur le sujet  :

 

PCR ? C’est Putain de connerie de roulement ???

 

On se rappellera de cette journée la rencontre de deux hommes bien différents : l’un mécano au sourire bienveillant et transpirant une grande gentillesse, l’autre cultivé très ouvert au dialogue et aux cultures du monde.

Dans nos vies, on zappe un tas de souvenirs de curiosités ou autres évènements, ces quelques heures resteront sans aucun doute dans nos mémoires...

Demain, il nous faudra prouver qu’on est fréquentable, on adore…...

13 Février 2023

Comme l’horizon, pas très clair !

 

Neuf heures, nous sommes à l’hôpital de Dakhla devant le local Covid 19 . Il est fermé. Nous nous adressons alors à un homme du personnel et lui demandons à quelle heure ce centre va ouvrir.

 

- Ce local n’est plus utilisé depuis que la pandémie n’est plus un sujet.

- Nous avons besoin d’un test PCR pour entrer en Mauritanie

- Il y a un autre laboratoire dans cet établissement, mais je ne peux vous dire à quelle heure est programmé l’ouverture. Le bâtiment que vous voyez un peu plus loin est un laboratoire privé qui pourrait vous donner satisfaction.

- Nous nous sommes arrêtés là-bas hier, à priori, il ne s’occupe pas de ces tests.

- Si si je vous l’assure !

 

A ce moment, un autre homme arrive et prend part à la conversation :

- Non l’endroit désigné est un cabinet de gynécologie, venez avec moi au laboratoire de l’hôpital.

Arrivés sur les lieux, celui-ci est fermé :

- Il va ouvrir dans la matinée (…) mais je ne suis pas sûr que vous puissiez avoir un PCR. Cela demande du personnel et vous n’êtes que deux. On ne peut déplacer plusieurs personnes (!!!) pour si peu.

- J’entends bien, mais cet examen est nécessaire pour entre en Mauritanie

- Non Monsieur dame, cela n’est pas demandé à la frontière. Bien des gens passent là-bas sans demande de la sorte.

- Oui, mais la frontière se trouve à quatre cents kms, faire demi-tour pour revenir ici n’est pas dans nos projets...

- Écoutez, allez au laboratoire international, ils peuvent vous faire un antigénique qui, de toute façon sera suffisant pour aller en Mauritanie.

- Vous êtes sûr ?

- Oui, vous pouvez me faire confiance.

 

Nous ne savons plus à quel saint nous vouer !!! Allons y pour le test antigénique…

Le voyage n’est pas une science exacte, qui vivra verra !

- Pouvez-vous nous donner l’adresse de ce laboratoire ?

- C’est à coté du supermarché Wanny

- Mais encore ?

- Demandez à un taxi, il saura vous y emmener.

- Ok, on va faire comme ça, merci (en tout petit!)

- Bon voyage en Mauritanie

Oui dans le cas contraire, on risque de se revoir et la conversation sera plus acerbe !

 

Un taxi nous emmène au laboratoire situé environ quatre kms plus loin pour 5 dirham soit environ cinquante centime d’Euro. Avec un prix du litre à 1,25 €, il faudra m’expliquer comment il gagne sa vie !

Au laboratoire, nous sommes les premiers clients. Dedette passe en premier avec une insertion de languette dans chaque narine. Le résultat est négatif

De mon coté, après une seule insertion, l’infirmière disparaît quelques minutes ??? La languette à coté de moi est rosée. Je ne vais quand même pas être positif ?

Après plusieurs minutes qui me paraissent bien longues, le couperet tombe :

- Vous êtes… négatif ! Ouf...

Les attestations en poche, la ligne d’horizon s’éclaircit :-))

On va arroser ça dans un café avec un… bon café :-(

En achetant des cacahuètes apéro, on se plante sur la conversion pour un trois € les 150gr, soit trente trois fois plus cher qu’un croissant et six fois plus cher qu’une course en taxi.

Allez comprendre !!!

