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Dimanche 09 Février 2020

Voilà notre dernière longue étape en Argentine. Alain Véro sont contraints de faire des arrêts peu fréquents afin d’éviter de solliciter le démarreur de trop nombreuses fois.

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Ils ont reçu une bonne nouvelle ce matin, le spécialiste en rembobinage peut les recevoir Mardi matin, yes !!!

D’autant plus que les batteries tiennent moins longtemps ou le chargeur est fatigué.

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Il n’a pas eu de pot celui-là. Certains de ses congénères servent à peine une fois tous les ans, lui c’est tous les jours depuis un mois ! Lui qui se reposait pépère dans les étagères du commerçant de Gobernardor Grégores.

Comme dirait mon frère Yannick, il n’a pas tiré la bonne carte !

 

C’est rare, mais aujourd’hui, peu de choses à se mettre sous la dent au niveau photo. :

Une jolie rivière, un scooter avec deux passagers sans casque sur autoroute, des pique-niques au bord de celui-ci, l’arrivée sur la capitale BUE comme disent les autochtones.

 

Cinq cents kilomètres pour lesquels j’ai trouvé les cent premiers très longs ; et oui ça arrive…

En revanche, on est toujours heureux le soir en fin d’étape du parcours finalisé.

 

La Milanesa au restaurant sera gargantuesque ; là ça valait une photo mais on y a pensé une fois la moitié avalée !!!

 

La réussite d’un voyage est liée à de nombreux critères mais l’un d’entre eux est primordial. Le pilote doit bien s’entendre avec la passagère !!!

L’occasion pour moi de parler un peu de Dedette ; certains trouveront que j’en fait peut-être trop dans ce domaine, pas moi ;-))

Depuis maintenant presque quarante ans, elle est ma partenaire indéfectible.

Non seulement, l’enthousiasme n’a pas diminué mais il s’est renforcé au fil des années. Je la surprendrais même de temps en temps à me secouer dans un petit moment de fainéantise .

Si si, je vous promets !!!

 

Alors, cela m’a fait penser à la fin d’un poème que je lui avait fait il y a bien longtemps ; c’était vrai il y a vingt ans, ça l’est encore aujourd’hui.

 

‘Souvent fatigués après nos journées trop remplies

Une délicieuse complicité nous attend au creux de notre lit

Quand nos corps épuisés iront se reposer dans la tombe

J’aimerais continuer avec toi la route dans un autre monde...’

Lundi 10 Février 2020

Le menu du jour est pédestre. Nous visitons Buenos Aires, la capitale de l’Argentine.

Environ trois millions d’habitants, mais sur les impressions de cette année comme sur celles de 2013, le trafic est plutôt fluide pour une ville de cette taille ; rien à voir avec les bouchons géants de Lima, La Paz, Quito !

 

Pas de chance cette année, le palais des congrès est en  pleine rénovation, et nous serons privé de 90 % de sa façade. D’où, une photo de son dôme, avec à la base les chevaux.

Sur cette longue place, prône un arbre magnifique de par sa largeur et son tronc démesuré.

Un peu tâche au milieu des branches, le matelas d’un sdf ; nul doute que dormir en cet endroit doit envoyer de bonnes ondes, à condition de ne pas tomber du lit !!!

 

Nous avions fait avant notre départ, une circuit approximatif des incontournables de la ville avec entre autres, quelques lieux ou il est possible d’assister à un spectacle de Tango.

 

A ce sujet, en regardant nos GPS au milieu d’une rue, un Argentin d’un âge certain nous aborde en nous proposant son aide. Il parle un peu Anglais, donne quelques renseignements et va même jusqu’à téléphoner pour nous donner une adresse précise… Elle est pas belle la vie !

 

Nous passons par l’avenue 9 De Julio, la plus large avenue au monde ; au milieu de celle-ci, un obélisque imposant ou on ne pourra s’empêcher de faire quelques selfies ; oui on sait, on a quelques rides mais vue du dessous, on n’est pas à notre avantage ;-))

Pour la petite histoire, le 9 Juillet est la date de l’indépendance de l’Argentine ; exprimé de manière différente :

Les Espagnols, rentrez chez vous !