Pendant ce moment de pause, on se dit qu’il ne sert maintenant plus à rien de rester ici, le délai PCR n’étant plus d’actualité. Cet après-midi, nous pouvons sans problème faire les trois cents kms qui nous séparent de Bir Gandouz notre prochain arrêt.

La grisaille est impressionnante, pas un bout de ciel bleu sur cette étape. L’horizon donne en permanence la sensation d’un brouillard jaunâtre dans lequel nous allons entrer. Lors du pique-nique, nous ne sommes pas gênés par un trafic quasi nul.

L’arrivée à l’hôtel est inhabituelle, avec un immense espace intérieur servant de lieu de restauration et de parking pour les deux et trois roues.

Nous y rencontrons un homme au physique avantageux (!!!) parti il y quelques jours pour un tour du monde moto quinze mois et soixante six pays. Nous échangeons autour des motos (il roule en BMW GS). Son périple a un thème climatique autour de le gestion de l’eau.

 

Nous nous installons, puis allons nous restaurer dans l’espace dédié. Le bel homme à la moto est installé seul à une table.

- Cela vous dérange si on s’installe avec vous ?

- Non, non ce sera un plaisir de discuter.

 

Nous passons deux bonnes heures à échanger avec Satya (c’est son prénom) qui a une vie extraordinaire avec de nombreuses relations célèbres. Pilote, mannequin (pas surprenant), d’origine indienne, on aborde de multiples sujets en toute simplicité.

Partant tôt demain matin, il nous propose de nous envoyer un message pour nous dire comment se passe le passage à la frontière.

En regardant son nom complet à la chambre  : Satya Oblette, nous apprendrons  qu’il fait partie depuis les années 2000, des mannequins les plus en vue… au niveau mondial !!!

 

Quand la célébrité n’empêche pas la simplicité, ça s’appelle la classe...

14 Février 2023

Journée mémorable !!!

​

Satya doit partir assez tôt parti vers 7h15, et nous a promis de nous donner des nouvelles pour le sujet qui nous intéresse quand il aurait passé la douane Mauritanienne.

Quand on a un doute sur un sujet sur lequel on peut se taper un aller retour de 600 kms et perdre deux jours, c’est parfait pour empêcher le bonhomme de se rendormir après la pause pipi vers 4h30 :-( Ça ne change rien de s’inquiéter ou de cogiter, mais le cerveau est un animal pas vraiment domestiqué Vers cinq heure trente, je suis a pied d’œuvre pour… rester dans la chambre !  le jour se lève vers 8h40. Dedette, rien de l’empêche de dormir, elle sait débrancher avec un facilité d’experte.

​

Peu après sept heures, j’entends la BMW partir, j’ai été un peu juste pour aller lui dire au revoir ; la tenue n’était pas vraiment adéquate ! Son premier message arrive vers 10h, il est à la douane Marocaine. On n’a plus qu’à patienter pour le deuxième.

Quand on attend impatiemment quelque chose, le temps paraît bien long. L’échelle temps est fonction de l’évènement :

 Dix secondes la main sur une plaque brûlante va vous paraître une éternité et une heure passée avec quelqu’un dont vous êtes éperdument amoureux va passer en un clin d’œil  !!!

10h45, la bonne nouvelle arrive, pas de règles sanitaires pour entrer en Mauritanie. Génial, les trois compères s’ébrouent pour une nouvelle journée d’aventure, par pour un remake.

Un petit 80 kms pour Guerguerat, la frontière Marocaine, de ce coté là, ce sera plus rapide que celle de la Mauritanie,  du moins c’est ce que l’on croyait… Contrôle des passeports, puis du contenu des coffres. Ce dernier n’est jamais (pour nos expériences) fait en totalité. On ouvre le top case ou j’ai tout le numérique dont… le drone !

​

- Vous avez un drone ?

- Oui, mais je ne m’en suis pas servi au Maroc, je sais que c’est interdit.

​

Il est sorti de sa sacoche, regardé, remis à sa place.

 

- Attendez un peu, je vais voir l’inspecteur.

P…. pourquoi je ne l’ai pas calé dans le fond du coffre !

- Monsieur, vous savez que c’est interdit au Maroc

– Oui je le sais, il n’est pas sorti des bagages pendant la traversée de votre pays.

– Suivez-moi avec votre appareil, nous allons voir le superviseur.

– Bonjour Monsieur installez-vous ici.

J’attends plusieurs minutes, l’homme revient et m’informe :

- Votre drone va être saisi.

- Mais ce n’est pas possible, je ne m’en suis pas servi, vous pouvez vérifier sur la micro card, elle est restée vierge depuis le début du voyage !

Une seconde personne assise proche de mon interlocuteur :

- Vous deviez faire une déclaration à Tanger Med.

- Je ne connaissais pas cette procédure

- Nul n’est censé ignorer la loi !

- Il doit être possible de faire une déclaration maintenant

- Non Monsieur !

– Vous ne pouvez saisir un appareil qui n’a pas servi !

- C’est grave Monsieur, ce que vous avez fait.

- J’ai respecté la règle de ne pas utiliser mon appareil dans votre pays !

- C’est graaave ce que vous avez fait !!!

- La saisie est tout de même une sanction couperet bien excessive à mon avis.

- C’est graaaaaave ce qu vous avez fait, si vous continuez, je vous dresse un procès verbal et vous passerez au tribunal pour ce manquement inadmissible !

 

A ce moment là, je vois m’envoler (!!!) mon cher drone et stoppe la conversation… Pendant le temps de la déclaration de saisie qui durera 2h30, j’entends parler de contravention. Tu vas voir qu’en plus ils vont m’allumer en me faisant payer une amende.

Je n’ai jamais vraiment aimé les douanes (est-ce qu’on peut les aimer???) mais aujourd’hui, c’est le pompon ! Dedette, attend de son coté sans connaître les raisons de cette longue absence. La notion de temps...

La déclaration faite sous mes yeux prend une éternité, puis on me demande de patienter sur un siège en dehors du bureau. Enfin, je signe le document de saisie écrit en… Arabe, on me rend mes papiers sans que j’entende à nouveau contravention ; me voilà ‘libéré’ ! Je quitte ce petit monde sans regret (…).

Après encore deux ou trois contrôles de passeport, on se dirige vers le poste Mauritanien. Comme vous pouvez l’imaginer, dans un état d’esprit moins guilleret que prévu au départ ce matin. Mais pourquoi j’ai laissé ce drone en évidence dans les bagages ?

Je ne vais pas raconter nos histoires de drones ici, mais on cumule sur le sujet ! Le dernier aura au moins servi pour le tour de France 2022. !

A la frontière, même si c’est loin d’être nécessaire, on donne notre accord à un ‘passeur’ pour nous accompagner dans les démarches. Je suis déjà fatigué par le dernier épisode et cela m’évitera les aller retour inutiles entre les différents bureaux.

Les ambiances dans ces endroits sont rocambolesques et dignes de scènes de film ; ou sont les caméras ? 

Effectivement, aucun contrôle u niveau sanitaire, malgré les informations du net… Les douaniers sont déjà informés de l'histoire du drone qui l'es a plutôt surpris !!!

Vers 15h, on peut rouler dans ce nouveau pays : la Mauritanie.

Nous nous arrêtons pique-niquer au bord de la route, histoire de se rendre compte que le vent assez fort nous met du sable un peu partout, et faire de temps à autre le bruit caractéristique du grain de sable entre deux mâchoires !!!

Pendant ce ‘merveilleux repas’, une Mercedes hors d’âge s’arrête et le passager nous indique :

- Vous avez oublié de payer l’assurance à la frontière, donnez nous les dix euros, on va leur apporter.

– Non monsieur, tout a été réglé !