 

Lors d’une demande de renseignements pour un spectacle de Tango, nous aurons droit en bonus à une pièce de théâtre gratuite !

La dame qui nous explique le spectacle avec les options est juste unique, exubérante, soûlante, gentille…

Elle finira par nous convaincre, on prendra quatre places dans son établissement pour demain soir :-))

 

La Cathédrale métropolitaine ressemblant d’extérieur à un palais de justice n’a rien d’extraordinaire en son intérieur.

 

Cette belle journée se finira par un canal aménagé proche de la mer ; toute proportion gardée, pour ceux qui connaissent, dans le même esprit que le hangar à bananes de Nantes.

 

La visite d’un voilier militaire géant pour trente centimes d’Euro (!!!) nous fera encore une fois prendre conscience de la vie rude des matelots embarqués pour de longues semaines sur ces géants des mers de l’époque.

 

Proche du bateau, nous croiserons une jeune femme, ayant probablement testé sur toutes les parties du corps la chirurgie esthétique. Voilà un avenir qui s’annonce compliqué ; l’éternel jeunesse de l’esprit peut être une réalité mais celui de la partie physique est un leurre !!!

 

Concernant le mental, je vous laisse déguster le somptueux texte du Général Mac Arthur sur la jeunesse ;-))

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LA JEUNESSE

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La jeunesse n'est pas une période de la vie.

Elle est un état d'esprit, un effet de la volonté,

une qualité de l'imagination: une intensité émotive.

Une victoire du courage sur la timidité,

du goût de l'aventure sur l'amour du confort.

On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d'années:

on devient vieux parce qu'on a déserté son idéal.

Les années rident la peau: renoncer à son idéal ride l'âme..

Les préoccupations, les doutes, les craintes et les désespoirs

sont les ennemis qui, lentement, nous font pencher vers la terre

et devenir poussière avant la mort.

Jeune est celui qui s'étonne et s'émerveille.

Il demande comme l'enfant insatiable: Et après?

Il défie les événements et

trouve de la joie au jeu de la vie.

Vous êtes aussi jeune que votre foi.

Aussi vieux que votre doute.

Aussi jeune que votre confiance en vous-même.

Aussi jeune que votre espoir.

Aussi vieux que votre abattement.

Vous resterez jeune tant que vous resterez réceptif.

Réceptif à ce qui est beau, bon et grand.

Réceptif aux messages de la nature, de l'homme et de l'infini.

Si un jour, votre cœur allait être mordu par le pessimisme

et rongé par le cynisme,

Puisse Dieu avoir pitié de votre âme de vieillard.

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Mardi 11 Février 2020

Alain Véro ont rendez-vous avec le réparateur à dix heures ; enfin un professionnel dans le domaine va pouvoir redonner vie à l’alternateur endormi depuis quelmques semaines !

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De notre coté, on se fait un petit déj de… deux heures ; mais si c’est possible !

De retour à la chambre, nous recevons un coup de fil d’Alain qui nous confirme la bonne nouvelle de  la prise en charge de la Varadéro.

La moins bonne nouvelle est qu’elle ne sera probablement pas disponible avant Vendredi 14 Février ; une journée de moins ce serait parfait.

 

Dans l’après-midi, Collection d’horizons est mis à jour et j’envoie les premiers mails aux transitaires pour le retour des motos avant la mi-Mars ; et oui, on a entamé le dernier quart de notre périple.

 

A 21h, un mini bus passe nous chercher pour nous emmener à notre soirée Tango.

Quatre couples de danseurs, quatre musiciens, deux chanteurs, le Tango décliné selon plusieurs styles fonction des périodes, la soirée aura été bien agréable :-))

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L'origine du Tango date du dernier quart du dix-neuvième Siècle ; il proviendrait des villes de Montevidéo et Buenos Aires. Cette danse est devenu célèbre en Europe et en Amérique du Nord dans les années 1930 1940.