Ils partent sans insister

Encore cinquante kms et quelques barrages de police avant Nouadhibou ou l’arrivée sur l’une des artères principales est juste incroyable. Le menu est alléchant :

Dans une poussière omniprésente, avec des odeurs de crasse, une pollution d’objets au sol, des immenses flaques d’eau sur les cotés, certaines voitures dans un état inimaginable qui seraient d’office refusées dans nos casses occidentales, des règles de circulation inexistantes en dehors de la lenteur, des commerces qui n’en ont que le nom, il se dégage de l’endroit une ambiance d’anarchie qui nous a sauté aux yeux à tous les deux !

Dans nos précédents voyages, pas de souvenir d’un tel sentiment !!!

​

L’arrivée à l’hôtel se rapprochant des normes occidentales nous apporte une touche de sérénité et de calme en cette fin d’après-midi ou nous avons reculé d’une heure. Un dîner dans un restaurant avec une excellente tajine de viande et de sublimes spaghettis  à la carbonara finira cette mémorable journée avec une belle note positive.

Plaie d’argent n’est pas mortelle et ne nous a pas coupé l’appétit !

Demain, Nouakchott sera le point d’arrivée de l’étape avec 480 kms. Fonction de la qualité de la route, cela risque d'être  une longue journée.

Qui vivra verra !

15 Février 2023

Encore un peu de désert !!!

​

En quittant Nouadhibou ce matin, le premier sujet est de remplir les réservoirs. La station proche de l’hôtel n’a plus d’essence !

Nous sommes rassurés avec la deuxième qui nous fournit le précieux liquide...

La sortie de la ville est ‘agrémentée’ de plusieurs postes de police. En Mauritanie, ils sont assez fréquents et la règle est d’avoir préparé des photocopies des passeports et carte grise. Ce que nous avons fait hier à l’hôtel. L’accueil à ces postes est le plus souvent courtois et bienveillant. Seul un policier m’a murmuré plusieurs fois : cadeau, cadeau ! Devant deux refus successifs, il nous laisse partir en nous souhaitant bon voyage !

​

La chaleur est arrivée depuis notre entrée dans ce pays. Durant cette longue étape, la première réflexion qui nous vient à l’esprit est  : vous reprendrez bien un peu de désert !

En pensant à cette immense territoire du Sahel, on se pose la question de comment vivre dans ces régions ou la chaleur, le manque d’eau, l’absence de végétation, la difficulté de l’élevage sont des problèmes cruciaux.

La traversée de certains villages aujourd’hui, est criante sur l’état de pauvreté de certains habitants Mauritaniens ! Leurs habitations seraient indignes de l’un de nos cabanons de jardin !!! Bien sûr, dans ces conditions, il est difficile de prendre des photos qui seraient prises pour des agressions ; d’où nos clichés plutôt pris de loin pendant notre avancée.

En ville, sortir caméra et appareil photo sur des scènes typiques, sans être remarqué, relève de l’exploit, et pour faire simple , on s’abstient.

 

Les derniers cent kms nous paraissent bien longs. Les camions en panne arrêtés au bord de la route sont monnaie courante ; pas surprenant à la vue de l’état de délabrement de certains d’entre eux ! L’arrivée sur Nouakchott est constituée d’une immense avenue d’une dizaine de kms au milieu du désert sans aucun bâtiment. Drôle d’idée que de commencer l’entrée si tôt…

Le plein est fait en arrivant, on sera tranquille demain matin. Première station, pas d’essence, on se croirait en début de journée ! Dans ce pays, les trois quart des pompes sont pour le Gasoil, le dernier quart destiné à l’essence. La deuxième pompe est approvisionnée, à la bonne heure !

L’arrivée sur l’auberge est juste introuvable car non indiquée. Nous tombons sur un Mauritanien travaillant dans le tourisme qui se fait un plaisir (c’est un euphémisme !) de nous y emmener. Il nous rend visite dan la soirée pour nous proposer ces services, quel que soit le domaine !!! Nous prenons ces références, on ne sait jamais !