 

Vers minuit, extinction des feux, demain est une journée libre pour nous quatre ; Alain Véro en profiteront pour faire changer le pneu avant à son tour épuisé, il tenait bon depuis 19 000 kms...

Mercredi 12 Février

L’Africa Twin reste tranquillement au garage encore aujourd’hui, nous partons visiter la quartier San Telmo et celui de la Boca, deux quartiers célèbres de la capitale.

 

Ce n’est pas la porte à coté, mais une bonne marche ne pourra pas faire de mal ; en fait, nous ferons quasiment dix huit kilomètres. La température est à 27 degrés et les prévisions à venir sont plutôt à la hausse.

 

Le quartier San Telmo est l’un des plus vieux quartiers de la ville qui se caractérisent par ses bâtisses coloniales et ses rues pavés.

Nous déjeunons dans un restaurant ou la viande est aussi bonne que les toilettes sont d’une hygiène laissant totalement à désirer. Un visite en amont de celles-ci nous aurait fait fuir l’endroit à tort… la viande était délicieuse !!!

 

Puis, nous passons à coté du stade de la Boca appartenant au Club Atlético Boca Juniors crée en 1905 et faisant partie du top cinq mondial des club les plus titrés.

Le quartier est populaire à tel point qu’en soirée lors de notre retour, nous serons interpellés par un policier nous demandant de ranger notre caméscope et notre smartphone.

 

La Boca tire son nom de l’embouchure du Rio Chuelo ; ce quartier abrite de nombreux habitants d’origine Italienne. En 1882, après une longue grève, ce quartier fit sécession vis à vis de l’Argentine en dressant le drapeau Génois. Le régime Argentin mit rapidement fin à cette rébellion.

 

C’est aujourd’hui un quartier coloré très animé prisé par les touristes.

 

En passant sur la place du congrès, nous tombons sur une manifestation d’ampleur ou les enceintes installés pour l’occasion crache les décibels des discours de revendication du peuple Argentin.

Depuis de nombreuses années, la situation économique du pays est compliquée et les classes ouvrières souffrent.

Lors du passage de l’hymne du pays, au milieu des milliers de manifestants, je n’ai pu retenir un moment d’émotion…

Il n’y a jamais eu autant d’argent sur cette planète, mais la distribution est ici comme en de nombreux endroits loin d’être équitable…

 

Au restaurant en soirée, un unijambiste faisant la manche non loin d’ici vient s’installer à une table, et au beau milieu des autres clients fait le compte de la ‘recette’ de la journée.

 

La même planète, pas vraiment le même monde pour tout à chacun...

Jeudi 13 Février 2020

La Varadero doit réintégrer les troupes en fin d’après-midi :-))

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L’hôtel Lyon ou nous avions pris nos quartiers depuis notre arrivée à Buenos Aires est complet pour ce soir en raison de rencontres de Football ; nous voilà contraints de déménager.

 

Les amigos feront le chemin en taxi avec les bagages vers le nouvel hôtel qui les gardera en attendant la disponibilité des chambres.

En arrivant sur place vers onze heures, nous aurons la surprise de pouvoir les prendre  immédiatement.

 

Le nouvel hébergement a les lumières tamisées, les chambres sont équipées de grands miroirs, certaines chaînes de télévision sont plutôt pour un public adulte…

A n’en pas douter voilà un endroit ou les rendez-vous galants doivent être nombreux...

 

En après-midi, nous irons nous oxygéner dans un parc de Buenos Aires ; malgré la population de cette mégapole, la fréquentation est assez faible et nous déambuleront tranquillement dans cet espace de nature. A ce sujet, les arbres sont très présents dans la ville, ce qui est bien agréable.

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Vers 19h, Alain Véro sont rentrés avec leur cheval d'acier  ; tout est rentré dans l'ordre, adieu le chargeur et les batteries.

 

Une première en soirée, nous dînons dans un restaurant cafétéria ou le prix est au poids, environ 6 € le kilo quelque soit le choix !

 

Demain, le voyage reprend son droit, nous quittons l’Argentine pour rejoindre un pays voisin : l’Uruguay :-))

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