 

On échange avec Jean-Noël Annick, nos amis Français pour planifier notre arrivée à La Somone, leur lieu de villégiature. Encore une frontière et nous toucherons notre but :-))

​

16 Février 2023

Journée mémorable, acte deux !

​

Le résumé d’hier se termine mais le net excellent hier soir est aux abonnés absents. Je prends un petit cliché de la miss finissant une bonne nuit de récupération :-))

En quittant l’hôtel, j’indique au propriétaire que l’internet ne fonctionnait pas. Sans demande de ma part, il demande à l’un des ses employés d’aller souscrite une carte de partage de connexion… Le jeune fait le nécessaire sur notre ordi. On nous offre le café pendant que je mets à jour collection d’horizons. Au moment de partir, on nous donne en bonus deux sandwichs, deux bouteilles d’eau en nous souhaitant bon voyage !

- C’est trop gentil, combien on vous doit ?

– Rien Monsieur Dame, cela fait partie du service

– Mille merci !

 

Deux choix s’offrent à nous pour passer la frontière.

- Rosso avec une belle route pour y arriver, un bac et une réputation moyenne.

- Diama, frontière classique avec une meilleure réputation  mais avec cinquante kms de pistes.

On hésite quelques instants et finissons par faire le choix du bac de Rosso. Après un contrôle de police, quelques kms avant d’arriver au poste de douane, on nous arrête en nous demandant

– Vous êtes Mr Poirier Marie Berna ?

- C’est mon épouse.

- Je dois récupérer votre document passavant pour le passage de votre véhicule.

- ???

- Je suis employé de l’état et ne prend pas de commission. C’est juste pour vous faciliter le passage difficile à Rosso.

 

Nous voilà à suivre une 407 break en excellent état par rapport à de nombreux véhicules ici. Arrivés sur place, on suit notre homme qui a récupéré nos passeports dans cet endroit ou tout est fait pour brasser du vent dans les différents bureaux ou les indications sont absentes. Les frais de douanes, le véhicule, les taxes d’entrée, le paiement du bac nous sommes pris dans un tourbillon ou je sort assez rapidement de mes gonds. Le bac va partir, il faut s’activer !

Nous retrouvons Satya qui a eu la chance de se faire prendre par quelqu’un de plus posé et très certainement plus honnête. De son coté, il a envoyer paître les ‘braves’ gens qui s’occupent de notre passage. Je vous fais grâce des échanges, de la tension, et de l’enfumage permanent. Sur le change, j’ai évité une belle arnaque, sur le reste, on nous a sûrement ‘soulagé’ d’une centaine d’Euros injustifiés. Malgré notre expérience en la matière, on s’est fait avoir sur ce coup-là, ça aurait presque pu me mettre de mauvaise humeur ! Dans ces cas là, notre courtoisie et notre civilité sont des inconvénients majeurs…

Le bac de Satya est parti avant le notre, on se faisait un plaisir d’aller prendre ensemble une bonne bière du coté Sénégal. Le deuxième bac doit arriver plus tard (du moins c’est ce qu’on nous a dit), C’est dommage, on était heureux de se retrouver !

​

De notre coté, le  bac suivant, qui devait arriver beaucoup plus tard est déjà là. Encore un mensonge ? au point ou en est, on n’est pas à un près… Sur le bateau,  un Sénégalais ne nous lâche pas, Il veut nos documents.

​

- Ben non Monsieur, ils restent en notre possession, point final !

 

Arrivés sur le sol Sénégalais, nous sommes fatigués mais heureux, la Somone est à portée de roue. Ah, j’oubliais, il nous reste les procédures de ce coté. La douane, le sauvage, l’assurance, l’assurance, parlons-en.

- C’est 48000 cfa (73€).

- C’est beaucoup trop cher

- Pour une moto, c’est plus cher Monsieur

– 25000, et je suis ok

– non, 32500, 

– 30000 !

- 30000 ok Monsieur...

Le Sénégalais me suit toujours. Il nous emmène pour le carnet de passage en douane à 14h,  au moment ou le préposé aux véhicules prend une pause de… deux heures.

P…. plein le c… de leurs douanes de m…

​

Wass (c'est son prénom),  nous emmène alors dans un bar ou l'on peut y boire …. de la bière et  ou la gente féminine y fait un commerce  moins noble.... Plusieurs jours que nous n'avions pas consommé  cet excellent breuvage ; voilà qui nous réconcilie avec la vie !!!  Dans cet endroit  au confort sommaire, la télévision, la forte musique se mélangent sans gêne apparente pour les clients. Pendant ce temps de pause ‘douanière’, je décide d’aller chercher la gopro pour faire une petite vidéo dans  l'établissement.

En arrivant près du sauvage, je tombe sur la BMW de Satya et quelques instants après,  sur son propriétaire .

 

- Eh super, trop content de te voir ! Tu n’es pas encore parti ?

- Non, je me suis fait refouler au dernier poste, il me manquait le passavant malgré mon carnet de passage en douane, et le préposé sera absent deux heures.

- Oui on est au courant…,on est dans bar à coté, nous prenons une bière

– Ah génial, je vient avec vous !

 

Vers 16h, Satya est devant nous pour récupérer son document. Une fois son opération terminée, on planifie la soirée, Satya décide de prendre une chambre à notre hôtel, nous passerons la fin de journée  ensemble. A la bonne heure !

- On se rejoint aux motos.

- Ca marche !

Satya revient avec le regard un peu inquiet :

​

-Guyno, un camion vient de reculer dans votre side !!!

​

On ne va pas nous lâcher, un camion sur une moto, ça va être beau En fait, seulement  une belle marque sur le flanc de carénage.

Bonne santé indispensable pendant les voyages exotiques.

​

En fin de journée, on retrouve une vie normale. !!! Quatre vingt dix kms dans la sérénité à rouler avec Satya, un hôtel avec des employés normaux, un maté de bœuf partagé dans  une ambiance   apaisée, amicale. Ouahhh, ça fait du bien !!!

Pour l'anecdote, Anabelle et  Yann (notre fille et notre gendre) passent quelques jours de congés avec leur enfants chez un couple d'amis. La femme  de ce couple  a eu comme professeur la maman de.... Satya. Quelle belle synchronicité !

​

Dans un petit coin de notre mental, le passage en douane de Rosso restera gravé et dans peu de temps,  on en rira ;-))

17 Février 2023

Que du bonheur !!!

​

Il arrive bien souvent que dans un voyage au long cours, les états d’âmes sont exacerbés par rapport à des conditions de vie normale. Tout prend du volume dans les sommets comme dans les moments plus difficiles. C’était le cas hier comme pour aujourd’hui.

​

Bien rincés de notre passage en douane d’hier et surtout touchés dans sa fierté de s’être mal débrouillés avec ces escrocs, quand je dis que l’on reste apprenti toute sa vie !!!

Du coup, dans mon compte rendu d’hier, pas un mot sur le bonheur d’être arrivés au Sénégal, finalité de ce jolis parcours sur les côtes Ouest de l’Afrique !

On va se rattraper aujourd’hui !

Deux cents cinquante kms à faire avant 17h, pas de frontière, cela est plutôt cool en comparaison avec certaines de nos dernières étapes… Un petit déjeuner avec Satya avant que nous nous quittions. Son projet sera extraordinaire de rencontres et son parcours est ambitieux. Une équipe le suit et l’aide à distance mais il se tape le parcours seul avec une logistique de tous les jours (repas coucher route) en autonomie. On te souhaite le meilleur et une belle réussite dans cette aventure qui, on n’en doute pas, te laissera un souvenir maousse !!!

Nous garderons un excellent souvenir de cette rencontre et qui sait, nos destins se croiseront peut-être à nouveau... On en serait très heureux.

De notre coté, le départ se fait à onze heures sans pression.

Le Sénégal sur les premières impressions est un pays coloré, jeune (moyenne d’âge de moins de vingt ans !), ou la pollution visuelle est  bien présente, la circulation  Africaine Pour ceux qui ne supportent pas les manquements au code de la route traditionnel, évitez !!! En fait, c’est moins impressionnant que ce que l’on peut imaginer pour une raison toute simple : la grande majorité roule à des vitesses raisonnables, surtout en ville. Pour exemple, en Mauritanie, les feux rouges sont  bien souvent ‘oubliés’ sans les conséquences que l’on pourraient imaginer ! En revanche, à voir le nombre de voitures irrécupérables par le meilleur des tôliers, la vigilance s’impose pour ne pas amocher le sauvage !

Pas désertique comme la Mauritanie, nous retrouvons au Sénégal, du bétail, des ânes en quantité. Les villages donnent une impression plus chaleureuse que les villages Mauritaniens qui transpiraient une certaine froideur (vu de l’extérieur!). Ce ne sont que nos impressions…

Deux cent cinquante kms, ce n’est pas beaucoup mais la circulation est tout de même assez dense et les nombreux ralentisseurs Sénégalais sont plutôt des stoppeurs…

Seize heures, on prend une bière à six kms de la Somone, le bar nous fournit le wifi, on  téléphone à nos amis, ça sent bon l'écurie  ;-))

​

Il est un peu moins de dix sept heures, nous sommes à l’heure au rendez-vous et comme on peut l’imaginer très heureux de se retrouver ! L’hébergement est top, le sauvage bien a l’abri. On finit la soirée à l’auberge le tamarin, un pastis local excellent nous rappelle nos racines, le bonheur n’a pas quitté la table…

​

On va vous rejoindre en moto début 2023 ! lancé après l’apéro lors d’un repas chez Jean-Noël Annick en Octobre 2022 n’était même imaginé le matin même !!!

​

L’effet ‘cliquet ‘a encore une fois fait son œuvre, sauf impondérable, on fqit ce que l’on dit ;-)))

18 Février 2023

Changement de rythme !!!

​

Une bonne semaine sans déménager et profiter de nos amis, des restos du coin, et des curiosités de la région.

Ce sera une belle parenthèse dans notre nomadisme permanent.

 

En milieu de matinée, nous prenons pour moins de trois € un taxi 205 pour nous diriger sur Saly, zone de complexes balnéaires situé sur la Petite-côte, région du Sénégal. Ancien comptoir commercial Portugais, c’est aussi une zone de pêche en eaux profondes pour le marlin, le thon.

Venant ici depuis un dizaine d’années, nos amis connaissent bien les bonnes adresses et nous allons entre autres, manger dans les restaurants à ne pas manquer. Ils y connaissent bien souvent les locaux et il est très confortable de se laisser aller à leurs conseils avisés. C’est le cas aujourd’hui ou, après un excellent punch  "Chez Marie" nous déjeunons à " La Riviera". Ça nous change des pauses au bord de la route avec un café et quelques gâteaux secs :-))

​

Avant de retourner à notre gîte, nous passons dans deux commerces bien connus de nos hôtes. Dans le premier, Dedette achète un petit sac, le sien étant en train de rendre l’âme.

Une scène surréaliste s’est déroulée ici :

La commerçante fait la sieste dans l’une des allées de son magasin, ne se lève pas à notre arrivée ! Elle échange quelques mots et nous laisse faire notre choix !. Dedette choisit l’accessoire bien utile et règle à la propriétaire…. restée étendue. !!!

A notre départ, nul doute qu’elle aura repris sa sieste...

 Dans le second magasin, la gérante de l’endroit est bien debout, réveillée, d’une beauté à tomber par terre et, ce qui ne gâche rien,  accueillante, souriante. Elle accepte le selfie demandé par Jean-Noël. Comme dit souvent mon frère Yannick, certains bénéficient d’atouts indéniables en arrivant sur cette terre…

 

La soirée se passe au Tamarin ou Bernard et Mireille résidant dans la même propriété, sont venus s’ajouter à nous quatre.

Ayant été les gérants du restaurant «"La Calypso" à Port Grimaud  pendant trente ans, ils sont de nombreuses histoires et anecdotes  à raconter avec des célébrités fréquentant leur établissement. Mireille m’a fait suivre, entre autres, une superbe photo avec Johnny !

 Une bien belle histoire professionnelle pour ce couple ensemble depuis plus de cinquante ans !

 

Une vie est faite de famille, d'amitié mais aussi de rencontres imprévues et passagères qui laissent d'excellents souvenirs :-))

19 Février 2023

Invitation à domicile !

​

Avant le déjeuner chez Annick et Jean-Noël, nous allons découvrir la plage située non loin de notre hébergement.

Le Baobab, l’un des plus gros complexes de la côte avec ses huit cents touristes, s’étend sur environ cinq cents mètres ! Les prix pratiqués ici n’ont rien à voir avec les prix Sénégalais... Cela nous donne l’occasion de faire une belle ballade sur la plage ou l’on peut, entre autre, discuter avec un gardien  qui nous indique un salaire mensuel à… 75€ par mois !

La même planète, pas les mêmes atouts !!! Encore une fois, malgré notre agacement à l’encontre de certains autochtones un peu insistant sur leurs propositions « commerciales », n’oublions jamais qu’on trimbale une image de richesse bien réelle…

 

Il fait aujourd’hui trente trois degrés à l’ombre et on ne force pas sur l’apéro lors du déjeuner offert par nos amis.

Relation professionnelle au départ il y a plus de vingt ans, nous sommes devenus amis au fil du temps.

Ils ont pendant de nombreuses années évolué dans le monde du cheval avec un haras et des compétiteurs performants. Ce qui, leur a permis, pendant quelques années de côtoyer quelques personnalités du cinéma. Ce n’est pas notre cas, on s’enrichit de l’expérience des autres…Que d’histoires différentes chez les humains !

​

En soirée, Jean-Noël a réservé « Chez Marie », un restaurant connu de Saly ou les propriétaires ont respectivement environ 80 ans pour Monsieur et 86 ans pour Madame.

En demandant à Marie le secret de sa forme, sa réponse est simple :

- Le travail !!!

- Bon ok, on peut aussi faire plein d'autres choses  :-))

La chanteuse Jacky, qui devait animer la soirée est absente ce soir pour raison de santé, dommage !

Elle est remplacée par un dj qui, ajouté à la bouteille de rhum laissée à disposition sur la table met une belle ambiance 

 

Demain, encore une journée difficile  à venir, nos hôtes nous emmène déjeuner dans un restaurant donnant sur la lagune. Encore un moment insupportable en prévision ;-))

20 Février 2023

Farniente !!!

​

Voilà une journée comme on en passe assez peu depuis que l’on fait les cent pas sur cette terre...

 

On ne va pas faire la fine bouche, la lagune est charmante, pas envahie

Le restaurant sur la plage, aux normes inexistantes, fait une cuisine délicieuse.

L’espace réservé bien à l’ombre doit faire trente mètres carrés avec vue sur la mer .

Le planteur est excellent, le Barracuda , copieux !

Les desserts arrivant à dos d’escargot (...), nous laissent le temps de la bronzette :-)

Le temps est chaud, sans excès et les heures défilent avec un réel plaisir.

Seuls des vendeurs de bijoux, de chapeaux, de paré haut viennent de temps à autre troubler notre tranquillité

Vers 17h, nous sommes de retour au gîte pour une visite chez les peuls avec le propriétaire. C'est un peuple traditionnellement pasteur  établi dans toute l'Afrique de l'Ouest.   Malheureusement, il ne peut nous y emmener, sa voiture étant tombée en panne et en réparation. Je réalise en écrivant ces lignes qu’on aurait pu lui proposer de l’emmener avec le Sauvage !

 

On devrait se rattraper demain en fin de journée après avoir visité l’île de Gorée tristement célèbre pour son histoire liée à un épisode dramatique de l’humanité : l’esclavage

bottom of page